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EAN : 9782081395527
158 pages
Flammarion (04/01/2017)
3.1/5   10 notes
Résumé :
Elles sont deux, à deux moments très éloignés de l’existence. L’une, Grand-maman, s’éteint doucement dans une chambre d’hôpital. L’autre, Laura, est enceinte, pour l’heure dans le plus grand secret. Étrangement, elles vont faire la route ensemble et bientôt n’avoir qu’une seule attente : la compagnie de l’autre.
Entre les visites, les silences encombrés, les gestes retenus, elles s’apprivoisent et se mettent à nu. Il s’agit moins de transmission que d’offran... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est le premier roman de cette jeune auteur suisse.
Le roman se déroule dans la chambre d'hôpital de la grand-mère de Laura.
La grand-mère est mourante et Laura va lui raconter son séjour en Angleterre et le secret avec lequel elle est revenue. Ces aller-retours entre le voyage de Laura et l'immobilité d'un lit d'hôpital sont salutaires pour le lecteur.
L'écriture est assez fine, âpre et parfois étrange.
J'ai bien aimé ce livre, il y a quelque chose de sensible dans la relation de ces deux femmes qui rend vivant et attachant leur lien.
A suivre.
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Elles sont deux femmes à des moments différents de leur vie. La grand-mère est à l'hôpital. Elle perd parfois la tête et si des efforts sont encore faits, tout le monde sait qu'elle se dirige doucement vers la mort.

Sa petite fille Laura vient lui rendre visite. Lorsque sa grand-mère dort ou regarde sa série, elle repense à son été quelques temps plus tôt, en Angleterre, où elle a rencontré un homme avec qui elle a eu une aventure, et sa prof d'anglais, qui élève seule son fils.

Les pensées se lient et se délient, se mélangent et offrent un texte où il est difficile de plonger dedans. Si on peut être touché par ces deux femmes et leurs faiblesses, je n'ai pas réussi à m'y attacher vraiment et encore moins aux personnages secondaires. Il y a un effet poétique, mais qui je trouve, rajoute malheureusement une sorte de distance entre l'histoire et les lecteurs.

Je n'ai pas détesté ce roman, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable. J'ai déjà quasiment oublié la fin, mais pas l'impression, en refermant le livre, de me dire « bof, heureusement qu'il n'était pas trop long ». C'est dommage, car les sujets abordés sont intéressants, mais j'aurais aimé un peu plus de vie, de passion à travers l'écriture.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ?
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Vous avez lu le résumé : je crois que vous avez lu le livre.
Ne pas perdre de temps
Seul point fort c'est très court !
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Un peu trop "sans histoire" pour moi, mais heureusement pas très long. Et cette auteur écrit bien, donc même si c'est pas palpitant ça reste intéressant à lire.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il avait cette manière de cueillir les mots avant qu’ils soient mûrs puis de les jeter sans y prendre garde dans un panier déjà rempli. Il donnait de petites tapes à son chien, machinalement, et parlait avec le même rythme saccadé. J’essayais d’imaginer ce que je pouvais lui raconter. Je préparais des phrases dans ma tête et finalement, c’en était d’autres qui sortaient. Il avait l’air de ne rien préparer du tout. Il avait l’air de s’emmêler, de se laisser grignoter par la brise. Il disait, « l’horizon c’est bizarre, non ? Je suis sûr que si j’arrive un jour à le fixer assez longtemps, je le verrai gondoler. Des lignes si pures, ça ne peut pas exister ». Je regardais l’horizon et il me paraissait fragile.
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Je vais sur Facebook, je fais défiler les images de plages, de montagnes, de fêtes, de couples, de bébés, je lis un article sur ce que sont devenues les stars d’Alerte à Malibu, un autre sur la menace terroriste, et je me dis que personne ne poste de photos de ses grands-parents dans un lit d’hôpital.
Mon téléphone sonne, ça me fait sursauter, j’ai peur que ça te réveille et que je doive te trouver une occupation, remplir pour toi ce temps dépeuplé, mais tu ne bouges pas, seules tes lèvres émettent un son un peu plus fort, comme si un autre trou, plus gros, s’était soudainement formé sur le tuyau. C’est mon père, il a quelques minutes entre deux rendez-vous et s’est dit que ça faisait longtemps qu’il ne m’avait pas parlé. Je lui dis que je suis à ton chevet, il s’étonne, est-ce que je n’y étais pas déjà plusieurs fois la semaine dernière ?
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« C’est une Noire l’infirmière, elle me frotte le dos tellement fort que j’aurai bientôt plus de peau. Elle n’est pas très gentille, tu sais, un peu brusque comme ils sont parfois. Les autres infirmières sont gentilles mais elles ne me laissent pas dormir la nuit. Je préfère quand c’est un homme, tu as déjà rencontré Thibaut ? Laura, tu sais, ma voisine de chambre est partie. Elle n’est pas morte, hein, non, elle est rentrée chez elle, tu le crois ça ? Je ne lui aurais pas donné deux semaines à vivre quand elle est arrivée, elle bavait, tu sais, c’est terrible, ça. Elle sentait tu sais. Ça m’a fait penser à papa quand il rentrait d’avoir nourri les cochons. Je n’ai jamais pu m’habituer à cette odeur. Pourtant j’ai grandi dedans. Tu me promets de ne pas me laisser en arriver là ?
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La mer permet de faire le lien. Entre les lieux et les choses. Entre les gens. Les jours où il pleuvait, je traversais aussi la gare immense, je prenais le train qui dégurgitait ses passagers dans une marée vibrante, puis je marchais pendant des heures sur les galets. Il me fallait bien ça, le cri des mouettes et le vent, les gens qui parlent du temps qu’il fait comme s’ils ne l’avaient jamais évoqué avant et les fesses nues d’un plagiste exalté.
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L’hiver a déchaîné ses forces et la ville est soumise, blanche encore, grise jusqu’à ses lignes de fuite qui s’embrouillent. La symétrie des rues n’a plus de sens, les flocons s’emmêlent, le chaos du dehors et tes pieds qui frottent, frrr, frrr, frrr, frrr, le rythme est précis, je marche avec toi et je ne sais pas très bien où nous allons.
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