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EAN : 9782352210573
334 pages
Guerin (01/05/2012)
3/5   1 notes
Résumé :
En relisant l'histoire de l'alpinisme avec le prisme des techniques, l'auteur met en perspectives les influences et rend lumineuses les évolutions... Un livre atypique et passionnant. Le livre qui forgera votre culture montagne ! Les alpinistes, le matériel, l'histoire, les coutumes... Rien ne manque. C'est en expert, guide et ingénieur, que Jean-Paul Walch initie le lecteur aux techniques de l'alpinisme et leurs évolutions. Le savez-vous ? - Quels forgerons de maté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Quel Capharnaüm ! J'ai lu ce livre rapidement et avec intérêt. Il m'a amusé par moments et j'y ai appris des choses (futiles pour la plupart). Mais c'est totalement désorganisé.
L'auteur, ancien grimpeur de haut niveau semble voir l'alpinisme comme un emboîtement de compétitions : germaniques contre les autres, français contre le reste du monde, parisiens contre chamoniards, XVIe arrondissement contre le VIIIe, haute bourgeoisie contre classes moyennes, CAF contre FSGT... En outre ce guide se concentre sur le massif du Mont Blanc (excluant même les aiguilles rouges de l'autre côté de la vallée), le reste (Cervin, Eiger, Yosemite... voire Himalaya) n'est considéré que comme préparation ou méritant tout juste une mention en passant. J'exagère un peu, mais ce n'est pas un guide historique de l'alpinisme.
En dix chapitres, nommés selon des sommets du massif, Jean-Paul Walch raconte les progrès des grimpeurs et de la technique, mais seul le dernier chapitre décrit en détail l'évolution du matériel (crampons et piolets). Les autres chapitres parlent du matériel et de l'entraînement mais ne constituent pas un guide technique de l'alpinisme.
A part son titre complètement injustifié, ce livre est écrit n'importe comment. Les chapitres sont classés par date, mais dans chaque partie il y a des retours en arrière permanents, l'auteur nous raconte parfois trois fois la même chose en dix pages, semble avoir oublié après une digression le fil de sa pensée... Au fond il veut trop en faire, parler de technique, d'entraînement, d'éthique, de volonté, de sociologie, retracer les petites querelles de ce petit monde et il nous y perd.
Quand à la hiérarchie des grimpeurs, c'est simple : Pierre Allain, grimpeur PARISIEN, était bien meilleur que tous les autres ou presque. Ignorer certains sommets permet de glisser vite sur d'autres grimpeurs d'exception, mais réussir à laisser autant dans l'ombre Walter Bonatti et Reinhold Messner demande une sacrée mauvaise foi. Armand Charlet est évoqué pour ses échecs dans les grandes Jorasses et son blocage des progrès techniques en glace, Gaston Rébuffat pour avoir plafonné au troisième degré lors de son passage à Fontainebleau, etc. Eh eh, je suis d'aussi mauvaise foi que lui !
Et pourtant, ancien bleausard et actuel cafiste et lecteur de récits de montagne, je me suis amusé à retrouver Lucien Devies, Yves Ballu et Sylvain Jouty, quitte à ce que ce soit à propose de querelles un peu ridicules.
Ceci n'est donc pas un guide pour débutants, mais c'est quand même un petit morceau d'histoire de l'alpinisme, que les passionnés de ce microcosme liront volontiers.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je faisais beaucoup de solo, prenant tous les risques afin de me sentir terriblement vivant. L'histoire a montré que la plupart des grimpeurs sont morts jeunes, ce qui coïncidait avec ma philosophie du No Future. Au lieu d'adopter l'approche romantique de l'escalade, partagée par les anglais, j'adoptais le pessimisme germanique, et son obsession de la catastrophe et de la mort, considérant que l’alpinisme est une guerre menée avec bravoure, ainsi qu'une expression nietzschéenne de la volonté de pouvoir.
Mark Twight
[Instead of abiding the romantic notion of climbing fostered by the English, I adopted Germanic pessimism, and a fixation on death or disaster. I treated alpinism as a battle fought using courage and a Neitzschean will to power.]

Page 281
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Pour la FSGT, le développement considérable de l'escalade, comme pratique autonome, distincte de l'alpinisme, est une évolution historique, propice à la démocratisation des sports verticaux. Elle oppose le champion d'escalade, sportif comme les autres, protégé par un équipement béton, à l'alpiniste surhomme, bravant la mort, qui avait été magnifié par la propagande nazie. Elle abhorre cet alpinisme héroïque, pratiqué pour la distinction qu'il procure à celui qui veut se situer au-dessus du commun des sportifs (l'ouvrage de Bourdieu date de 1979).
Page 241
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De même que Dülfer avait théorisé l'escalade en opposition, Harding fait la promotion du verrou de main (hand jam), le pouce renforçant la paume [le tout étant ainsi coincé dans une fissure], l'autre main tenant une cigarette.
Page 184
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