Dans cet album de la série Natacha, l'auteur se fait plaisir en revisitant ses classiques et notamment l'histoire de Robinson. Nos deux héros après un crash lié à un fou se trouvent perdus sur une île déserte et vont devoir survivre.
C'est l'occasion de dessiner une jeune femme de plus en plus suggestive au fur et à mesure des albums.
L'île n'est cependant pas totalement déserte... Ce qui ajoute un peu de piquant et suscite un déluge d'action et de flammes. Mais ces scènes d'actions se déroulent après la découverte des restes des premiers occupants : conquistadores ou soldats japonais de la dernière guerre.
La fin ressemble à une jour sans fin justement...
Bon album
Commenter  J’apprécie         80
Les aventures de Natacha ne brillent pas par leur vraisemblance. C'est toujours un peu, beaucoup, passionnément... capillo-tracté. On ne s'embarrasse pas de détails pour raconter une "bonne" histoire. On devine souvent un Walthéry hilare qui se fait d'abord plaisir à lui-même.
Ici, on a une Natacha en bikini ou soutien-gorge, échevelée, accompagnée d'un Walter hirsute et néanderthalien à souhait suite à un accident en mer. L'avion a sombré, les deux héros ont perdu de vue le reste de l'équipage et ils échouent sur une île déserte. La survie est au centre de leurs préocupations. Chasser, cueillir, pécher, faire du feu, se signaler aux bateaux de passage... le B.A BA du Robinson Crusoë. Walter y va même de quelques sous-entendus sur une union possible. La claque est inévitable.
Mais il apparaît vite qu'ils ne sont pas seuls. Un monstre rôde. L'exploration de l'île va alors leur réserver de sacrées surprises.
Le temps qui passe est un élément assez déterminant, mais il passe étrangement. Et quand on voit réapparaître à la fin le pyromane responsable du naufrage de l'avion, on a bouclé la boucle de l'invraisemblance ultime. Au final, un tome assez peu emballant, facile, ne creusant pas beaucoup et pauvre en intrigue. le dessin est de bon niveau, par contre, comme toujours. A raison d'une planche par semaine, et compte tenu du nombre de collaborateurs prestigieux dont bénéficie Walthéry (Will ou Wasterlain, entre autres), ce serait malheureux.
Commenter  J’apprécie         20
Cet album de Natacha est mouvementé avec beaucoup de péripéties. C'est un peu comme si Natacha l'hôtesse de l'air devenait Robinson Crusoë et que Walter devenait son vendredi. Il y a un moment où Walter sauve Natacha en lançant une lance qu'il a fabriqué lui-même avec du silex taillé, pour viser un serpent. Cette scène me fait toujours beaucoup rire, car elle très invraisemblable surtout quand on sait à quel point Walter est un être maladroit !!! Dans cette aventure on peut voir Natacha dans des tenues où on n'est pas habitué à la voir, et comme il n'y a pas de coiffeur sur l'île, et bien elle laisse pousser ses cheveux. Walter et Natacha deviennent un peu comme des êtres préhistoriques. Cet album est l'occasion d'apprendre plein de choses sur les oiseaux de mer grâce à Natacha qui est très savante sur le sur le sujet. Elle apprend à Walter que les frégates sont les plus adroits de tous les oiseaux de mer. Ils surveillent les autres oiseaux de haut, et quand ils voient que l'un d'entre eux a répéré une proie, ils foncent et lui enlève le poisson du bec.
Natacha et Walter doivent ensuite faire face à un monstre mystérieux et étrange, et doivent le combattre. Ce sont des passages où il y a beaucoup de suspense. Mais évidemment il y a aussi beaucoup d'humour comme toujours dans les aventures de Natacha.
Je trouve que cette aventure est mouvementée et pleine d'action mais ce n'est pas le plus réussi des albums selon moi.
Commenter  J’apprécie         10
Walthéry prend un malin plaisir, un crayon taquin et un art certain, pour nous offrir cette délicieuse hôtesse de l'air jolie à Croquer!
Le naufrage est l'agréable prétexte pour offrir une Natacha toujours plus pulpeuse et suggestive... ce dont ne bénéficie pas le pauvre Walter!
Commenter  J’apprécie         71
Tome à la "Robinson Crusoé" avec une Natacha en tenue sexy pour survivre à un naufrage (mentalité de son époque de création, j'imagine).
Commenter  J’apprécie         50
Walter : Le S.O.S. avec des pierres; le feu... J'ai vu ça dans un vieil album de B.D. "Buck Danny ! Pour se signaler, rien de tel; ça marche chaque fois.
Natacha ; Oui mais on nest pas dans une B.D. ici