Une nouvelle signée
Roland C. Wagner, tout simplement.
Je crois que ce qui caractérise réellement les romans et les nouvelles de
ROland C. Wagner, c'est tout simplement l'auteur. Certes, jusque là, je ne l'ai lu qu'une fois, dans
Cette crédille qui nous ronge, mais
le Serpent d'angoisse est écrit dans un style si différent mais en même temps, la patte de l'ateur si reconnaît si facilement.
Ainsi, on peut dire qu'on ne s'ennuie pas dans ses formats courts. Sous quelque chose, ici, qui a l'air extrêmement fouilli, se cache les réflexions de l'auteur sur l'identité d'une Nation, sur peut être la prochaine évolution de l'être humain : la conscience, l'imaginaire collectif. Ne me faites pas dire que nous n'en avions pas avant, c'est juste que, de la manière dont c'est traité ici, cela ne touche pas un folklore mais réellement une réalité virtuelle et parallèle. Ainsi, pour détruire un pays, il ne faudra plus détruire un peuple, et c'est peut être pas cela le signe d'une évolution.
Le Serpent d'angoisse, une menace réelle ou virtuelle ?
Et là, je me dis qu'il y a peut être des questions que je ne devrai pas poser car il est fort possible que vous attendiez une réponse de ma part... (je n'ai pas une vie facile vous savez...) Reprenons cette nouvelle, voulez vous ?
Nous avons ici des sauts de puce de points de vue de différentes personnes, ce qui est assez logique puisqu'on traite d'un monstre collectif (le serpent d'anfoisse) et d'un esprit collectif (The American Dream). Donc nous avons des points de vue de personnes différentes qui n'ont qu'un point en commun : la psychosphère, une réalité virtuelle où l'on peut réaliser toutes ses envies, tous ses fantasmes : le rêve américain. Or, des terroristes (veulent terrorriser, mais bien sûr) vuelent détruire l'Amérique par la guerre civile mais comme le rapport de force n'a pas l'air d'évoluer, ils s'attaquent à la psychosphère.
Par cette métaphore,
Roland C. Wagner nous montre au travers de la destruction des Etats Unis que, pour le détruire, il faudra d'abord détruire le rêve américain car ce qui forme un pays, ce n'est pas le territoire mais l'image que les gens s'en font.
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