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EAN : 9782917689196
Editions ActuSF (12/02/2010)
3.73/5   13 notes
Résumé :
QUEL rapport peut-il y avoir entre un chevalier médiéval livrant un duel au crépuscule, un attentat dans un fast-food, deux enfants errant dans une ville morte au bord d'un astroport désaffecté, un mort voué au rôle d'ange exterminateur et la révolte des minorités opprimées des U.S.A. ? Aucun, peut-être. Mais alors, d'où provient ce serpent qui écrase dans ses anneaux le corps pantelant des États-Unis ?
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un savant découvre une drogue qui permet de se projeter dans une pseudo- réalité. Une entreprise est créée autour de ce projet qui devient très vite florissante. Mais certains clients plongés dans la psudo-réalité commencent à mourir…

Nous retrouvons ici les débuts de la Grande Terreur primitive, dont peu d'éléments nous étaient donnés dans les romans composant Les futurs mystères de Paris. Les éléments principaux sont au coeur de ce récit : L'apparition des Talents, des archétypes, le début de la Grande Terreur qu'ont provoqué les premiers voyages dans la psychosphère.

Plusieurs fils narratifs s'entrecroisent, les fils du récit se lient et se délient rendant la compréhension difficile pour qui n'aurait pas connaissance de l'univers Histoire d'un futur créé par Roland C. Wagner.
Nous retrouvons les thèmes chers à l'auteur : les substances psychoactives, le rock. L'humour est moins présent que dans les romans du cycle Les Futurs Mystères de Paris.
Critique de l'american way of life, du capitalisme et de ses laissés pour compte, du cynisme des puissants ainsi que de leurs perversions, le serpent d'angoisse est un cri rageur pour des lendemains meilleurs, même si l'auteur n'a pas trop d'illusions sur cette possibilité. Approche jungienne de l'inconscient collectif, Roland C. Wagner nous en livre une très bonne allégorie.

Un des meilleurs romans du cycle Histoire d'un futur.
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Une nouvelle signée Roland C. Wagner, tout simplement.

Je crois que ce qui caractérise réellement les romans et les nouvelles de ROland C. Wagner, c'est tout simplement l'auteur. Certes, jusque là, je ne l'ai lu qu'une fois, dans Cette crédille qui nous ronge, mais le Serpent d'angoisse est écrit dans un style si différent mais en même temps, la patte de l'ateur si reconnaît si facilement.

Ainsi, on peut dire qu'on ne s'ennuie pas dans ses formats courts. Sous quelque chose, ici, qui a l'air extrêmement fouilli, se cache les réflexions de l'auteur sur l'identité d'une Nation, sur peut être la prochaine évolution de l'être humain : la conscience, l'imaginaire collectif. Ne me faites pas dire que nous n'en avions pas avant, c'est juste que, de la manière dont c'est traité ici, cela ne touche pas un folklore mais réellement une réalité virtuelle et parallèle. Ainsi, pour détruire un pays, il ne faudra plus détruire un peuple, et c'est peut être pas cela le signe d'une évolution.


Le Serpent d'angoisse, une menace réelle ou virtuelle ?

Et là, je me dis qu'il y a peut être des questions que je ne devrai pas poser car il est fort possible que vous attendiez une réponse de ma part... (je n'ai pas une vie facile vous savez...) Reprenons cette nouvelle, voulez vous ?

Nous avons ici des sauts de puce de points de vue de différentes personnes, ce qui est assez logique puisqu'on traite d'un monstre collectif (le serpent d'anfoisse) et d'un esprit collectif (The American Dream). Donc nous avons des points de vue de personnes différentes qui n'ont qu'un point en commun : la psychosphère, une réalité virtuelle où l'on peut réaliser toutes ses envies, tous ses fantasmes : le rêve américain. Or, des terroristes (veulent terrorriser, mais bien sûr) vuelent détruire l'Amérique par la guerre civile mais comme le rapport de force n'a pas l'air d'évoluer, ils s'attaquent à la psychosphère.

Par cette métaphore, Roland C. Wagner nous montre au travers de la destruction des Etats Unis que, pour le détruire, il faudra d'abord détruire le rêve américain car ce qui forme un pays, ce n'est pas le territoire mais l'image que les gens s'en font.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Livre un peu confus. Mais pas trop mal dans l'ensemble.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le racisme maladif des Amerikkains avait fini par tourner à la psychose. Trop de misérables dans les quartiers déshérités, trop de noirs, trop de drogués, trop d'homosexuels... Beaucoup trop de révolutionnaires potentiels et une violence omniprésente dont la montée semblait ne jamais vouloir finir. Les Wasps avaient pris peur, s'étaient mis à persécuter jusqu'aux catholiques. Nulle différence n'était plus admise. Les réactions hystériques face au SIDA, au début des années 80, avaient été les prémices d'un mouvement plus vaste, qui avait commencé par l'interdiction des pratiques sexuelles incompatibles avec la procréation. Puis le "châtiment divin" dont avaient parlé certains fanatiques avait été identifié et vaincu, et ces mêmes fanatiques en étaient arrivés à la conclusion qu'il leur fallait se faire justice eux-mêmes et se substituer à une divinité curieusement absente pour libérer les Etats-Unis de ceux qu'on n'appelait plus que les autres.
Mais toute répression appelle une réaction et les autres s'étaient rebellés, s'emparant de villes entières pour y instituer des micro-sociétés résolument non-capitalistes, allant de l'utopie façon Fournier à la dictature, qu'unissait un même slogan :
DESTROY THE AMERICAN DREAM !
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Le terroriste venait de sortir d'une cabine téléphonique et se dirigeait vers les escalators menant à la gare du R.E.R. Je devais l'arrêter. Je n'avais, en temps normal, rien contre le terrorisme, à condition qu'il fût purement intellectuel ou qu'il choisit ses victimes avec soin. Mais, cette fois-ci, il avait frappé stupidement, aveuglément.
Ceux dont les corps disloqués gisaient autour de moi n'étaient que des subalternes, des valets du système dont la mort n'avait aucune utilité. Même si je n'approuvais pas leur mode de vie et de pensée, je ne pouvais accepter qu'on les assassinât ainsi- d'autant plus que j'avais failli moi aussi y laisser ma peau. Dans tout mon être pulsait la haine.
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Le médecin se tourna vers le corps de Mareuil Dunbar. L’industriel n’escroquerait plus personne. En un sens, sa mort était l’application d’une forme particulière de justice. Le télépathe sauvage aurait pu choisir victime plus innocente. Dunbar, héros du capitalisme triomphant, avait érigé son empire sur les ruines de ceux de ses concurrents, sans se soucier des milliers de personnes réduites au chômage à la suite de l’effondrement de ces derniers. Son crime avait été celui de tous ses semblables : s’enrichir sans réfléchir – sans vouloir réfléchir ? – aux conséquences de cet enrichissement sur autrui.
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Il n’y avait pas de remède miracle. Les empires succédaient aux empires, les dictatures aux dictatures, les démocraties elles-mêmes renonçaient à l’équité et à la justice. Ce monde était gangrené, pourri de l’intérieur. Il n’y avait rien à faire pour l’empêcher de se désagréger dans le sang et le chaos.
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Osterberg nomma ce lieu la psychosphère, faute de mieux, et déposa le brevet du PR96 - rebaptisé " semen of gods " pour la circonstance -, tandis que Mankovicz, à l'esprit plus pratique, se chargeait de fonder la " Telepathic Trips Organisation, entreprise destinée à rentabiliser la découverte.
Les voyages télépathiques étaient nés.
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Vidéo de Roland C. Wagner

Zone Franche : Science-fiction et recherche en astrophysique : influences réciproques ? 4/4
avec Stephen Baxter, Roland C. Wagner, auteurs, Jean-Claude Dunyach, auteur et ingénieur aéronautique, Raphaël Granier de Cassagnac, auteur et physicien des particules et François Hammer, astrophysicien, chercheur au CNRS et fondateur du (GEPI) laboratoire Galaxies, Etoiles, Physique et Intrumentation de l'Observatoire de Paris-Meudon. Table ronde animée par Laurent Kandel. Traduction Sylvie Miller
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