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Josée Kamoun (Traducteur)
EAN : 9782020971812
420 pages
Seuil (02/04/2009)
3.78/5   83 notes
Résumé :
Par une tiède nuit de printemps, la porte-fenêtre à deux battants est ouverte. Le vieux docteur Friedrich serre son revolver dans son poing: il avait pourtant cru entendre un bruit... Mais de quel passé viendrait-il, ce visiteur nocturne. Animé de quelles intentions ? Will Friedrich, père de famille irréprochable, consultant auprès des plus grands laboratoires pharmaceutiques, fut jadis un jeune chercheur ambitieux. Avec la complicité de sa consœur Bunny Winton, méd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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C'est finalement une histoire de famille que l'auteur nous propose, avec un père psychologue, brillant chercheur qui veut découvrir le remède universel contre la dépression.
Il finira par le trouver ce remède miracle et un groupe de patients va en tester les effets.
L'un des membres de ce panel va particulièrement en retirer des effets bénéfiques : Casper, un surdoué quasiment autiste.
Mais ce médicament n'a-t-il pas des effets secondaires indésirables ? C'est là toute l'origine du thème traité dans ce livre.
Le style de l'auteur est simple et agréable, et avec beaucoup d'humour il nous pose de nombreuses questions, tout en réalisant quelques constats pleins de bon sens.
- Comment un psychologue qui a toujours réponse à tout se plante quand il est lui-même confronté à l'éducation de ses enfants ? Comme quoi les théories sont évidentes quand on les énonce, mais bien souvent moins simple à appliquer.
- Les psys peuvent faire du bien, mais ils peuvent également nuire, en particulier à leur famille.
- Comment réagir à la perte d'un enfant dans une famille ? Comment être le remplaçant de l'enfant mort ?
Cela nous met face à un enfant hanté par l'histoire de sa famille. Zach n'a jamais connu Casper, mais celui-ci est présent en permanence dans sa vie.
- Les remèdes à certains maux ne sont-ils pas des poisons pour notre santé. Ce qui nous ramène sur des débats actuels concernant la libéralisation de certaines drogues, utiles pour soulager, mais tellement dangereuses.

Sous couvert d'histoire romancée et d'humour, l'auteur nous livre une vraie réflexion sans donner de leçon. Doit-on choisir entre des générations de toxicomanes ou des génératiuons de névrosés sous traitement ?

Dire que j'ai failli ne pas lire ce livre, considérant à première vue que ce devait être une bluette sans importance ! J'ai vraiment bien fait d'insister.
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C'est un nouvel exemple de "grand roman américain" que ce "Pharmakon" (en VO), paru en 2008.

Will Friedrich est un obscur chercheur de Yale. En cette fin d'année 1951 il est toujours assistant non titulaire de psychologie, avec un salaire modeste, qui lui permet à peine de subvenir aux besoins de sa famille. C'est toutefois un assistant apprécié dans son domaine réduit des statistiques liées à la santé mentale.

Une conversation surprise dans un bar, menées par des collègues autrement plus huppés et fortunés que lui, va le mettre sur la voir d'une mystérieuse plante originaire de Nouvelle-Guinée, qui aurait le potentiel d'améliorer et même de guérir de nombreuses formes de souffrances psychiques.

La thématique principale de ce roman, avec une origine probablement autobiographique, tournera donc autour des drogues, licites ou illicites et de leurs effets contradictoires. Et des ravages qu'elles vont causer dans la famille Friedrich.

J'ai beaucoup pensé en le lisant à l'univers de John Irving. Cette famille Friedrich, Will et Nora les parents, les enfants Fiona, Lucy, Willy, Jack et Zachary, va connaître bien des tribulations au fil des décades qui suivent, jusqu'à la fin du siècle. Ces personnages contrastés sont particulièrement attachants, avec leurs défauts et leurs non-dits...





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Le narrateur de cette histoire assez terrifiante ( même si elle est tellement pleine d'humour que c'est un régal à lire.., mais l'auteur fait dire à son personnage qu'il n'a jamais perdu l'habitude de rire des choses qui lui donnent envie de pleurer..) s'appelle Zach. C'est le 5 ème enfant d'une famille américaine, et comme il le dit d'emblée, il doit sa naissance à un homme venu tuer son père. Son père n'est pas mort, mais son frère si. Ainsi que la collègue de son père.
Histoire terrifiante et tout à fait autobiographique. le père de Dirk Wittenborn, J.R Wittenborn ( j'ai vérifié..) était psycho-pharmacologue, il a mis au point en 1955 les premières échelles appliquées à la psychiatrie , l'objectif étant d'apprécier le changement symptomatique lors d'un traitement par psychotrope. Et l'histoire de l'assassinat par un psychotique n'ayant pas bien supporté, nous dirons, le traitement prescrit par sa collègue psychiatre lors d'une étude soit disant en double aveugle, est vraie également.

A partir de là, Dirk Wittenborn a écrit un roman, et à vrai dire on se moque un peu de ce qui est vrai ou non dans sa description des personnages et de leur parcours.. Mais certainement beaucoup quand on lit sa propre histoire!
Pourquoi était-il devenu psychologue, son père? Il n'y a rien, souvent, de moins anodin, que le choix d'un métier. On apprend très vite l'existence d'Homer, son frère aîné, et cette institution où sa mère avait expédié son premier né le lendemain du jour où le cadet était parti en fac. A l'époque, la psychiatrie était très interventionnelle et l'état dans lequel J.R rebaptisé Will Friedrich dans le roman, va retrouver son frère va décider de sa carrière:
"Le docteur Cotton se disposait à charcuter Homer et son intestin le lendemain même. Faire sortir son grand frère avant cette intervention coûta à Will tout l'argent qu'il devait consacrer à ses études... Il n'aurait pas su dire s'il était devenu psychologue pour soigner son frère ou pour pardonner à sa mère; ce qu'il savait, en revanche, c'est qu'il n'était parvenu ni à l'un ni à l'autre."

Et quand il repensait à cette période de choix:
"En cet instant précis, il pensait surtout à ce qui lui avait fait perdre la foi en la psychanalyse- cette exhumation des vieilles blessures, cette déconstruction des rêves, cette dissection des fantasmes et des choix de termes- à savoir que, après toutes ces années d'auto-analyse, il n'était pas plus heureux d'un iota. Epuisé, vidé de son énergie, se satisfaisant mal de passer sa vie à gratter ses propres croûtes, il aurait voulu guérir ses patients ,et non les écouter saigner. le saignement de sa propre tête lui suffisait amplement."

Et voilà, c'est parti. Parti pour un roman passionnant, drôle, très fin, dont le sujet de fond est finalement la drogue, légale ou non,la drogue et le bonheur sur mesure, à travers l'histoire de cette famille.
Le style évoque beaucoup John Irving, c'est construit de telle façon qu'on ne peut lâcher le livre avant la fin, il n'y a aucun jugement- c'est arrivé, point- et au contraire une grande tendresse pour tous les personnages auxquels , tous , on arrive à s'identifier sans aucune peine. Tous veulent le bonheur des autres, mais..
On sent que Dirk Wittenborn, après quelques passages houleux (" Il est difficile de penser à deux choses en même temps, surtout quand l'une des deux est: Suis-je fou?'), a longuement réfléchi à son histoire familiale , pour notre plus grand plaisir.

Et le roman se termine en refermant la boucle avec Will Friedrich devenu vieux:
"Fermant les yeux sur tout ce qui l'entourait pour ne garder que le souvenir de son frère perdu depuis si longtemps, respirant dans l'obscurité de leur enfance, il ressentit une impérieuse envie de pleurer. Il en connaissait les vertus thérapeutiques, il ne demandait pas mieux que d'y céder, mais ses yeux restaient secs. Privé de la réassurance qu'il pouvait encore pleurer, Friedrich se demanda si l'on pouvait prescrire des larmes sur ordonnance."
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Psy, chaos et psittacose

"Pharmakon" en grec signifie "Le remède et le poison". C'est le titre français de ce bon roman datant de 2008 d'un auteur que je ne connaissais pas.

Nous sommes dans un milieu universitaire que ne renierait pas Philip Roth dont l'ombre traîne quelque peu sur cette histoire. le jeune et ambitieux Will Friedrich, pharmacologue à Yale, se verrait bien être celui par qui la révolution viendra. Cette révolution est celle des molécules en ces années cinquante, qui pourraient bien à grands renforts de chimie enterrer mélancolie et angoisse. Avec le Dr. Winton ils tentent de mettre au point le bonheur sur ordonnance. N'est-ce pas là la fable de l'apprenti sorcier? Bonjour les effets secondaires.

A commencer par cette constatation qu'il n'est pas toujours très judicieux de trop désinhiber, notamment le jeune étudiant nommé Casper Padrak, déjà qu'un patronyme comme ça... Puis viennent les troubles de la propre famille du savant, surtout depuis qu'une inexpliquée invasion de perroquets colorés s'est abattue sur le jardin des Friedrich. A des degrés divers les cinq enfants auront à pâtir sérieusement des dérives laborantines de la hydresque découverte du Dr. Jekyll-Friedrich. Il faut dire qu'il a un pedigree, Will Friedrich, son frère Homer ayant été lui-même traité par la psychiatrie pour le moins musclée qui tenait lieu en ces temps pas si lointains d'universelle panacée. On suivra donc, sur quatre décennies, les aventures tragi-comiques de Friedrich et des siens, épouse, enfants, collègues et patients. Avec le conformisme de ceux qui se croient originaux les personnages traverseront crise d'humanitarisme, ambivalence sexuelle (ça doit être dans le cahier des charges de l'édition) comme tout un chacun, et dépendance à différents psychotropes, entendons par là supercame pour certains.

Plus de quarante années de la vie américaine sont ainsi passées au crible de l'analyse du romancier. J'ai évoqué Roth, les critiques que j'ai regardées après lecture parlent plus finement de John Irving. Dans ce monde de l'université, de l'efficacité, de la rentabilité, on finit pas s'effrayer un peu de cet aspect hyperpragmatique de l'Amérique. Juste avant que d'en comprendre la portée, à l'évidence universelle. Je conseille d'accompagner Will, sa femme Nora, ses enfants Fiona, Lucy, Willy et Zach, et leurs amis et connaissances, notamment Lazlo venu de loin à l'Est et qui a parfaitement saisi la règle du jeu. Il vaut mieux se joindre à eux tant ces gens bardés de diplômes s'infantilisent parfois, addicts à leurs addictions... Ensuite libre à vous d'y voir un remède ou un poison.
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Un gros chagrin, une déprime tenace, un manque de tonus, voire même une insomnie persistante, autant de raisons de se tourner vers la pharmacologie pour traiter nos symptômes . Mais si on s'en réfère à l'étymologie grecque du mot , le "pharmakon" cela peut être soit le remède, soit le poison (Circé l'enchanteresse et Médée l'empoisonneuse en savent d'ailleurs quelque chose...) et le thème principal du roman invite à s'interroger sur les dérives de la recherche médicale censée modifier les comportements humains.
Le talentueux (et ambitieux) Docteur Friedrich a vraiment envie d'offrir une meilleure vie à son épouse bien-aimée et à ses quatre enfants et il constate que son travail de psychologue ne lui permet pas de progresser bien vite dans la guérison de ses patients et d'atteindre une notoriété suffisante.
C'est pourquoi il lui vient l'idée de s'associer avec une jeune chercheuse chimiste pour mettre au point le remède miracle qui pourrait bien procurer le bonheur à ceux qui le testeront et lui offrir en retour un juteux bénéfice.
Jonglant avec les interdits liés à leurs fonctions universitaires , les deux acolytes commencent les essais cliniques sur un groupe test mais ont le tort d'inclure dans celui-ci un jeune homme, Casper, atteint d'une pathologie qui fait penser à une forme d'autisme asperger et qui est bien trop intelligent pour supporter les effets secondaires du traitement.
On peut évoquer une référence évidente à savoir "Des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes mais ici, le sujet de l'expérience réagit de manière ultra violente et ce n'est pas contre sa personne que la violence s'exerce...
Cet échec marquera durablement la vie de Friedrich qui poursuivra néanmoins d'autres travaux et connaîtra la reconnaissance universitaire qu'il espérait .
On le suit tout au long de sa vie dans son parcours personnel mais surtout dans ses relations avec ses enfants qui deviennent de plus en plus difficiles .
Qui a dit déjà que c'étaient les cordonniers les plus mal chaussés ? En ce qui concerne le Docteur Friedrich on peut dire qu'il multiplie les erreurs éducatives et que le sort de ses enfants est loin d'être enviable .
Plus que l'historique de la recherche pharmaceutique sur les médicaments régulateurs de l'humeur, c'est une vie de famille décortiquée sans indulgence qui est racontée pour le lecteur au fil des décennies.
L'auteur invite habilement à réfléchir sur l'évolution de la société qui conduit à traiter le malaise existentiel par l'ingérence de psychotropes tout en interdisant parallèlement les stupéfiants. Curieusement le texte fait peu de références à la psychanalyse et aux traitements psychologiques divers dont les américains sont pourtant si friands.
C'est bien la substance , quelle soit remède ou poison, qui conserve la première place pour le malheur de tous....
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
À présent, il se trouvait au bar du club des professeurs, s'étant prescrit une bière, et il s'appliquait à penser à « des choses agréables », comme aurait dit sa mère ; en d'autres termes, il tentait de se remonter le moral avant de reprendre le tram pour rentrer chez lui. Il se sentait contagieux. À l'écoute de lui-même sans être égocentrique, il ne voulait pas voir son humeur chagrine contaminer les siens.

Puisqu'il n'avait pas les moyens d'offrir ce qu'il aurait voulu à ses enfants, il allait leur fabriquer quelque chose qu'ils n'oublieraient pas de sitôt, un objet mémorable, un de ces souvenirs qu'il aurait bien voulu avoir lui-même. Il irait à la scierie, achèterait du bois, des clous, des petites charnières en laiton, de la colle, et il leur construirait une maison de poupée. Ce serait surtout un cadeau pour les filles, mais ses deux fils, deux et trois ans, étaient trop petits pour se sentir court-circuités ou émasculés par ce choix. Oui, une magnifique maison de poupée, à deux étages, avec des fenêtres assez vastes pour pouvoir y glisser une petite main, et des planchers amovibles, pour que sa progéniture perçoive les trois dimensions et développe sa représentation de l'espace.

Mais le docteur Friedrich n'avait pas construit la moitié de sa maison de poupée dans sa tête qu'il commença à la démolir : il voyait ses filles se la disputer le matin de Noël, son fils Jack s'étouffer avec l'un des petits arbres en plastique qu'il aurait plantés devant. Jack portait tout à la bouche, et la semaine précédente il avait

failli s'étrangler avec une bille d'agate.

Méditant toujours sur la boîte où il se trouvait enfermé lui-même, l'esprit du docteur abandonna la maison de poupée et tenta de tromper sa mélancolie en se construisant un avenir tout neuf. Rien ne l'empêchait de quitter Yale. Pourquoi ne pas exporter son doctorat de psychologie dans une branche où il paierait mieux : la publicité ?
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Casper aurait voulu se sentir un autre homme. Il avait attendu toute la journée et une partie de la nuit qu'une main chimique l'arrache au précipice. Il était redescendu du Géant, mais vivre avec la douleur, il s'y refusait. L'attente et l'espoir qui la sous-tendaient, mettaient du sel sur ses plaies, et l'épuisaient.
La première entrée de son journal à l'intention du docteur Friedrich fût datée du 17 mai, 13h130 ; elle disait : Aucun changement. Désespérance² = Absurdités3. Etre en vie fait l'effet d'une punition. Quand il eut mit le point sur le dernier i, il éteignit la lumière et se glissa sous les couvertures appelant de ses voeux un sommeil sans rêve.
Un chien aboya, une sirène fonça vers le crime en train de se commettre, et l'image de Nina allongée auprès de lui, le touchant de sa nudité, ses gouttières ayant rejoint ses vêtements sur le plancher, le fit bander et pleurer en même temps.
Il tenta de se changer les idées en regardant par la fenêtre dans la direction de ces constellations invisibles à l'oeil nu. Il se mit à penser à la masse manquante, sans en faire une affaire personnelle, mais une énigme qui le détourne de cette tristesse taraudante.
Il y avait un physicien de Princeton qui appelait cette masse de la "matière noire", et l'expression lui évoquait l'image d'étoiles entières, avec leurs systèmes, inexorablement happées par des ténèbres invisibles. Puis il s'imagina qu'il avait en lui de la matière noire, qui le faisait se recroqueviller sur lui-même, rétrécir de plus en plus, au point que son existence ne se mesurait plus qu'en termes de pertes.
Il ralluma la lumière, prit son stylo, et ajouta à sa première rubrique : Idées Noires. A la date du lendemain, on pouvait lire : Aucune amélioration. Ces deux mots résumaient l'échec du morceau de sucre, qui n'avait pas adouci le cours des soixante-douze heures suivantes.
Le cinquième jour, Casper redoutait tellement la dépression qui s'abattait sur lui à l'instant du réveil qu'il sauta à bas de son lit et se mit à courir à la salle de bains, au bout du couloir, comme s'il avait les ténèbres aux trousses. Il passa dix bonnes minutes sous la douche avant de se surprendre à chanter le refrain d'une chanson qu'il entendait pour la première fois.
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- Ces trucs-là, c'est très important pour les filles.
Surtout une fille comme Nina.
- Ca me fait plaisir."
Il était sincère.
" Tu es le premier mec qui l'ait draguée. La polio, les béquilles, tu vois, en général, les gars, c'est des gros connards dans mon genre, ils arrivent pas à dépasser ça."
- Elle était belle."
Casper sourit au souvenir de son visage, entrevu quand elle avait regard par-dessus son épaule, en montant en voiture.
"T'as de la chance, toi, t'as l'intelligence de voir ce qui compte pour de bon, l'intérieur des gens..."
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Sur le trajet, il se prit à méditer qu'il est difficile de savoir ce qu'on pense quand on ne sait pas ce qu'on ressent. A moins que ce ne soit l'inverse... Une seule certitude : l'incertitude.
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Il est difficile de penser à deux choses en même temps, surtout quand l'une des deux est: suis-je fou?
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