Après un second tome un peu décevant, un dernier tome (en français) moins fade, mais hélas, trois fois hélas, il ne s'y passe pas grand chose, et le reste de la série n'ayant pas été traduit, nous ne saurons jamais le fin mot de l'histoire.
Nous avions laissé les différents protagonistes du tome 2 : Transgression, dans les situations suivantes :
Shan Frankland éjectée dans l'espace. Ade Bennet infecté par la C'naatat, les bezeri exterminés par une explosion nucléaire déclenchée par Neville et Rayat.
Le début du roman, nous remet d'ailleurs assez bien dans le bain.
Les Wess'har sont végétariens et respectent toute forme de vie, mais toute guerre contre eux devient une lutte à mort et si on les provoque, ils se lancent dans une guerre sans pitié, pouvant éliminer plusieurs millions de personnes.
Vaste programme dont nous ne verrons, hélas, pas le moindre petit bout de nez.
Le roman tourne autour de la responsabilité des journalistes, de la responsabilité individuelle, celle des militaires obéissant aux ordres, la notion d'ordre illégal, le respect de l'écologie. L'auteur reste toujours aussi axé sur l'anticléricalisme et l'athéisme forcené et l'espèce humaine ne sort pas grandie de cette lecture.
La lecture reste intéressante malgré tout, le thème du contact est traité de façon suffisamment originale, sans sombrer dans l'anthropomorphisme ou la suffisance, mais le style est toujours aussi froid (une caractéristique de l'auteur visiblement). Les personnages évoluent, mais comme je l'ai dit en début de critique, la suite n'a pas été traduite.
Mais d'un autre côté, aurais-je poursuivi mon voyage dans ces guerres qui n'en ont que le nom ?
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LES GUERRES WESS'AR 3
Pour les amateurs du thèmes du contact , c'est une bonne série .
Dans ce troisième tome , l'intrigue et ses développements prennent vraiment de l'ampleur ,
La situation se complique énormément et on entre dans le vif du sujet.
Beaucoup d'excellentes idées raffinent des sujets déjà présent dans ce cycle comme :
Les races extraterrestres , l'exobiologie , la cohabitation des espèces , les intrigues politiques et militaires ...
Néanmoins beaucoup de ces thèmes manquent assez régulièrement de profondeur et c'est copieusement agaçant car beaucoup des ( indéniables ) qualités du roman deviennent presque des défauts de ce fait .
Elle donne l'impression d'avoir un gros poil dans main .. ce troisième tome n'est pas le plus agréable et motivant à lire .
Cependant si l'on est amateur de espace opéra (et du thème du contact en particulier) on aurait certainement tort de faire l'impasse sur cette série .
Une sertie qui est assez bonne pour que l'on en dise que le minimum syndical est plus que dépassé .
Certains personnages masculins deviennent très mièvres … en plus d'être agaçant ce n'est certainement pas cohérent avec ce qu'ils reflétaient dans les tomes précédents .
C'est regrettable car l'auteur dispose des qualités nécessaires pour produire du solide et du tonitruant .
Je le sais parce que je l'ai lu dans des textes qu'elle a produit pour des licences et qui sont très bien structurés .
La traduction de cette serie semble être tombé en rade dans les limbes d'ailleurs ..
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Targassat nous a enseigné qu'un style de vie minimal est prudent. Qu'il est juste, mais surtout pragmatique. Si vous avez besoin de peu, les preuves ne vous coûteront rien. Vous survivrez. L'histoire des gethes nous le confirme. Privés des atours de la civilisation qu'ils croient nécessaires, ils tombent dans le chaos. Leur recherche de l'excès les détruit, et détruit leur monde. Malheureusement, la Terre n'appartient pas qu'à eux.
La définition de la stupidité est de faire sans arrêt la même chose, en attendant une issue différente.
Tolérez vous les différences culturelles sur Terre ?
Oui.
Même s'il s'agit de tuer une femme par lapidation si elle a été violée ?
Où se situe la frontière entre la différence culturelle et l'intolérable ?
Malin, dit Eddie en indiquant les habitations-vaisseau en levant les deux pouces.
Le langage corporel était toujours dangereux, mais Eddie doutait qu'il y est assez de ressemblances culturelles entre eux pour que ce soit un geste grossier. S'il se faisait défoncer le portrait, il saurait qu'il avait tort.
Elle s'était toujours demandé pourquoi les détenus n'essayaient pas s'échapper, pourquoi ceux qu'on massait dans des camps ne s'attaquaient pas à leurs gardes. A présent, elle savait. La docilité face à une autorité menaçante était une réaction automatique.
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