La cerise sur le gâteau...Ce huitième tome apporte quelques éclaircissements sur l'histoire sans pour autant la révolutionner. Toutefois ce « making off » clos définitivement cette saga familiale d'une façon magistrale.
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Ce petit livre, mélange de BD et de récit "textuel" serait le making-off de la saga.
Assez intéressant puisqu'il apporte quelques explications complémentaires, et éclairci quelques zones d'ombres de la saga.
Et assez bien fait pour qu'on se demande.... enfin que je me demande si en effet cette dynastie de brasseurs a existé ou non.
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Ce tome 8 n'est pas à proprement parler un épisode supplémentaire. Il est composé d'une succession de petites histoires éclairement certains points des 7 tomes précédents.
Le tout relié par une page de texte relatant la rencontre de François Texel avec un écrivain, J.F V, qui se verra confier l'écriture de la saga familiale de Steenfort, puis son adaptation à la télé. C'est bien fait, au s'y croirait et pour un peu on serait persuadé qu'il s'agit d'une histoire vraie! ^^
Pas vraiment indispensable mais les fans de la série se feront une joie de découvrir ses petits éléments manquants. et de dire au revoir à toute cette panoplie de personnages forts composant cette famille de brasseurs.
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Un petit tome pas vraiment nécessaire mais intéressant pour clôturer définitivement la saga des Steenfort.
Des parties textuelles relatent la genèse fictive de la BD et sont entrecoupées de planches relatant des épisodes complémentaires des vies des différents protagonistes : comment se sont rencontrés Noël et Margrit, pourquoi Michaël et Julienne ont-ils divorcé ect.
Ce tome permet également à van Hamme de jeter un doute sur la fiction de son récit et (ne nous voilons pas la face) de flatter son égo.
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Eté 1854, Charles Steenfort est novice à l'abbaye Saint-Arnould, abbaye où l'on fabrique de la bière. Il rencontre Adrienne (nièce d'un aubergiste peu scrupuleux) qui va lui faire découvrir l'amour. Charles s'éprend donc d'elle et décide de s'enfuir avec elle et prend la décision de ne pas prononcer ses voeux. Il retourne dans son village natal et s'installe chez un ami. Ils vont prendre l'initiative de fabriquer de la bière malgré les obstacles se dressant devant eux, en effet il existe déjà une brasserie dans le village celle de monsieur Chevalier.
La bière de Charles va gagner le premier prix ex-aequo avec celle de Chevalier, à la foire de Lille.
Le succès monte à la tête de Charles qui va devenir un homme froid, dur, ambitieux, oubliant souvent ses amis, ses ouvriers, sa famille, son amour.
C'est dans ce climat que Charles décide d'épouser Elise Chevalier, fille de monsieur Chevalier, pour pouvoir à terme hériter de la brasserie du père.
Elise et lui ne pouvant pas avoir d'enfant, prennent la décision d'adopter Noël (fils du défunt frère de Charles) et le traitent comme leur fils. Mais Charles va briser cette entente. Noël devenu adulte ramènent sa jeune épouse allemande chez les Steenfort. Charles s'éprend de la jeune femme et part avec celle-ci.
J'ai beaucoup aimé ce livre, on y trouve de tout suspense, trahison, histoire de famille...
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Arrivés à Dorp, un patelin où je n'aurais jamais eu l'idée de mettre les pieds, Fenton s'arrêta sur la place de l'église. En face, à côté d'une ancienne petite école transformée en "Maison des Jeunes", quelques villageois endimanchés buvaient une bière à la terrasse de "Chez Léon", le seul bistrot du coin. Dans la rue principale et unique, les trois boutiques et demie du bled avaient fermé leurs volets pour le repos dominical. Bref, c'était le genre d'endroit où il faut être au degré zéro de la déprime pour avoir l'idée d'y passer ses vacances.
Quatre jours de voyage, deux pour l'aller et deux pour le retour, simplement pour voir mettre en terre un homme de quatre-vingt-douze ans.
Mais quel homme !
Plus de trente ans après, Charles se souvenait presque mot pour mot de la longue lettre qui lui avait envoyée Frère Joseph. Une lettre où se mêlaient amour et chagrin, encouragements et remontrances, crainte du courroux divin et espoir de rémission. La lettre d'un père à son fils qui s'est écarté du chemin qu'on espérait lui voir prendre, mais dont on ne peut malgré cela s'empêcher d'être fier.
Charles n'avaient jamais répondu.
-Tu connais Auguste De Klerk?
-Le forgeron?
-Oui. Il devient vieux et il a besoin d'un apprenti pour allumer la forge avant l'aube. J'ai dit que tu irais...
-Louis! Je travaille déjà plus de douze heures à la brasserie!
-Et alors? Des heures il y en a vingt quatre dans une journée.
- Ah voici celui que nous attendions…
- Kevin Lord, le nouveau jeune prodige du cinéma indépendant.
- Ravi de vous voir, Kevin, j'ai beaucoup aimé votre premier film
- Ouais, je me suis éclaté. Vous avez lu mon nouveau scénario ?
- Bien sûr, c'est pour ça que je suis ici, cette histoire est exactement le genre de film que je voudrais produire…
- Je voudrais y apporter ma contribution. A propos d'Adrien Steenfort. Saviez-vous, monsieur, que c'était un Juste ?
- Un Juste ?
- C'est ainsi que nous appelons les non-Juifs qui aident nos coreligionnaires dans la détresse.
- Ah ... Non, je l'ignorais.
- Tout le monde l'a toujours ignoré, monsieur V. Même ses propres filles. Weissmann est le nom de mon mari. Mon nom de jeune fille est Wolff, Sarah Wolff. Et si je suis assise en face de vous ce soir, c'est grâce à M. Adrien Steenfort.