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4,4

sur 2132 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman, en apparence léger, drôle et fluide, m'a vraiment beaucoup émue. le deuil, sujet sensible, fait rapidement son apparition et m'a brisé le coeur.

On s'immisce dans le quotidien de Léa, adolescente de 16 ans qui n'a qu'une passion : le basketball. Ce sport fait pleinement partie de son objectif de vie, de projets déjà montés.

Elle s'entraîne, quotidiennement, avec principalement son père qui détient une place particulière et importante puisqu'il joue le rôle de coach, de confident, et bien évidemment, de papa.

Alors qu'elle détient un destin tout tracé dans le basketball, qu'elle vit chaque jour pour atteindre son rêve, son quotidien va tristement basculer dans un tourbillon de noirceur.

De drames en drames, des choix doivent être faits pour assurer sa sécurité, un état de santé stable aussi bien psychologiquement que physiquement.
Elle doit l'accepter, sa vie va changer, doit changer. Les projets seront finalement écourtés et aucun retour en arrière ne sera possible.

Léa est bien entourée avec ses amis, ses proches, mais cela ne lui donne pas la force nécessaire de se battre. Une rencontre va tout de même irrémédiablement lui apporter un élan de bonheur : Anthony.

J'ai été très émue par Léa, par sa tristesse, par son incapacité à se relever. Et pourtant, même si cela semble impossible, toutes les douleurs finissent par s'atténuer, même les plus profondes.

J'ai trouvé la plume de Marie Vareille tellement percutante, elle engendre une prise de conscience sur les priorités de la vie.
Merci à l'écrivaine de m'avoir fait découvrir ce syndrome, inconnu pour ma part dû à sa rareté.
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Ce roman est catalogué pour ado, probablement parce que l'héroïne a 16 ans. Un peu dommage!
C'est un roman puissant, documenté, d'une grande sensibilité, écrit avec des mots très justes . Quelques éléments sont autobiographiques, Marie Vareille nous l'explique à la fin et je comprends mieux cette justesse de ton. On passe par toutes les émotions.
Les étapes de la reconstruction sont très bien racontées , c'est parfaitement bien écrit.
Un véritable coup de coeur!
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Et j'ai pleuré.. pleuré...
bon je m'arrête là sur les paroles de cette chanson de Christophe, même si ça aurait pu être du Lara Fabian.. (pas que je connaisse le répertoire de Lara, mais le père de Léa fait souvent référence à elle)
bref... ce syndrome du spaghetti je l'ai découvert en écoutant un audiolivre... et ce n'est pas très confortable de se promener, croiser des gens et pleurer parce qu'on est émue à l'écoute de ce roman. un peu cocasse. mais je ne pouvais pas m'arrêter ... il fallait que j'avance dans cette lecture/écoute. l'histoire de Léa est bien prenante et touchante. une histoire comme Hollywood les aime, avec des étapes à surmonter, que même le courage ne suffit pas, sauf que... mais je n'en dis pas plus.
Léa est une jeune adolescente, qui visualise son avenir parfaitement, comme les grands sportifs. à force d'entraînements, de dur labeur, d'un caractère determiné, elle finira joueuse de basket pro, à la WNBA, mariée à Nicolas, son meilleur ami, joueur aussi de basket. Léa dont le monde tourne autour de son projet, avec son père en tête de son équipe rapprochée. Jusqu'au jour, où son monde s'écroule. Léa n'a plus de repères. Seuls les moments avec Anthony et ses amis, qui ne la connaissent pas, ni elle ni son présent, mais qui jouent avec elle et lui offrent un moment de trêve dans toute la douleur qu'elle vit. la vie peut être injuste, très injuste, surtout quand on est si jeune.
c'est un très joli roman, délicat et plein de pudeur. sur l'adolescence, le deuil, le sport de haut niveau et son exigence, sur les sacrifices qu'il implique et sa part d'autocentrage, mais c'est aussi un roman lumineux.
un roman pour ado, certes, mais qui peut toucher tout le monde...
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé la plume de MARIE VAREILLE que j'avais découverte avec "la vie rêvée des chaussettes orphelines.

Je dois dire que dès les premières pages de ce roman "le syndrome du spaghetti" j'ai totalement été emballée.

J'aime l'écriture de cette auteure, je ne sais comment l'exprimer mais elle me fait du bien. Elle parvient à apporter de la lumière et de l'espoir dans une histoire pas forcément très gaie.

J'ai adoré le personnage de Léa, cette ado m'a transporté dans diverses émotions.

Une histoire touchante que je n'ai pas pu lâcher car elle est tout simplement passionnante.

Un magnifique roman jeunesse que je conseille également aux adultes.
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J'ai acheté ce livre dès sa sortie en octobre dernier, et je l'ai placé dans ma Pal, je l'avais même sollicité sur NetGalley pour pouvoir en faire une critique, ils me l'ont refusé, dommage pour eux, ils vont se priver d'une critique 5 étoiles. Hier soir je me trouvais à un de ces moments où tu as fini ce que tu devais lire et tu désires te détendre avec quelque chose de plus léger, le syndrome du spaghetti m'a appelée, et pourtant il n'a rien d'une lecture légère en soi. C'est un superbe livre que beaucoup classent dans la littérature jeunes adultes, mais sincèrement selon moi il est a proposer à tout le monde. Style frais, très bien écrit, sans aucune mièvrerie, un livre tel une flèche qui va droit au but, qui fait mal parfois, qui oblige le lecteur à se regarder dans une glace. le deuil, parfaitement analysé et décrit , sans stéréotypes, la découverte de cette maladie que j'ai découvert en même temps que le livre. L'histoire de ces 2 adolescents et de leur passion le basket ( même si ce n'est pas ma passion, j'ai beaucoup aimé). Superbe ode à la confiance en soi, à pouvoir prendre en main sa vie lorsque le destin nous met devant l'impossibilité de faire ce que l'on désire. Magnifique pépite.
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ACCEPTATION

Après un petit passage à vide après quelques lectures plutôt éprouvantes j'ai voulu me changer les idées avec un roman jeunesse. Ce qui tombait bien parce que celui de la géniale Marie Vareille venait de sortir.

Me suis-je vraiment changé les idées ? Rien n'est moins sûr. J'ai eu la vision floutée à trois ou quatre reprises (je suis sensible que voulez-vous), j'ai perdu deux trois heures de sommeil (dormir c'est pourtant un peu une passion) pour finalement rager de l'avoir fini si vite (syndrome de la lectrice impatiente éternellement insatisfaite).

Marie Vareille aborde ici différents thèmes (les rêves d'enfant, le deuil, la maladie, l'amitié, l'amour, les relations entre soeurs, etc) dans un roman très réussi, très touchant.

La plume affûtée de l'auteure et sa maîtrise de la narration servent ici des personnages attachants, sensibles, faillibles, incroyablement émouvant. Que ce soit Léa dont la vie se fracasse suite à un terrible évènement, Anthony et sa niaque de s'en sortir, Amel et ses ambitions de réussite professionnelle depuis la cuisine de son HLM ou Anaïs et ses fêlures adolescentes, chaque personnage apporte une touche de sensibilité dans ce roman délicat et raffiné.

La littérature jeunesse regorge d'auteur.e.s bien trop rarement reconnu.e.s à leur juste valeur, et je ne suis peut-être pas vraiment objective - j'ai lu tous les livres de Marie Vareille, de la comédie romantique au roman jeunesse dystopique - mais je dis sans trop m'avancer qu'elle est devenue une plume incontournable de la littérature jeunesse auprès de Manon Fargetton,
Séverine Vidal ou Clémentine Beauvais.

Un très doux moment de lecture pour les jeunes et moins jeunes ! (Parole de vieille. de 33 ans.)
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Je découvre le prix Babelio 2021. Je confirme cet excellent choix. Un livre touchant mettant en scène Léa 16 ans: son père est son ami et son entraîneur; sa mère n'aime pas le sport! et voudrait une fille plus féminine comme l'est la jeune soeur. Léa voit son avenir avec Nico, son meilleur ami et au sommet de son sport. le père meurt brutalement à 36 ans d'une maladie cardiaque génétique dont on apprend que les filles sont atteintes. Fini le sport pour Léa, officiellement car elle continue en cachette avec Anthony et l'amour survient. le jeune homme a aussi des soucis avec son frère dealer.
Attachant.
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Quand j'ai vu le nouveau roman de Marie Vareille dans le carton de livres à lire pour le travail, j'ai pratiquement fondu dessus. J'avais super envie de lire le syndrome du spaghetti et c'était l'occasion de le faire pour la bonne cause : le boulot. J'avais envie de le lire parce que j'aime Marie Vareille et pas en raison du résumé, car j'ai réalisé en le commençant que je ne savais absolument pas de quoi il parlait – comme quoi j'ai franchement confiance en certains auteurs.

Léa a seize ans et un avenir qui semble tout tracé. Son talent pour le basketball devrait lui permettre de devenir pro. Si elle arrivait à avouer à son meilleur ami qu'elle l'aime depuis toujours, sa vie serait parfaite. Seulement, dans les livres comme dans la vraie vie, la vie est rarement parfaite et un drame va faire voler en éclats les certitudes de Léa. le destin va mettre Anthony sur le chemin de Léa et c'est lui qui va permettre à la jeune fille de rebondir.

Ce roman n'épargne pas ses personnages. Et Léa va en faire les frais. Au début, j'ai eu un peu de mal avec elle, son caractère ne m'a pas vraiment plu, mais les différents drames vont l'aider à grandir et à devenir une meilleure personne, une meilleure version d'elle-même, une version dont elle peut être fière. Plus à l'écoute de sa famille, moins centrée sur ses propres problèmes. Ce qui est finalement plus réaliste. Est-on vraiment parfait à seize ans ?

Ce roman aborde le deuil sous plusieurs formes, et parle aussi d'une maladie génétique rare qui s'appelle le syndrome de Marfan – Marie Vareille a découvert qu'elle en était atteinte et le syndrome du spaghetti permet au lecteur d'en savoir plus sur le sujet. Et enfin, ce roman parle évidemment de sport et cela m'a fait très plaisir de le découvrir, car comme vous le savez peut-être, les romans de sport, j'aime ça. Mais rassurez-vous, si ce n'est pas votre tasse de thé, je suis certaine que cela ne vous rebutera pas. En tout cas, moi j'ai passé un excellent moment en compagnie de ce roman, passées les premières pages – juste le temps de me familiariser avec Léa…
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Un roman pour ado qui est en fait pour tout le monde. Un roman sur la vie, quand elle n'est pas juste, tout en étant magnifique. Un roman sur l'adolescence, si bien décrite ici. Un roman sur les parents aussi, la figure emblématique d'un père, l'amour caché et immense d'une mère, la soeur aimée/détestée/aimée/détestée .... Un roman sur les passions (le basket ici), sur les drames, sur les joies, sur le déni, la colère, l'acceptation. Il y a plein de choses ici, et surtout beaucoup de tendresse. Vous ne serez pas surpris si je vous dis que j'ai adoré.
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Une jolie découverte que cette lecture. J'ai beaucoup aimé suivre Léa, 16 ans, fan de basket et stackanoviste de la discipline. Elle est entourée de ses deux meilleurs amis, Nico dont elle est secrètement amoureuse, et Amel, la surdouée. Et surtout, de son père, son coach, son mentor, qui lui inspire sa vie de sacrifices pour son sport.
Jusqu'au drame, qui la bouleverse, et chamboule toute sa vie. Mais peut-être que sa rencontre avec Tony pourrait lui permettre de continuer à vivre comme avant ?
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