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sur 892 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Max est boxer pro et chauffeur du maire de la ville qui lui a offert ce poste quand il était au creux de la vague. Laura, sa fille, étant de retour dans la ville, il sollicite son patron pour que celui-ci lui trouve un logement. Le Bars rencontre la trop jolie Laura, lui trouve un studio, un travail moyennant quelques privautés.
J'ai trouvé le parallèle entre un fait divers concernant un ministre en exercice assez gros. L'un est maire d'une ville bretonne, l'autre de Tourcoing ; Laura a fait des photos de charme, l'autre a été escort-girl…Pour autant, le cheminement de l'emprise de le bars sur laura est bien mené nous aidant à comprendre l'incapacité de celle-ci à réagir.
Le style Tanguy Viel m'a surprise. Les phrases sont comme déstructurées, commençant souvent par « et », elle sont très longues, syncopées et m'ont d'abord gênée au point que je suis revenue très souvent en arrière pour relire certains passages ayant perdu le fil en route. Et puis, le pli a pris et j'ai fini par apprécier ce style inhabituel.

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Une jeune fille, Laura, 20 ans, dépose plainte dans une gendarmerie.
Laura est revenue dans sa ville natale, une commune bretonne battue par les vents et les grandes marées. Elle y a retrouvé son père, Max le Corre, une ancienne gloire de la boxe et désormais chauffeur pour le maire de la ville, Quentin le Bars. Alors quand Laura cherche un logement, Max n'hésite pas à demander un petit coup de pouce au maire pour sa fille.

J'avais découvert Tanguy Viel avec son excellent roman « Article 353 du code pénal » et je retrouve dans « La fille qu'on appelle » tout ce qui m'avait séduite. Un récit habile, dans un style très littéraire, mettant en avant quelques personnages autour d'une intrigue, je dirais banale, mais donnant à voir les drames quotidiens de la vie. Tanguy Viel aime parler des « petites gens » et il est toujours question de lutte des classes chez lui. Dans ce dernier roman, il aborde des thématiques ô combien devenues actuelles : le harcèlement sexuel, le viol, l'emprise, l'abus de pouvoir, le consentement.
Le maire, le directeur du casino, l'ancien boxeur, la jeune fille. Loin de la caricature, ces personnages sont avant tout symboliques. Car oui, tous les maires ne sont pas d'affreux violeurs et tous les directeurs de casino ne sont pas des proxénètes. Certes, non. Mais Quentin le Bars et Franck le Bellec représentent ce genre de personnes qui, une fois le pouvoir en main, abusent et corrompent tout ce qu'ils touchent. Et y parviennent aisément face à des gens qu'ils fascinent ou effraient de par leur situation sociale et publique.
Tanguy Viel aime faire parler ses personnages et si ici il les suit d'un point de vue extérieur, il tente d'être le plus juste possible pour parler des thématiques citées plus haut. Ainsi, malgré une apparente simplicité du récit, le propos est toujours fin, le rythme très délicat. Les phrases, très longues, parfois laissées en suspens, insistent sur l'ambiguïté de la situation initiale et montrent surtout qu'avant la domination physique s'instaure une emprise psychologique qui, à décrire, est de l'ordre de l'indicible.
Toute la mécanique de l'emprise et de l'abus de pouvoir est ainsi illustrée dans ce court roman, ainsi que toute la difficulté à la prouver pour la victime. Il y a surtout quelque chose d'assez inédit chez cette fille qui explique à deux jeunes hommes incrédules ce que c'est d'être une fille, d'être en galère et de tomber entre les pattes d'un homme de pouvoir.

Si pour moi l'intrigue aurait pu être plus poussée, le style de Tanguy Viel est un des plus brillants de la littérature française actuelle. Ce roman en est encore un bel exemple.
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****

Max le Corre vit comme sur un ring de boxe : il reçoit des coups autant qu'il en donne. Chauffeur pour le maire de la ville, il n'hésite pas à lui demander d'aider sa fille, de retour après plusieurs années loin de lui. Il ne sait pas qu'il vient de déclencher un séisme, et que ce combat sera le dernier…

Avec son écriture particulière, incisive, directe, essentielle, Tanguy Viel nous entraîne ici dans une histoire tristement d'actualité. Abus de pouvoir, emprise, sexe, politique… Mais Tanguy Viel a son univers, sa façon bien à lui de dépeindre une ambiance, des personnages.

Comme sur un ring de boxe, terrain connu de Max, on commence par s'échauffer. Une plongée dans cette petite ville de province, en bord de mer se dessine. Puis on fait connaissance avec les adversaires.
Max, ancien boxeur, a connu des jours sombres. Il est devenu le chauffeur de le Bars, maire de la ville. Ce dernier, aux ambitions démesurées, ne rêve que de Paris et ses ministères. Tout aurait pu continuer ainsi, sans amitié réelle ni haine cachée…

Mais Laura, la fille de Max, revient vivre auprès de lui. Elle est jeune, belle, mystérieuse et porte dans son ombre un passé sulfureux. Il n'en faut pas plus à Le Bars pour jeté son dévolu sur cette proie facile.
Sans défense, Laura ne cherchera pas à lutter. Elle est totalement enveloppée dans cette emprise, avec un sentiment à la fois de dégoût mais aussi de fierté. Comment démêler ce qu'elle croit devoir faire, ce qu'elle pense être bien ou juste et ce qu'elle aurait du refuser, rejeter dès le départ…

Quand le combat est lancé, personne ne peut plus reculer. Chacun donne des coups, avec ses propres armes, et chacun en reçoit, avec plus ou moins de courage…

Nous sommes spectateurs de ce match, de cette injustice, de cette manipulation… Mis KO, nous soutenons le perdant, nous le félicitons en silence de sa force et de sa détermination… Et nous condamnons le prédateur…
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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J'ai beaucoup aimé ce livre, qui ne peut que nous toucher par sa thématique actuelle et trop peu dénoncée encore. La lecture faite par Marie du Bled est très convaincante, le ton est juste pour donner vie à Laura, ou même aux protagonistes masculins. On entre tout de suite dans le récit. L'écriture poétique de l'auteur se prête parfaitement à la forme audio et une fois de plus, j'ai passé un excellent moment grâce à Audiolib que je remercie pour leur confiance.

Max, un ancien champion de France de boxe va tenter un dernier combat à quarante ans, mais dans sa vie de tous les jours, il est le chauffeur du maire Quentin le Bars, quarante-huit ans et beaucoup d'ambition. Sa fille Laura revient s'installer chez lui et tout naturellement il demande à son patron s'il ne pourrait pas appuyer sa demande à l'office du logement de la ville. le maire accepte de la recevoir et la trouve immédiatement à son goût, il lui trouve un logement et un emploi au casino de la ville, comme hôtesse. Ainsi il pourra la voir et coucher avec elle quand il le voudra. Laura ne dit jamais non, ne sachant pas ce qu'elle veut vraiment, jusqu'au jour où le maire devenu ministre lui manque vraiment de respect, alors elle se réveille et va déposer plainte contre lui. La conclusion du livre est peu vraisemblable, contrairement au reste de l'intrigue.

Il ne s'agit pas de violences sexuelles, il ne la viole pas, elle ne dit jamais non, mais plutôt d'une emprise dont elle aura peine à sortir. L'homme est puissant et charismatique, il sait donner le change et séduire, même si en réalité les préoccupations des « gens » comme il dit sont bien éloignées des siennes, il utilise les autres pour ses intérêts publics ou très privés, ce qui en fait un homme très cynique sous de belles apparences. Il domine aussi Franck le patron du casino, l'obligeant à engager Laura, ce qu'il ne voulait pas en tant qu'ancien manager et ami de son père. Il est présenté comme peu regardant sur la légalité, c'est en fait le seul personnage trop caricatural du roman. le maire le tient aussi sous son emprise et n'hésite pas à l'humilier publiquement pour se donner le beau rôle. Laura est souvent ambiguë, elle ne dit jamais non, sa relation avec le maire n'est pas placée sous le signe de la violence. Toutefois, lors de leur dernière rencontre, elle se sent humiliée et ravalée au rang d'objet, ce qui la pousse à déposer plainte contre lui. Son passage au commissariat est raconté entre les chapitres de son histoire. Les policiers sont très corrects, mais le procureur cherche tout de suite la faille pour ne retenir que l'infraction la plus légère pour le maire, de plus Laura sera rattrapée par son passé… et l'issue de la procédure sans surprise.

Ce livre dénonce les privilèges des riches et des puissants qui peuvent écraser les petits sans difficulté, la justice à deux vitesses. Son écriture est poétique et musicale, elle se prête très bien à la lecture à haute voix. C'est un livre percutant sans pleurnicherie qui ne peut que nous toucher. Laura est autant victime d'elle-même que du maire. Elle ne met pas de limite et se laisse vampiriser par cet homme charismatique et séduisant. Marque de pouvoir, il la tutoie et elle le vousoie, quand elle finit par comprendre qu'elle n'est qu'un objet sexuel, elle réagit enfin. Elle parle peu avec son père mais ils sont un lien très fort. le titre du livre est la traduction du mot « call girl ». Il nous parle de certaines pratiques qui ne devraient plus exister, mais sont malheureusement toujours actuelles, car les élus à qui ces faits coûtent très cher sont l'exception… et souvent seulement si la justice américaine s'en mêle. En Europe, il y a une certaine tolérance envers ce type d'abus et on essaie toujours de décréter que la victime est en partie responsable de ce qui lui arrive, comme Laura en fera l'amère expérience.

J'ai beaucoup aimé ce livre et je le recommande chaleureusement. Il est vraiment super en version audio, la langue s'y prêtant très bien.

#LaFillequonappelle #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Max le Corre, un boxeur qui a vécu ses heures de gloire il y a quelques années, décide de remonter sur les rings, lui qui se sent plus fort que jamais.
Véritable fierté pour sa ville et son maire dont il est également le chauffeur privé, il ga profiter de sa position pour quémander un logement pour sa gille Laura fraîchement rentrée au bercail...
Un homme politique assoiffé de pouvoir, un père qui envoie sa progéniture dans la gueule du loup, une jeune femme qui laisse la situation s'aggraver jusqu'à atteindre le point de non retour...Focus est fait ici sur l'emprise nocive de ces personnes bien décidées à arriver à ses fins et la difficulté et même l'impossibilité de leurs victimes à s'en détacher avant qu'il ne soit trop tard...
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Bon, et moi qui passe mon temps à râler parce que la plupart des textes, il faut bien le dire, ne sont pas « écrits », dans le sens où il n'y a plus vraiment de travail sur la forme (ah, le style!)... Ils sont lisibles, certes, mais ça s'arrête là. Donc, je beugle, m'époumone, vitupère, peste, grogne, geins et larmoie (allez, arrête, n'en fais pas trop quand même!) Mais ici, que nenni, nul besoin de se mettre dans tous ses états : une écriture, il y en a une (qu'on aime ou qu'on n'aime pas) mais elle est bien là. Je trouve d'ailleurs qu'il y a du Proust là-dedans, dans le côté « débordant » avec des phrases « grandes marées » et des vagues qui ratissent large, des mots qu'on ne contient plus et dont on devine la tempête, pleine de furie, qu'ils renferment… Une langue impétueuse donc, rageuse, frénétique, nerveuse, violente même. Bref, une langue qui est là, puissante, intense et qui creuse, fouille, pénètre, va au fond des êtres, jusque dans leur silence, au coeur de leurs blessures. Et il faut bien le dire, Tanguy Viel, avec cette langue-là, pourrait bien nous parler de n'importe quoi, qu'on marcherait, qu'on courrait même, emporté par sa prose.
Et pourtant.
Pourtant, (comme diraient mes gosses « tu pinailles tout le temps »), oui pourtant, j'ai eu l'impression malaisante (ils disent ça les kids) de relire un texte que j'avais déjà lu (une sorte d' « Article 353 du code pénal » bis) avec, dans le fond, les mêmes thématiques ( en vrac -et à la façon liste de courses-  : revanche sociale ; emprise ; puissants vs petits ; coupables vs victimes), la même forme (une audition), avec des personnages méchants (les dominants) et des gentils (les dominés) (tous assez caricaturaux d'ailleurs…) (oh, le boxeur, un peu gros, non ? -pas lui, hein, le procédé… ), une histoire platounette à la Simenon (dont on devine l'issue dès le début d'ailleurs…)
C'est juste dommage. J'aurais préféré qu'il aborde un sujet nouveau… Avec l'écriture qu'il a, il peut tout se permettre !
Qu'il en profite donc, tonnerre de Brest!
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Tanguy Viel est un très bon auteur selon moi.
On reconnaît très vite son style, très particulier.
L'histoire est banale, il s'agit d'une histoire d'emprise d'un homme politique influent sur une jeune fille. L'intrigue se passe dans une ville de bord de mer qui fait penser à Saint-Malo. Laure a 20 ans et revient auprès de son père Max le Corre. Comme elle cherche un logement, elle fait naturellement appel au maire de la ville qui est l'employeur de son père. Malgré elle, elle se retrouve sous l'emprise de celui-ci et aura du mal à ne pas accepter ses conditions. Lorsqu'elle décide de porter plainte pour agression, c'est trop tard et sa plainte ne sera pas reçue.
Une histoire sidérante, un style très fort.
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La Fille qu'on appelle
Editions de Minuit
Tanguy Viel
Sptembre 2021

Une fois n'est pas coutume, j'ai lu les pages gratuites que nous fournit l'éditeur, car j'étais impatient de voir si Tanguy Viel tenait toutes ses promesses. Tanguy Viel, c'est Tanguy Viel maintenant, ses longs monologues intérieurs, sa petite musique, sa poésie, ses métaphores, l'auteur sur qui on compte pour nous raconter des histoires scabreuses de sa voix un peu trainante, ténébreuse, s'arrêtant sur foule de choses, souvent riches, néanmoins fort active à nous décrire des ambiances locales, régionales qu'il connaît bien et à nous graver dans le marbre des portraits de gens de la vie plutôt ordinaire. Il restait à mon sens à nous convaincre sur la justesse de son propos, sur la hauteur et la clarté de son dessein pour pas moins atteindre une dimension supérieure dans le champ des grands littérateurs contemporains.

Après sa pause avec son essai Iceberg que j'ai aimé, je me suis dit qu'il n'était pas complètement satisfait de ses fictions, peut-être il manquait un peu de vraisemblance à ses récits, travaillant sur le mot, les effets de style plus que sur la petite musique qui lui plaît tant. Arriverait-il à dompter ses quelques absences, cette affectation plutôt qu'une patiente observation vérifiée, qui pêchent un peu dans ses écrits. Il me semble qu'il s'en donne les moyens ici et que ce livre va rencontrer un public large ; c'est tout le bien que je forme pour lui.

"..Cette veste de cuir noir qui laissait voir ses hanches, dessous la robe de laine un peu ajustée, le vent à peine qui en effleurait la maille quand elle tirait dessus."

Tout cela n'est évidemment que mon modeste avis.

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Le décor : une ville bretonne, son maire, son chauffeur Max par ailleurs boxeur sur le retour et Laura, la fille du chauffeur, une belle fille de 20 ans qui revient après avoir tenté sa chance dans le mannequinat. Max va demander à son patron s'il peut aider sa fille à trouver un appartement. Je vais faire mon possible dit le maire qui va devenir ministre (ça ne vous rappelle rien ?) et je pense que vous imaginez déjà la suite. Encore un livre sur le harcèlement sexuel, sur la question complexe du consentement me direz-vous ? Il y a ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien comme diraient certains… Les puissants d'un côté, ceux qui galèrent de l'autre, cela pourrait sembler un peu manichéen mais sous la plume de Tanguy Viel, c'est remarquable. Une prouesse de sensibilité et d'intelligence pour capter les mécanismes à l'oeuvre dans l'influence et la manipulation doublé d'une écriture magnifique, du travail d'orfèvre. Les rapports de domination sont analysés avec brio et l'on voit bien qu'à défaut de véritable consentement, l'on peut, par faiblesse consentir à une forme de soumission comme l'évoque Manon Garcia, philosophe féministe qui a particulièrement travaillé sur cette question du consentement.
Non mais dans quel monde on vit et que sont devenus les rapports homme/femme ? Est-ce que cela a toujours existé ou est-ce le reflet d'une époque ? Et où sont passés le romantisme, la séduction, la poésie ?
Au risque de me répéter : Remarquable !
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Consentement flou.

Max le Corre est une ancienne gloire locale de la boxe. Désormais il est le chauffeur du maire. Il a également une fille, Laura. C'est pourquoi il va demander de l'aide au maire pour lui trouver un logement.

Point d'illusions, point d'idéalisme dans ce roman. Tout n'est que cynisme. Un ancien boxeur devenu chauffeur du maire d'une ville portuaire de Bretagne, veut aider sa fille a trouver un logement. Quoi de mieux que de demander un coup de pouce à son influent employeur ? Très mauvaise idée. Laura en fera les frais.

En effet, celle-ci est belle, tellement belle qu'elle a fait la couverture, fort peu habillée, de magazines pour public averti. En plus, elle est jeune et naïve. Une proie idéale pour Quentin le Bars, maire de la ville. Laura incapable de dire non, va devenir un objet sexuel pour lui. le déclic n'interviendra que lorsqu'elle s'en rendra compte après l'avoir rejoint à Paris.

A partir de là, Laura déposera plainte. Plainte sur laquelle s'ouvre le roman. Toutefois de sérieux obstacles lui font face. Qui croira une ancienne mannequin dénudée face a l'édile local? Ce roman est une baffe. Il montre les jeux de pouvoirs dans une petite ville. Aucun espoir n'est à attendre. Tout n'est que corruption.

Je met néanmoins un petit bémol. J'ai trouvé que les personnages étaient très caricaturaux (le boxeur au grand coeur, le maire corrompu...), il y a certes une part de vérité, mais la réalité est plus nuancée. de plus, le style indirect de l'auteur, même s'il est très beau, implique que les personnages restent distants, d'où une difficulté à s'attacher à eux.

Au final, un bon roman sur une thématique d'actualité, même si les personnages sont caricaturaux.
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