Michel Strogoff

C'est mon Jules Verne préféré où du moins celui dont j'ai le plus de souvenir étant enfant, la fameuse scène des yeux brulés (version télé) m'avait bouleversé. le parcours de ce héros est magique, on traverse la grande Russie, l'histoire est prenante comme toujours avec Jules Verne, une merveilleuse histoire de courage, d'amour et d'aventures.

J'avais acheté le livre il y a 10 ans, et jamais je n'ai essayé de m'y plonger dedans.
10 ans plus tard, je me suis dis que j'allais quand même le lire, je l'ai acheté, ce serait quand même triste de ne jamais le lire surtout avec toutes les éloges que j'entend sur cet ouvrage, et aussi le fait que j'adore Jules Verne.

C'est alors que je commence, j'ai eu un peu de mal au début de me plonger dans l'histoire, je ne comprenais pas où Verne voulait m'emmener et puis... j'ai compris, et j'ai adoré dévorer les pages, suivre les aventures de Strogoff et de ses compagnons de voyages.

La fin est un peux expéditive, trop rapide par rapport au reste de l'histoire et je suis un peu frustré que cela ne soit pas plus détaillé.
C'est la raison pour laquelle je ne mets que 4/5 !

"Michel Strogoff" est le roman de Jules Verne que j'ai préféré. le voyage à lui seul qui permet de découvrir la Russie de l'époque de Jules Verne (qui comme toujours s'est beaucoup documenté).
Les amateurs de BD franco-belges y verront des points communs avec certains classiques (notamment les aventures de Blake et Mortimer). de plus, les journalistes français et britannique forment un bon duo comique, qui sous certains aspects peut faire penser aux Dupondt.

Sur ordre du Tsar de Russie, Alexandre II, Michel Strogoff, courrier spécial est mandaté pour porter un pli au grand-duc, frère du tsar et gouverneur d'Irkoutsk. La ligne « électrique » a été coupée entre Moscou et Irkoutsk par suite d'un début d'invasion par les tartares ; Irkoutsk se situe à plus de 5000 kilomètres de Moscou. Tout au long du voyage Michel Strogoff sera suivi par deux journalistes, l'un français, l'autre britannique. En cours de route il fera la connaissance d'une jeune femme, Nadia, qui l'accompagnera tout au long de son périple, puisque, elle-même se rend à Irkoutsk pour retrouver son père en exil dans cette cité. Ce voyage qui dure normalement trois semaines pour les meilleurs courriers du Tsar, va durer trois mois par suite des nombreux obstacles qui vont jalonner la route de notre héros.

Michel Strogoff est le seizième des « voyages extraordinaires » de Jules Verne. Ces histoires ont d'abord été éditées dans le cadre des éditions J. HETZEL et Cie dans une bibliothèque « d'éducation et de récréation » Et c'est bien comme cela qu'il faut appréhender ces livres. J'ai eu la chance de le lire dans une très belle collection, à la belle couverture cartonnée, aux tranches dorées, des pages d'un bon grammage et une police de caractère qui ne nécessite pas une loupe pour le lire. Bien sûr certains peuvent penser qu'il y a trop de mots russes mais s'agissant d'un voyage à travers la Sibérie, n'est-il pas normal que le nom des fleuves, des villes, des montagnes, des personnages … soient russe ? Qui plus est, la langue française écrite par Jules Verne est celle qui était enseignée, en France, au XIXème et XXème siècle, c'est-à-dire superbe.

Mon premier roman d'aventure lu dans la littérature "adulte". Puissant.

Bon vraiment ce premier livre de Jules Verne ne m'a pas donné envie pour la suite... Que dire ? L'intrigue est longue, ce héros invincible et parfait n'est pas attachant pour autant bref ce livre est intelligent mais loin d'être intéressant ! Il ne faut pas que je reste là dessus, ce livre est loin d'être représentatif de l'univers de jules Verne : bon quand j'aurai fini les trois piles de bouquin qui risque de s'écrouler à chaque mouvement de la porte je redécouvre jules Verne !

Je n'ai pas pu résister à l'envie de mettre "Michel Strogoff" sur ma liste.
Ce livre a bercé mon enfance, m'a donné pour toujours le goût du voyage et m'a entraîné bien plus tard, sur les rives du lac Baïkal, ce lac qui veut dire "riche" dans la langue locale.
Un roman éternel pour les jeunes de 7 à 77 ans..
Avec pour cadre, l'immensité de la Russie..

Michel Strogoff avait émerveillé mon enfance à travers la série télévisée, diffusée lorsque j'avais 6 ans. Et à vrai dire, c'est à peu près l'âge qu'il faut avoir (ou l'esprit qu'il faut avoir conservé) pour apprécier cette lecture. Je l'ai stoppé au 2/3 du roman, au chapitre 5 de la deuxième partie : le moment où Michel Strogoff se fait torturer. Plutôt que de livrer uniquement mon avis subjectif, je vais principalement et objectivement démontrer les principaux points faibles de ce roman. Certains ont déjà parlé des nombreuses descriptions, mais la plupart n'ont pas expliqué en quoi ces descriptions sont pénibles. Ces descriptions, qui, la plupart du temps, ne sont que des énumérations de lieux, de peuplades, d'objets, constituent la moitié du roman. Elles sont faites dans un vocabulaire restreint et répétitif. Elles sont remplies d'inexactitudes et pour n'en relever ne serait-ce qu'une, je mentionnerais que, contrairement aux moustiques et aux taons, les cousins ne piquent pas. Les descriptifs de Jules Verne n'ont rien en commun avec ceux d'honoré De Balzac ou de Victor Hugo dont les paragraphes, parfois rébarbatifs, ont un aspect mélodieux, poétiques ou bucoliques, tandis que les siens s'apparentent à des extraits de documentaires. Pour couronner le tout, les trois quarts n'apportent strictement rien à l'histoire du roman.
La forme de ce roman pourrait être de peu d'importance si le fond n'était pas parsemé de nombreux écueils. Certains ont déjà parlé de l'invincibilité de Michel Strogoff, mais n'ont pas expliqué l'invraisemblance des situations ni la naïveté du récit. L'invraisemblance est telle qu'elle en est comique. Ainsi, le père de Michel Strogoff, chasseur expérimenté, avait tué, non pas avec une arme à feu, mais avec une fourche et un couteau, 39 ours sans subir la moindre égratignure. Michel, quant à lui, avait tué son premier ours dès l'âge de 14 ans. Plus tard, lors de son épopée à travers la Sibérie, une avalanche déclenchée par la violence d'un orage charrie de lourdes roches. L'une d'elles menaçant d'écraser la calèche dans laquelle se trouve Nadia, Michel détourne sa trajectoire « d'un coup de son puissant poitrail ». La roche lui a coupé le souffle mais c'est tout : aucune blessure, aucune plaie, aucune fracture des côtes. Juste le souffle coupé pendant quelques instants. (Morte de rire). D'ailleurs, quelques heures plus tard, Michel éventre un ours d'un seul coup de couteau ! Nadia avait bien tiré deux balles sur l'animal qui l'attaquait, mais bien sûr, en le touchant à peine. Heureusement que Michel était là. (Plus fort que Zorro et Rahan réunis).
Petit aperçu de l'énormité des situations avec l'extrait suivant :
« Michel Strogoff n'était pas, n'avait jamais été aveugle. Un phénomène purement humain, à la fois moral et physique, avait neutralisé l'action de la lame incandescente que l'exécuteur de Féolar avait fait passer devant ses yeux. On se rappelle qu'au moment du supplice, Marta Strogoff était là, tendant les mains vers son fils. Michel Strogoff la regardait comme un fils peut regarder sa mère, quand c'est pour la dernière fois. Remontant à flots de son coeur à ses yeux, des larmes, que sa fierté essayait en vain de retenir, s'étaient amassées sous ses paupières et, en se volatilisant sur la cornée, lui avaient sauvé la vue. La couche de vapeur formée par ses larmes, s'interposant entre le sabre ardent et ses prunelles, avait suffi à annihiler l'action de la chaleur. »
Le troisième point négatif de ce roman, mais pas le moindre, c'est la stupidité des dialogues :  
Ainsi tu passeras quand même ?
Je passerai, ou l'on me tuera.
J'ai besoin que tu vives !
Je vivrais et je passerai, répondit Michel Strogoff.
Pour conclure, si vous avez gardé la fraicheur et la naïveté de vos 8 ans, ce roman, aux nombreux personnages manichéens et stéréotypés pourra vous plaire, sinon tournez vous plutôt vers les romans d'Hector Malot tel que Sans famille, qui malgré son côté « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » et sa fin heureuse, fait preuve de bien plus de vraisemblance.

Jules Verne a bercé mon adolescence tout comme Hergé. Michel Strogoff ne faisait pas partie de mes lectures. Je n'ai pas été déçu. L'auteur nous embarque dans un voyage épique avec des seconds rôles attachants, si je puis dire, tellement cette histoire est cinématographique. Un véritable road movie. Il faut reconnaître que certains propos sur les " races " peuvent écorcher les yeux des lecteurs du XXI° siècle. Mr Verne vivait pleinement dans son époque et n'était en rien différent de ces contemporains. Si on passe ces malheureux descriptifs ethniques; le tout reste une grande aventure aux multiples rebondissements. En revanche, je doute que les adolescents actuels soient littéralement conquis.
Me concernant sortie de l'adolescence, il y a peu à 60 ans " je trouve ça trop bien ".

Mon premier jules verne et en version intégrale pour ne rien perdre de l'histoire. Dans l'ensemble, j'ai aimé, c'est rythmé et palpitant, mais je regrette les trop nombreuses descriptions des costumes et des paysages, et l'accumulation de noms de villes et villages russes qui se ressemblent et dans lequel je me suis parfois perdue