Montage, tome 5

Un cinquième tome qui démarre avec la trahison de Taisei Suzuki, le professeur des deux fuyards, Miku et Yamato (dont le père est supposé être le coupable du vol des 300 millions de Yens plusieurs décennies auparavant). Il drogue leur café et détache leur prisonnier, le policier Sekiguchi, responsable de plusieurs meurtres déjà, dont celui d'Akira Shôji, un autre policier quelques années plus tôt.

Shôji avait été trouvé mourant par Miku et Yamato, et leur avait révélé la nature du père de Yamato. Les deux fuyards sont récupérés par l'agent de quartier Mizuhara, au flair assez improbable. Il est tombé amoureux de Natsumi Nakano, qui a aidé les fuyards et a un gros faible pour Yamato.

Ce tome 5 est alors centré sur Akira Shôji à travers l'enquête que va mener le trio composé de Miku, Yamato et Mizuhara. On découvre que Shôji était fort proche d'un ancien yakuza... qui n'est autre que le grand-père d'une charmant donzelle filiforme qui tombe derechef amoureuse de ce bénêt de Yamato qui ne compte pas en profiter. La vie est si mal faite, finalement.

En même temps, Sekiguchi se rapproche de la mère de Natsumi. Et on découvre aussi le lien entre le temps présent et 1968... Quelques personnages-clés de 1968 sont devenus de puissants notables en 2010...

Quelques fils se résolvent et d'autres apparaissent. le suspense est bon, même s'il est un peu plus capillo-tracté (autrement dit: tiré par les cheveux) que précédemment. Au terme de ce tome, on a clairement envie d'en savoir davantage.

Voici le cinquième tome de la série Montage, certaines intrigues commencent à se dénouer mais d'autres viennent s'ajouter faisant de ce manga un thriller haletant. Je trouve que le rythme est un peu moins soutenu que précédemment amis l'histoire n'en reste pas moins énigmatique et mystérieuse. La violence s'accentue de volume en volume, âmes sensibles s'abstenir car il y a des meurtres, du sang, beaucoup de sang...