J'ai découvert ce livre un peu par hasard sur un lieu de villégiature. Je pensais avoir entre les mains un polar breton, c'est en tout cas ce que je recherchais car il était classé dans la bibliothèque avec tout un tas de polar régionaux. Mon propriétaire étant visiblement comme moi amateur de roman policier mais aussi de polar se passant dans ses terres armoricaines. le bouquin avait l'air d'avoir déjà vécu plusieurs vies vues sans état. le titre lui aussi semblait intriguant. « The Michelangelo Code » ! Ne me dites pas que ça ne vous a pas fait tout de suite penser à un autre titre célèbre avec aussi un peintre du Cinquecento . Et bien vous auriez eu raison car ce titre est bel et bien un hommage que l'auteur à voulu rendre à
Dan Brown et son «
Da Vinci Code ».
L'auteur ou devrais-je dire les auteurs car sous le pseudonyme de
Daniel Veyblins, choisi en hommage admiratif à
Dan Brown, se cachent deux amis : un Britannique, conservateur-adjoint des collections royales, retiré en Bretagne, qui souhaite garder l'anonymat et un franco-breton, Yves-Marie Blandin, ancien sous-bibliothécaire de la ville de Beauvais (Oise), qui vit dans son Trégor natal. Je disais donc l'auteur met en scène un jeune lyonnais qui sait qu'il est homosexuel depuis ses 14 ans mais qui refuse sa sexualité par conviction religieuse. Un jeune homme tiraillé qui va finir par s'accepter mais surtout qui va découvrir en Bretagne des manuscrits du XVIII e siècle de
Nicolas Mathieu. Il va aussi se découvrir dans ces années 80 où tout semble permis.
Ecrit sous forme de journal intime et de roman épistolaire, ce polar nous conte les angoisses et les bonheurs simple d'un homme érudit qui a du mal à vivre avec son temps. Cet homme c'est Paul Petitpois, historien de son état. Et en voulant adapter pour la télévision le fruit de ses recherches, il va se retrouver malgré lui impliqué dans un meurtre peu banal alors qu'il séjourné à Londres.
A travers Paul c'est aussi les années 80 que l'on revit.
Un polar teinté de réalisme, sans doute aussi d'une grande part biographique, un polar parfois érudit, parfois fantastique ou fiction et réalité s'entremêlent plutôt habillement. Une drôle de découverte. Un court roman surprenant
Je sais qu'une suite existe, je vais m'empresser de me la procurer afin de comprendre pourquoi ce titre « The Michelangelo Code » et son rapport avec la chapelle sixtine….
A suivre donc !
Lien :
https://collectifpolar.com