La Maison de l'Esprit d'or

C'est la première fois que je lis l'auteure Diane Wei Liang, de temps en temps, j'aime bien lire des romans qui ce passe ailleurs. Et cette fois-ci, on est en Chine, on suit la détective Mei même si elle ne peut l'appelée ainsi par les bureaucrate chinois. Pas que je n'ai pas aimé la plume de l'écrivaine, les personnages ne sont pas trop caricatural, ce qui est une bonne chose. La psychologie est un peu superficiel mais reste quand même intéressante. Par contre, la fin m'a déçue car j'aurais voulu un meilleur punch plus spectaculaire étant donné qu'on était en Chine. Une chose aussi, à la fin de ma lecture j'avais envie de manger un bon restaurant chinois. je ne sais pas pour vous, si vous aviez ce même feeling mais je n'ai cesser de penser aux mets apprêté durant ma lecture. Je vais peut-être réessayer l'auteur une prochaine fois car elle s'est placer c'est personnage dans l'intrigue ce qui manque surtout c'est quelques chapitres plus puncher afin de rendre le livre un peu plus palpitant.

C'est la troisieme -et a ce jour malheureusement ultime- enquete de la jeune, intelligente et jolie détective privée pékinoise Mei Wang. L'intrigue ne laisse pas un souvenir marquant mais, plus qu'un polar, c'est plutot une tranche de vie du Pékin moderne d'apres Tian'Anmen vu par les yeux d'une jeune pékinoise attachante. Mei est une fille ayant les deux pieds sur terre, courageuse et d'une grande indépendance d'esprit mais aussi tres seule dans une capitale chinoise moderne en pleine transformation, dans laquelle les nécessités de la survie matérielle pour beaucoup et la frénésie de l'enrichissement rapide pour certains laissent peu de place aux sentiments. J'ai particulierement aimé la fin de l'histoire, lorsque Mei doit choisir entre sa vie de chat sauvage de la grande ville de solitude et la cage dorée -que l'on devine tout aussi solitaire- du mariage avec un jeune cadre promis a la réussite matérielle.


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