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EAN : 9782841726028
384 pages
L’Atalante (22/08/2012)
3.93/5   22 notes
Résumé :
Deuxième partie du second tome de la série "La Couronne des esclaves", aussi connue sous le nom de "série de Torche".

Le Royaume de Torche est né. D’une planète colonie nommée Congo où trimaient les esclaves génétiques de la puissante firme Manpower, une alliance hétéroclite de combattants de la liberté, d’agents secrets et d’officiers spatiaux de plusieurs nations stellaires a permis de faire surgir une entité nouvelle libre et indépendante.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Comme à son habitude, L'atalante a séparé le roman de Weber et Flint pourtant publié un seul tome en VO, en deux.
C'est pénible, d'autant que le coût est lui aussi multiplié par deux. Quand on aime on ne compte pas, mais bon....

Ce nouvel opus dans l'univers d'Honor Harrington est la suite de la couronne des esclaves.
Il couvre une période plus grande qu'habituellement dans les romans de cet univers partant de la fin de Plaies d'honneur, dans le temps de Coûte que coûte et la fin se situe juste avant le début de En mission, tout en évoquant des faits survenus dans L'Ombre de Saganami. Ouf...

Donc, et pour résumer : La lecture de la couronne des esclaves est indispensable et ce roman DOIT être lu avant En mission (bien que ce roman soit paru en France avant), la lecture des autres romans de l'univers d'Honor Harrington n'est pas indispensable à la bonne compréhension du texte.

Pour les moins assidus, un petit lexique de tous les noms des personnages se trouve à la fin du roman, cela peut aider. Car le livre met en scène nombres de personnages du royaume de Torche, du système de Maya, d'Erewhon, du Théâtre Audubon, de l'alignement Mesan. sans compter les personnages Manticorien et Havrien. Bref, tous des noms familiers aux adeptes de l'univers d'Honor, mais au bout d'un moment, la tentation (bien involontaire) de s'embrouiller devient grande.

L'histoire donc : Zilwicki analyste chevronné des services secrets Manticorien, associé à Cachat, spécialiste de l'action directe et Barbouze du Havre, tous deux au service de Torche, royaume d'anciens esclaves vouant une haine féroce à Manpower société située dans le système Mesan, vont monter une opération d'infiltration sur Mesa dont les résultats seront ... pour le moins spectaculaires.

Encore un tome très bavard (peut être un peu trop), qui met en scène longuement les personnages au détriment parfois de l'action. Mais quand cette dernière arrive (tardivement, trop tardivement), dieux que c'est efficace.
Je dois avouer, et pourtant, qu'est ce que j'aime Weber, qu'on aimerait un peu moins de digression et un peu plus d'action, retrouver le côté percutant des premiers opus d'Honor Harrington, mais la série n'en prend pas le chemin. Enfin....

En conclusion : Une nouvelle histoire, trop bavarde, mais indispensable aux aficionados.
On attend maintenant la traduction de A Rising Thunder et l'écriture de Shadow of freedom.
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Un second livre qui est évidemment la suite directe du premier au vu de la détestable habitude de l'éditeur de fractionner les tomes en deux livres, une occasion de multiplier par ailleurs le prix par deux.
Nous attaquons donc le livre au chapitre 33 de l'édition originale, nos héros, alliés improbables, ont décidé de s'introduire en Mesa afin d'essayer de découvrir qui se trouve dissimulé derrière les actions de Manpower. Comme d'habitude l'auteur va nous emmener dans des séquences multiples mettant en scènes divers personnages, importants ou marginaux dans des lieux variés, cependant la majorité de l'action est centrée sur Mesa.


Nos maîtres espions Anton et Victor sous couverture essayent de trouver des pistes sur Mesa, un transfuge serait-il susceptible de les éclairer sur les motivations d'une mystérieuse organisation ?. Pendant ce temps l'Alignement Mesan recrute des anciens du SerSec havriens et leur fournit une flotte moderne afin d'attaquer Torche, Mais les intrigants de Maya, dont l'intérêt est de défendre le monde des ex-esclaves, eux aussi ne cesse de s'équiper - une occasion pour l'auteur de nous livrer en guise de final une bataille spatiale à sa manière.


Dans cette deuxième partie du livre l'humour du premier tome de la série réapparait, peut-être Eric Flint y a-t-il d'avantage participé. J'ai aussi trouvé le lexique des noms à la fin du livre bienvenu, mais nombre d'acronymes, noms de lieux, et autres, auraient été tout aussi appréciés - tout comme la présence de ce lexique dans le premier livre, j'ai une assez bonne mémoire qui me permet de suivre sans trop de problème, mais Weber passe d'un groupe de personnages mineurs à l'autre et parfois on se demande qui est qui ou quoi. Nous avons pris l'habitude du rythme assez lent des développements et arrivés à ce point nul doute que tous les lecteurs s'y sont fait … ou sont passé à autre chose.


Encore un livre que j'ai apprécié, d'autant que c'était enfin l'occasion d'apprendre quelque chose sur le mystérieux Alignement Mesan. Sitôt le livre terminé je suis repassé au douzième tome de la série principale …
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Salut les Babelionautes
Suite a la petite visite de nos deux supers espions a Honor Harrington dans le tome 1, l'infiltration qu'ils ont planifié de la planète Mesa va se concrétiser.
Aider en cela par le Clan Parmley dont on avait fait connaissance aussi dans le premier tome.
Mais les conspirations de Manpower vont continuer avec la préparation d'une attaque contre la planète Torche.
Je ne m'attendais pas a l'identité de ceux qui viendraient pour la défendre étant donné que Torche n'a pas encore de Spatiale.
En parallèle, les événements sur la planète Mesa, vont prendre une tournure chaotiques.
Dans leur fuite, Cachat et Zilwicki, vont extraire un transfuge dont les connaissances seront cruciales pour les Manticoriens.
Mais un incident mécanique sur le vaisseau qui les emportent loin de Mesa va leur faire perdre plusieurs mois pour retrouver l'espace de l'Empire Stellaire de Manticore.
Merci a Michel Pagel qui a eu le privilège de traduire ces titres faisant partis de la série parallèle à la Saga Harrington.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Vous pensiez vraiment que les Mesans - ou n'importe qui d'autre - laisseraient des explosifs nucléaires traîner dans la nature ?
- Un peu de silence tout le monde, demanda Anton. C'est … vraiment très délicat. »
Il entendit Victor prendre une inspiration soudaine - ce qui équivalait, pour quelqu'un d'autre, à crier : Mon Dieu ! La catastrophe est presque certaine ! Le Havrien savait quel expert son compagnon était en la matière. S'il admettait, lui, que le problème était … vraiment très délicat …
Les jeunes ne purent garder le silence complet. « Vous voulez dire … qu'ils peuvent savoir où ce truc se trouve ? chuchota Pritchard.
- À trois mètres près, normalement », dit Victor. Sa voix restait dépourvue d'inflexion. « À partir de là, ils ont plusieurs options, mais ils choisiront sans doute une des deux premières. »
Les yeux de Pritchard le fixaient, écarquillés et implorants. Le Havrien haussa les épaules.
« D'abord, ils peuvent envoyer un commando d'élite récupérer leur propriété, avec un tas de flingues très gros, très destructeurs et très efficaces. Assez pour … (son regard balaya le sous-sol) ma foi, pour passer à tous les murs ici-bas une bonne couche de peinture fraîche, bien égale. De la couleur dite, en langage populaire, STC. Sang, tripes et cervelle. » Il adressa un très léger sourire à son jeune public attentif. Ce n'était pas une expression agréable. « Ou bien ils peuvent faire péter la bombe. cette deuxième option est un peu radicale, c'est vrai, mais il est possible que ça ne les dérange pas trop. Surtout s'ils devinent qui s'est emparé de cette saloperie.
- J'ai dû mal me faire comprendre en disant que c'était vraiment très délicat », intervint Anton, contrarié.
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« C'est ma femme. Que cela te suffise. » Sa voix exprimait un ennui profond.
L'homme qui avait fait les avances initiales se cabra. « Dis donc, connard, tu … »
McRae, soudain, eut son pistolet à la main. Toujours assis, il logea une balle dans la poitrine de son interlocuteur. Comme ce dernier s'effondrait, il se leva d'un mouvement leste, aisé, et lui tira dans la tête. Deux fois. Puis il abattit le type de gauche et, enfin, celui de droite. Trois balles chacun. Une au milieu du torse, puis un doublé dans le crâne.
L'ensemble demanda à peu près trois secondes. Seule une de ses victimes eut le temps de porter la main à son arme, pas celui de la tirer. Quand ce fut terminé, le sol était couvert de sang et de cervelle, et la douzaine d'autres clients - eux-mêmes des durs - étaient choqués, blafards.
« Qu'est-ce que vous avez du mal à comprendre dans la phrase "c'est ma femme" ? » demanda le tueur. Il paraissait toujours s'ennuyer profondément.
« Ah, putain de bordel ! s'exclama Jurgen Dusk. Repasse moi ça, Chuanli. »
Il visionna l'enregistrement trois fois, cherchant … un détail qui ferait ressembler ce type à un être humain. Ou même à un sociopathe normal.
Rien.
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- Il est tout simplement impossible d'expliquer le comportement récent de Manpower à moins d'introduire dans l'équation d'importants facteurs non commerciaux. Ça vaut sans doute pour Jessyk et Technodyne, d'ailleurs, bien que nous n'en soyons pas encore sûrs. Mais, pour Manpower,, nous ne pas que la question se pose encore. Surtout quand on ajoute ces dernières données à celles que nous possédions déjà. une simple entreprise ne se conduirait pas d'avantage ainsi qu'un simple employé comme Ronald Allen. »
Havel se pencha en avant, planta les mains sur la table, gonfla les joues puis souffla. « Je veux bien être pendu.
- On le sera peut-être tous, dit Jeremy. Qu'est-ce qui se passe alors à votre avis ?
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Berry se posa la main sur la bouche pour retenir son rire. « Attends que je raconte ça à Hélène !
- J'aimerais mieux que tu t'en abstiennes. Et ça ne vaut pas le coup, de toute manière. cet ex-copain-là se classe bien près du bas de ma longue liste d'ex-copains dont je me souviens avec un chaleureux mépris. » Elle jeta un regard approbateur au Havrien. « Mais je n'ai plus de rancune, vu que Victor a fini par pulvériser ce fumier au pistolet à saguettes. »
L'intéressé eut un sourire poli, de la manière dont on sourit quand on est remercié d'un petit service rendu dans le passé. Tenir une porte sous la pluie, prêter une petite somme d'argent, massacrer un ex-amant, bref des attentions insignifiantes.
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