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Baudouin Deville (Illustrateur)
EAN : 9782931105054
64 pages
Anspach (12/11/2021)
3.93/5   23 notes
Résumé :
1967. Devenue journaliste, Kathleen se rend à Paris pour un reportage. Une occasion pour profiter de la vie nocturne à Saint-Germain-des-Prés. Elle y fait la connaissance de Tom. Ils se reverront à Bruxelles et elle en tombera éperdument amoureuse. Le personnel du grand magasin Innovation, construit en partie par Victor Horta, à Bruxelles, se prépare à mettre à l'honneur des produits venus des USA lors d'une « Semaine Américaine ». Mais dans les rues, la contestatio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne suis pas un vase en cristal Val Saint-Lambert.
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Ce tome fait suite à Léopoldville 60 (paru en 2019) pour la chronologie de l'héroïne, et à Bruxelles 43 (2020) pour la chronologie de la parution des albums. Sa première édition date de 2021. Il a été réalisé par Patrick Weber pour le scénario, Baudouin Deville pour les dessins et l'encrage, Bérengère Marquebreucq pour la mise en lumière, c'est-à-dire la même équipe que celle des trois autres albums de la série.

1967, Ardenne belge par un bel après-midi de printemps, une Simca 1000 fonce à toute allure sur la route traversant la forêt. Elle franchit un Stop sans marquer l'arrêt et elle est alors prise en chasse par une voiture de police avec gyrophare en fonctionnement. le conducteur de la Simca accélère, mais négocie mal un virage et la voiture termine sa course contre un arbre, puis prend feu, les deux personnes à bord périssant dans l'incendie. Les deux policiers s'arrêtent et descendent de voiture : ils soupçonnent qu'il n'y avait pas que de l'essence dans cette voiture. À Paris sur les grands boulevards, à l'intérieur des célèbres magasins des Galeries Lafayette, Monique est en train de conseiller une cliente sur la couleur d'un ensemble, quand elle entend qu'on l'appelle. Il s'agit de sa copine Kathleen van Overstraeten qui est en train de faire des emplettes. Elles conviennent de e retrouver à onze heures pour la pause de Monique. En train de déguster son café, cette dernière explique qu'elle a effectivement un peu disparu. Après le Congo, tout a été compliqué : ses parents ont mal vécu leur retour en Belgique et sa mère a même traversé une profonde dépression. de son côté, elle se sentait mal aussi et elle voulait démarrer une nouvelle vie. Alors elle a décidé de tenter sa chance à Paris, aussi pour retrouver Célestin.

De son côté, Kathleen raconte qu'après le Congo et le pont aérien de rapatriement, elle a donné de nombreuses interviews et écrit quelques articles. Elle s'est prise au jeu : elle a repris ses études et passé l'examen, ce qui lui a permis de devenir une journaliste de radio de la Radio-Télévision belge. Elle est venue à Paris pour l'interview de madame Claude Pompidou, la femme du premier ministre. Monique l'invite à sortir dans un club à Saint Germain-des-Prés. le soir, elles s'y rendent en taxi en passant par la place de la Concorde et les Champs Élysées. Elles dansent sur la piste au son d'un groupe de jazz, tout en dégustant un Martini dry. Monique annonce à son ami qu'elle va revenir en Belgique, pour se rapprocher de ses parents qui commencent à vieillir. Kathleen lui confirme que sa mère travaille toujours au grand magasin de Bruxelles l'Innovation, qu'elle pourrait même travailler jusqu'à septante-huit ans. Un client au bar l'entend, se moque de sa manière de dire soixante-dix-huit. Un autre intervient pour le remettre à sa place. le ton monte et l'individu alcoolisé se retrouve à terre après avoir reçu un coup de poing. le défenseur se présente : il s'appelle Tom et est un pilote d'essai pour des marques d'automobiles, ou des propriétaires de belles mécaniques. Ils partagent un verre, puis les deux femmes rentrent chez elles en taxi. le lendemain matin, Kathleen croise Tom à la gare du Nord.

Le principe de la série réside dans la reconstitution historique d'une phase marquante de l'Histoire de la Belgique : l'Occupation en 1943, l'Exposition Universelle de 1958, l'évacuation de Léopoldville à l'occasion de l'indépendance du Congo belge en 1960. Ce nouveau tome reconstitue le drame du plus grand incendie en temps de paix en Belgique, ayant causé la mort de 251 personnes, et ayant fait 62 blessés. le bâtiment avait été conçu par Victor Horta (1861-1947), célèbre architecte, un des principaux acteurs de l'Art nouveau en Belgique. le roi Baudouin s'était rendu sur place l'après-midi même, ainsi que Lucien Cooremans, le bourgmestre de la ville, et le premier ministre Paul Vanden Boeynants. L'incendie a été couvert par le premier reportage de la RTBF en direct, et par un direct radio de quatorze heures, respectivement par Luc Beyer (1933-2018) et René Thierry (1932-2012). À la suite de ce drame, le gouvernement belge a décrété une journée de deuil national, et a conçu et promulgué de nouvelles lois en matière de sécurité incendie. Cet ouvrage se termine avec un dossier de neuf pages, illustré par des photographies : une petite histoire des grands magasins en Europe et en Belgique (une révolution du commerce), des temples du commerce à travers le monde (la date de l'ouverture des premiers grands magasins en France, Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, aux États-Unis), la conception et la construction du bâtiment de l'Innovation conçu par Horta, les faits de la catastrophe nationale, un entretien avec un psychologue expliquant qu'il rencontre aujourd'hui encore des gens marqués physiquement par l'incendie de l'Innovation.

Dès la première page, le lecteur sait dans quel genre de bande dessinée il s'aventure : de type ligne claire, avec une attention particulière portée à la reconstitution historique rigoureuse. Enfin, pas tout à fait la ligne claire historique car la mise en couleurs n'est pas faite à base d'aplats de couleurs unies, sans dégradé. D'ailleurs, le travail de Bérengère Marquebreucq n'est pas qualifié de mise en couleurs, mais de mise en lumière. Elle met à profit le potentiel quasi infini de l'infographie pour réaliser un rendu apparaissant comme très réaliste, tout en conservant une lisibilité maximale à chaque case. Elle se charge de figurer les ombres portées par des teintes plus foncées, de rehausser le relief de chaque surface en jouant sur les nuances d'une couleur, d'installer une ambiance lumineuse par séquence, en extérieur ou en intérieur, en fonction de l'heure du jour, de la nature de l'éclairage naturel ou artificiel. Elle ajoute des motifs imprimés, sous forme de trame, comme le motif de la moquette au sol dans le grand magasin, le capitonnage du comptoir dans la boîte de jazz, le motif d'un papier peint, les confettis tombant lors de la parade des majorettes, le motif d'un chemisier de Monique ou de celui de Jane Fonda, et bien sûr les effets spéciaux pour les flammes de l'incendie. Il est impressionnant que cette mise en couleurs riche et sophistiquée n'écrase pas les traits encrés, mais les complète.

Le scénariste mêle donc l'histoire personnelle de son héroïne à l'incendie de l'Innovation, avec une intrigue de type thriller. Il s'appuie beaucoup sur les dessins pour donner à voir l'époque et les lieux. le lecteur commence par remarquer les modèles de voiture : Simca 1000, Ford Mustang, DS, les camions, les véhicules de pompier, etc. Il ouvre grand les yeux lors de la virée à Paris : la place de la Concorde, les Champs Élysées. Puis à Bruxelles : boulevard Anspach et la Bourse, la Grand-Place (avec du stationnement), le palais du centenaire, le château où vivent le roi Baudouin et la reine Fabiola, maison de la radio, cathédrale Saint Michel et Gudule. C'est un vrai plaisir que de se projeter dans ces lieux si bien reconstitués, auprès de ces personnages aux tenues d'époque, et à l'intérieur du grand magasin l'Innovation où l'artiste dessine des cases d'après les images d'archives, insérées dans sa narration séquentielle, avec ses personnages, et des moments pour lesquels il n'existe pas de documents historiques, comme le repas dans le self-service, les secrétaires en train de travailler dans les bureaux administratifs de l'établissement, les vendeuses avec les clientes, etc.

En termes de reconstitution historique, le scénariste évoque à plusieurs reprises la place de la femme dans la société de l'époque et son émancipation progressive. Kathleen van Overstraeten n'est pas mariée et elle fréquente des hommes, un à la fois quand même. Elle travaille et mène une vie indépendante, envoyant promener l'inspecteur Stan Stout et son comportement paternaliste, ou encore les dragueurs lui rappelant que la place de la femme est aux fourneaux. D'un côté, ces remarques arrivent assez appuyées ; de l'autre, Kathleen croise d'autres femmes indépendantes qui travaillent et qui ont également pu fonder un foyer comme sa propre mère. Ce qui peut passer pour un artifice par moment s'appuie sur de solides fondations car les principaux personnages sont des femmes, sans complaisance, ni hypocrisie protectrice. le lecteur perçoit des caractères différents pour chaque personnage, par leurs actions et leurs paroles, sans que le scénariste n'ait besoin de recourir à des bulles de pensée. Kathleen est bien le personnage principal, sans être un personnage d'action, sans courir au-devant de chaque danger, sans mettre fin à des situations périlleuses par la force de ses poings. La narration reste dans une veine naturaliste, s'en tenant (presque) aux faits historiques, et Kathleen ne met pas fin à l'incendie, tout en évacuant miraculeusement les unes et les autres.

Pour autant, le récit ne s'apparente pas à un reportage : il est bien question de la vie de Kathleen au travers de son passage à Paris, d'une amourette, de sa relation avec sa mère, avec sa copine Monique, de sa carrière de journaliste. Weber y entremêle une intrigue de type roman, avec un groupuscule d'extrémistes anti-impérialisme américain. le lecteur le constate avec la course-poursuite en voiture de la scène d'ouverture, et dans le choix du scénariste de retenir la thèse de l'attentat pour l'origine de l'incendie. D'un côté, cette hypothèse n'a pas été prouvée au cours des trois années d'enquête pénale ; de l'autre, le lecteur peut y voir le choix d'une dynamique romanesque et une opportunité pour évoquer une autre facette de la société belge de l'époque.

La couverture promet une bande dessinée de type franco-belge traditionnelle, dans le registre Ligne Claire, et c'est exactement ça, avec des caractéristiques plus personnelles. La mise en couleur s'éloigne du dogme Ligne Claire pour une mise en lumière très sophistiquée qui vient compléter les traits encrés sans les supplanter. La reconstitution historique présente la même minutie que celle de Jacques Martin, avec une rigueur remarquable, et un clin d'oeil à un autre bédéiste historique apparaissant sur la couverture. le récit mêle le personnage récurrent, sa vie personnelle et la tragédie historique de l'incendie de l'Innovation, avec un fil narratif romanesque pour une lecture très agréable.
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Le drame, toujours très présent dans l'inconscient collectif belge, de l'incendie de l'Innovation en 1967 est au centre de cet album. Ce magasin s'étalant sur plusieurs étages gigantesques était l'emblême d'une certaine Belgique insouciante, comme les Galeries Lafayette peuvent l'être à Paris. le "réveil" suite à cette catastrophe fut rude et brutal. Pour faire bonne mesure, les auteurs ajoutent une dimension "attentat communiste anti-vietnam". Personnellement, je pense que le drame se suffisait à lui-même. Mais il fallait pouvoir rendre compte d'une piste (peu crédible, certes) évoquée à l'époque.

Côté graphique, on est dans la ligne claire belgo-belge. C'est sans surprise, ni bonne ni mauvaise. La mise en couleur, les détails, les bâtiments, les habitudes, tout cela est parfaitement rendu. Mention moins bien par contre pour les caricatures de personnes célèbres. En fait, c'est surtout Jane Fonda qui s'en tire mal... le malheur veut qu'elle figure dans les 3 dernières cases... dont une seule est réussie. Sinon, les édiles bruxellois, le premier ministre de l'époque avec sa pipe, tous ces personnages sont assez bien rendu.

Le bâtiment en lui-même était un pièce maîtresse de l'architecture Art Nouveau due à Victor Horta. Sans doute plus vraiment aux normes, avec un personnel pas du tout préparé à un tel événement, ce magasin a brûlé rapidement, enfermant des dizaines de clients, pour un bilan de 251 décès.

Côté scénario, c'est parfois un peu poussif. On allonge un peu la sauce pour tenir les 50 planches. On a plusieurs fois les mêmes scènes qui se reproduisent quand Kathleen interviewe les "anti-guerre" et un découpage des scènes un peu trop détaillé pour gagner de la place.

Cela reste une belle réalisation, un hommage aux victimes.
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Quelle bonne surprise que cet album ! 4ème d'une série qui prend comme point de départ des évènements marquants de l'histoire contemporaine belge, il met en scène une jeune femme féministe avant l'heure, Kathleen.

Ça se passe donc en 1967 à Bruxelles. A « L'Innovation » le grand magasin de la capitale, on prépare une quinzaine américaine sur fond de tensions liées à la guerre du Viet-Nam. Des manifestations ont lieu… on craint des représailles… le jour J, un incendie se déclare dans le magasin, s'en suivra ce qui restera comme une catastrophe nationale.

Le dessin ligne claire est parfait, les couleurs superbes, cet album a un doux parfum de nostalgie. Il me rappelle les bd que je lisais plus jeune (Ric Hochet ou Alix notamment) et restitue précisément le contexte de l'époque. Kathleen est un personnage attachant et le récit associe habilement la petite histoire dans la grande. Un cahier final vient d'ailleurs replacer l'évènement avec précision et ça rend le tout passionnant, même depuis la France !

Au final, un bel album de facture classique (dans le bon sens du terme) qui associe astucieusement un récit d'aventures dans un évènement marquant de l'identité belge !
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Ma deuxième et avant-dernière aventure avec Kathleen, éternelle amoureuse transie.
Après le film catastrophe, voici la bande dessinée du même genre, avec mise en place de quelques personnages repères, séquence haletante sur l'incendie qui a traumatisé la Belgique et retour à la vie normale. le découpage rythmé rend bien l'ampleur du sinistre dévorant le temple de la consommation.
La précision historique compense la faiblesse du scénario. le témoignage du fils d'une victime valorise un dossier d'une dizaine de pages comportant des articles sur la révolution des grands magasins, la patte de l'architecte Victor Horta, le déroulement du drame. Un page de crayonnés complète la partie la plus intéressante de cet Innovation 67.
J'ai déjà dit tout le bien de la ligne claire dans ma notice de Berlin 61.
Je me souviens d'avoir entendu des échos du drame à la radio. Dix-sept ans après, je devenais comme Kathleen, un journaliste de la grande maison RTB.
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. TRAGIQUE.

Avec Innovation 67 de @anspach, je découvre une sublime saga ainsi qu'une énorme tragédie.

Il faut savoir que cette bande dessinée est le 4e tome des aventures de Kathleen, mais il peut se lire indépendamment sans soucis. Cette jeune femme nous permet d'appréhender différents événements qui ont marqués l'histoire. Dans ce tome, on part direction Bruxelles en 1967. La quinzaine américaine se prépare au grand magasin de l'innovation. Un des plus grands centres commerciaux d'Europe s'apprête à vivre un drame sans précédent qui va marquer tout le pays.

Je n'avais jamais entendu parler de cet incident qui pourtant est atroce et vraiment récent. En quelques pages on flirt avec l'effroi de cette journée. Kathleen, au coeur de l'action, est confrontée à un terrible dilemme. Comment va t'elle gérer son métier avec ses propres valeurs ?

Vous connaissez cette saga ? J'ai très envie de découvrir la suite. Les graphismes sont extrêmement bien réalisés. On perçoit chaque actions comme si c'était du vécu. C'est prenant !

Vivement la prochaine parution. Il me tarde de retrouver Kathleen.
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critiques presse (5)
Auracan
18 janvier 2022
La ligne claire précise et élégante de Baudouin Deville participe évidemment au charme rétro de la série. Elle n'est pas prise en défaut dans ce quatrième opus et hormis les décors, les véhicules et les vêtements, quelques gros plan sur des objets estampillés 60's (micro, radio, téléphone, magnétophone...) contribuent à nous replonger aisément en cette période pas si lointaine.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
18 janvier 2022
Au final, Innovation 67 est un tome auto-conclusif contraint par son format. Le volume est lié par le ton populaire (bon enfant) des trois albums antérieurs, l’empêchant de véritablement porter son sujet. Dommage !
Lire la critique sur le site : BDGest
BulledEncre
07 janvier 2022
Le dessin est toujours aussi exceptionnel, de réalisme et de fidélité , et la qualité de « cet épisode » est encore au rdv. L’œuvre est aussi complétée d’un cahier historique qui ravira celles et ceux qui veulent aller plus loin. Un très bel album, qui nous laisse quelque peu sur notre faim mais qui mène avec talent écriture, histoire et fiction
Lire la critique sur le site : BulledEncre
LigneClaire
08 décembre 2021
Baudouin Deville est toujours au dessin ligne claire bien ancré de cette série qui marque à chaque album des points, en qualité, diversité et romanesque. […] Baudouin Deville est toujours au dessin ligne claire bien ancré de cette série qui marque à chaque album des points, en qualité, diversité et romanesque.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
15 novembre 2021
On devine que les aventures de Kathleen ne sont pas prêtes de s'arrêter, pour notre plus grand plaisir ! Rendez-vous donc au prochain épisode. En attendant, profitez de cette nouveauté que je ne saurais assez vous conseiller !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ce 13 mai 1967, une ambiance de fête règne pour le lancement de la quinzaine américaine à l'Innovation. Tous les employés de l'enseigne ont travaillé d'arrache-pied pour la préparer. Des artistes et une authentique troupe d'indiens navajos ont été recrutés à des fins d'animation pour les enfants. Rien ne semble venir troubler la réussite certaine de cet événement qui débute par une grande parade rue Neuve. Des majorettes défilent.la plupart d'entre elles sont des employées du magasin.
Commenter  J’apprécie          50
Les fumées envahissent progressivement toute la cafétéria. Le feu se propage à toute vitesse et gagne les différents étages, profitant des nombreux matériaux inflammables. À l'extérieur, on s'affaire et des corps de pompiers supplémentaires arrivent en fort sur le lieu du sinistre. Une foule commence à s'agglutiner sur les boulevards, créant des embouteillages massifs.
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Ce n'est pas parce qu'on achète un aspirateur américain, que l'on soutient la guerre au Viêtnam. Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?
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Depuis mercredi, la rue Neuve est souillée par un drapeau yankee sur la façade de l'Innovation. Une quinzaine de propagande, soi-disant commerciale, organisée par la direction même du magasin est prévue pour redorer le blason passablement terni des impérialistes américains.
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Je te laisse cultiver tes certitudes de phallocrates, salut ! […] Je ne suis pas un vase en cristal Val Saint-Lambert.
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