Ce roman, en apparence léger, drôle et fluide, m'a vraiment beaucoup émue. le deuil, sujet sensible, fait rapidement son apparition et m'a brisé le coeur.
On s'immisce dans le quotidien de Léa, adolescente de 16 ans qui n'a qu'une passion : le basketball. Ce sport fait pleinement partie de son objectif de vie, de projets déjà montés.
Elle s'entraîne, quotidiennement, avec principalement son père qui détient une place particulière et importante puisqu'il joue le rôle de coach, de confident, et bien évidemment, de papa.
Alors qu'elle détient un destin tout tracé dans le basketball, qu'elle vit chaque jour pour atteindre son rêve, son quotidien va tristement basculer dans un tourbillon de noirceur.
De drames en drames, des choix doivent être faits pour assurer sa sécurité, un état de santé stable aussi bien psychologiquement que physiquement.
Elle doit l'accepter, sa vie va changer, doit changer. Les projets seront finalement écourtés et aucun retour en arrière ne sera possible.
Léa est bien entourée avec ses amis, ses proches, mais cela ne lui donne pas la force nécessaire de se battre. Une rencontre va tout de même irrémédiablement lui apporter un élan de bonheur : Anthony.
J'ai été très émue par Léa, par sa tristesse, par son incapacité à se relever. Et pourtant, même si cela semble impossible, toutes les douleurs finissent par s'atténuer, même les plus profondes.
J'ai trouvé la plume de
Marie Vareille tellement percutante, elle engendre une prise de conscience sur les priorités de la vie.
Merci à l'écrivaine de m'avoir fait découvrir ce syndrome, inconnu pour ma part dû à sa rareté.