Clovis Dardentor est un personnage charismatique comme seul Jules Verne savait les créer.
On le suit sans réserve!
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Clovis Dardentor était célibataire, et, vraiment, on ne concevrait pas un tel homme apparié dans les liens conjugaux, ni qu’une quelconque lune de miel se fût jamais levée sur son horizon. Ce n’est pas qu’il se montrât misogyne, car il se plaisait dans la société des femmes, mais il était misogame au plus haut degré. Cet ennemi du mariage ne concevait pas qu’un homme, sain d’esprit et de corps, lancé dans les affaires, eût le temps d’y songer. Le mariage ! il ne l’admettait ni d’inclination, ni de convenance, ni d’intérêt, ni d’argent, ni de raison, ni sous le régime de la communauté, ni sous le régime de la séparation de biens, ni d’aucune des façons usitées en ce bas monde.
Marcel Lornans et son cousin Jean Taconnat s'embarquent pour l'Algérie avec l'intention de s'engager dans les chasseurs d'Afrique. Sur le même paquebot, les époux Désirandelle, petits bourgeois bornés, et leur fils Agathocle rejoignent sa future fiancée, Louise Elissane à Oran. Ils sont accompagnés par Clovis Dardentor, ancien industriel de Perpignan, au caractère exubérant et possesseur d'une fortune confortable. Des liens amicaux se tissent entre ce dernier et les deux jeunes gens. À l'arrivée, Dardentor présente Marcel et Jean à la famille Elissane. Louise est vite conquise par le charme de Marcel, au détriment de son fiancé. Il est vrai, Agathocle est nul en tout, même en galanterie.
Jean, quant à lui, poursuit une idée : sauver la vie de Dardentor afin de se faire adopter par lui. Il s'évertue à créer une occasion propice, mais, ironie du sort, c'est Dardentor qui joue les héros, en sauvant Marcel, puis Jean. Ce dernier n'arrivera jamais à ses fins, car Louise tuera le lion qui menaçait Dardentor, et c'est elle qui deviendra la fille adoptive du Perpignanais. Elle épousera Marcel. Quant à Jean, il le prendra sous sa tutelle comme « neveu adoptif ». Seuls les Désirandelle rentreront chez eux, furieux et déconfits.
In the same year that Jules Verne published Around the World in 80 Days, Henri Cernuschi set foot in Asia – the ultimate goal of a journey that would give rise to one of the most impressive collections of Asian art in Europe.
Starting in Japan before moving on to China, Indonesia, Ceylon and India, our traveller was struck by the artistic wealth of the countries he visited. In a matter of months, he collected several thousand objects, particularly bronzes, whose value he was the first to understand.
Upon returning to Paris, Cernuschi immediately exhibited his collection. Artists and craftsmen of the time were quick to view his Chinese and Japanese pieces as extraordinary sources of inspiration. The range of shapes and patterns and the technical innovation showcased in Cernuschi's collection became models for an entire generation of creators. True to his visionary intuitions, Cernuschi had an hôtel particulier built, which he designed as a museum space from the get-go. This property would go on to become the City of Paris' museum of Asian arts by the end of the 19th century.
This exhibition celebrates the 150th anniversary of Cernuschi's return from Asia and invites the public to rediscover the traveller's journey and the collector's contributions to the revolution in taste that would become known as “Japonisme”. From the start of the tour and throughout the exhibition, a projection and five audio stations punctuate the display, with each step painting a portrait of this outstanding collector.
New for this anniversary, this summer the museum's permanent collections will unveil restored Japanese sculpted dragons, which have not been exhibited in their entirety since 1930.
En savoir plus sur l'exposition :
www.parismusees.paris.fr/en/exposition/return-from-asia
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