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Avec « Cinq semaines en ballon », Jules Verne nous avait transportés dans un survol de l'Afrique, d'est en ouest. Avec « L'étoile du sud », nous voilà posés, en Afrique du Sud au Grikaland, pays grand fournisseur de diamants. C'est là que l'ingénieur minier Cyprien Méré conduit des études sur les gisements diamantifères. Là, dans cette Afrique australe, on rencontre John Watkins, propriétaire richissime des plus importantes mines de diamant de la contrée ; et puis sa fille Miss Alice Watkins à qui Méré se verrait bien passer la bague au doigt… le verdict du père est cruel : « Pas assez riche, ma fille… » Méré se mettra alors en tête de recréer synthétiquement un diamant d'une taille telle que fortune serait faite et que la main d'Alice ne pourrait pas lui échapper ; lui qui l'aime d'amour contrairement à la concurrence qui ne pense qu'à un beau mariage. Naîtra de cette expérience un énorme diamant noir… A l'heure où Zola se prépare à faire paraître « Germinal » qui nous mènera également dans les mines, de charbon, celles là, Jules Verne nous livre un beau roman d'aventures australes qui pourrait avoir comme moralité : « Bien mal acquis ne profite jamais ». Sans doute mon préféré avec « Vingt mille lieues sous les mers », mais il y en a tant d'autres que je n'ai pas lus… + Lire la suite |