Dragon quest - Les héritiers de l'emblème, tome 6

Un tome de transition dans lesquels les différents POVs commencent à converger : chacun de leur côté Aros collectivement et Aniss individuellement essayent de rassembler les orbes sacrées pour ressusciter Empyréa et sauver le monde, Bezel accompagné d'Absinth possède l'épée de feu qui pourrait accélérer le processus et Isari accompagné d'un jovial Ewok est à sa recherche pour qu'elle ne soit pas utiliser pour le détruire… C'est aussi l'occasion de passer des déserts glacés du Liamland aux déserts brûlants d'Isis, et le guide de nos héros n'est autre que Poron le Seigneur de la Sagesse (voir "Dragon Quest : L'Emblème de Roto") : que peut faire le plus grand magicien du monde dans un monde sans magie ? Redevenir ce qu'il a toujours été : un aventurier au grand coeur, qui ici joue les capitaines pirates et les robin des bois. Mais à l'image des autres héros disparus, il cède sa place à la nouvelle générations : c'est son fils adoptif Leben, adolescent orphelin retrouvé dans un temple abandonné et passionné d'astrologie qui va les guider jusqu'à l'orbe jaune. Mais Aros et Li sont brouillés et tente de se réconcilier quand leur tombe dessus le nouvel envoyé de l'autre monde : le démon dénommé Bruno…
Dans ce tome 6 on apporte autant de réponses qu'on pose de nouvelles questions : Aniss travaille avec le fils d'Empyréa pour ramener à la vie Empyréa qui pourrait délivrer de leur univers de poche ses parents, ses amis et les résidents du Château de Radatone pris au piège d'un « jour sans fin », mais sont-ils tous ce qu'ils semblent être ? Si Isari veut mettre en sécurité l'épée de feu, comment cette derrière a-t-elle atterri entre les mains de Bezel ? le tension monte au sein de la Team Aros : si la fin justifie tous les moyens, il y a ni Bien ni Mal mais seulement des causes différentes défendues par des moyens différents, et pour ceux qui les défendent elles sont toutes « justes ». On enfonce le clou avec la caravane des monstres : pour Li c'est des pillards barbares venus détruire des villages humains, pour Aros ce sont des réfugiés chassés de chez eux par les guerres des humains qui tentent de reconstruire une patrie en rejoignant le royaume souterrain du Roi Dragon… En pleine « crise migratoire », cette remise en question est une bouffée d'air frais qui permet d'échapper le temps d'une lecture au racisme ambiant et à la xénophobie bien-pensante !