Je ne sais vraiment pas pourquoi ce roman a trainé aussi longtemps dans ma PAL (enfin si les cours, tout ça) mais je le regrette vraiment ! Comme avec chacun de ses romans,
Marie Vareille a réussi a complètement me retourner le cerveau. S'il y a bien une chose que j'aime avec chacun de ses romans c'est le fait qu'ils ne cessent de m'étonner à chaque fois, pour mon plus grand plaisir !
Le syndrome du spaghetti c'est l'histoire de Léa, mais aussi de sa petite soeur Anaïs. Léa n'a qu'un rêve, un but, dans sa vie : être sélectionnée à la WNBA en suivant les cours à l'INSEP. En effet, depuis son plus jeune âge, son père l'entraine au basket dans ce but précis et la jeune fille en a les capacités. Mais ses plans de vie sont chamboulés lorsque son père décède d'une maladie rare et héréditaire non soignée : le syndrome de Marfan. Les rêves de Léa sont alors brisés et la jeune fille, ainsi que sa petite soeur, devra apprendre à vivre avec ce syndrome. Seul Anthony, qui ne sait rien de sa condition, accepte de jouer au basket avec elle et cette relation sera une réelle bouffée d'air frais pour la jeune fille.
La première chose que je dois dire c'est que je ne m'attendais absolument pas à ce genre d'histoire ! Et j'en ai été que plus conquise : c'est cette capacité qu'à
Marie Vareille à étonner les lecteur.ice.s qui en fait très certainement une très bonne autrice. Chaque nouveau roman est une totale découverte et, ici, on en découvre un peu plus sur un syndrome que, personnellement, je ne connaissais pas du tout. Elle nous y livre aussi un tout petit bout de sa vie et c'est sans doute en ça que Léa est un personnage aussi impactant.
En parlant de Léa, je dois dire que j'ai la jeune fille horriblement énervante mais c'est ça qui en fait un personnage vrai. On suit l'évolution de sa vision des choses concernant ce syndrome : le déni, la colère, sa distance vis-à-vis de sa famille, la peur, puis l'acceptation. On apprend les choses en même temps qu'elle et c'est durant toute cette période de déni qu'on a terriblement envie de lui donner des claques car elle continue de jouer au basket malgré l'inquiétude de ses proches pour sa santé. Mais l'on peut aussi tout à fait comprendre que la jeune fille ne veut pas abandonner son rêve, qu'elle est si proche d'atteindre et pour lequel elle vit depuis son enfance.
Le syndrome du spaghetti est donc un roman de l'apprentissage de la vie. Il montre que, parfois, il faut savoir dévier de sa trajectoire pour savoir mieux rebondir ensuite. J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture auprès de ses personnages et j'ai terriblement hâte de découvrir le prochain roman de l'autrice qui sort en mai chez Charleston !
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