Je tiens tout d'abord à remercier Babelio qui m'a permis de découvrir «
Confessions des nouveaux enfants du siècle » grâce à Masse Critique.
Livre atypique parmi les genres littéraires prisés actuellement, on ne peut que saluer l'initiative apolitique de ses auteurs, Sprung et Trouiller, d'aborder un sujet souvent délicat qui n'échappe pas aux préjugés. En toute humilité, ils se livrent sans volonté de convaincre, de « racoler », et affirment leur foi avec sincérité.
La jeune génération, dont Joël fait partie, est en droit de s'interroger sur l'avenir, au vue de la conjoncture actuelle. Dans une société à la dérive où l'on ne peut nier le manque de repères, la logique de consommation immédiate et la futilité à peine consciente de nos actes, il constate plus qu'il ne dénonce, établissant un lien franc avec le lecteur, sans chercher à l'influencer.
Le témoignage de Natalia, plus intimiste, axé sur le développement personnel et ce que l'Eglise et la prière lui apportent au quotidien depuis son plus jeune âge, est empreint d'espoir et d'émotions fortes.
Qu'elles que soient nos propres croyances, ni l'un l'autre ne vise à les changer, mais nous donne les pistes qui leur ont permis de donner sens à leur vie, adoptant une façon de penser indissociable du christianisme. L'on peut d'ailleurs noter la notion de « collectivité » évoquée lors des conférences qu'ils ont données.
Car si nos idées peuvent diverger, le dessein premier de cet ouvrage n'est pas de percevoir l'autre comme « païen » (un terme souvent employé), mais de l'inviter à les suivre, et de faire, à son tour, la rencontre qui a marqué leur existence.