Cette femme me touche.
Ses mots, ses maux, qu'elle ose partager avec nous.
Difficile parfois d'être la fille "de" et quand le couple formé par les parents est un couple d'amoureux, il peut être difficile de trouver sa place d'enfant.
Difficile (et ici incomprehensible) de perdre son père dans un attentat et de partager le deuil avec une nation (comme si on denuait à l'enfant le droit de pleurer un père au profit de la liberté d expression).
Affreux de vivre la maladie de sa mère, la muse et la veuve, de la voir diminuer mais aussi de se voir happer dans la spirale infernale.
Alors il y a la fuite, dans toutes sortes d addiction. Elsa Wolinski se raconte : la drogue, les violences conjugales, l alcool, le sucre ...
Le monstre qui vit en elle pour remplir un vide, un vide terrible ... qu'elle aspire à remplir ou à dompter ...
Touchante jusqu'au bout cette lecture.
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Une note car il faut en donner une mais honnêtement je ne sais pas quoi en penser.. peut être avais je trop d'attentes sur celui ci, m'étais je fait trop d'idées quand au contenu du livre.
Je pensais lire un témoignage de sevrage, d'abstinence à l'alcool, a la nourriture, aux médicaments. C'est certainement ma faute, je me suis mal renseignée.
Mais, j'ai eu l'impression tout de même de lire quelque chose d'inachevé, littéralement un brouillon où l'on aposerai ses pensées en fin de journée pour s'alléger. C'était certainement le but recherché d'ailleurs.
Mais je n'ai trouvé aucune logique, aucune cohérence, on passait d'une idée a une autre pour revenir ensuite à la première.
Au fil des pages, on apprend quelques bribes de souvenirs d'enfance, douloureux pour certains, malaisant pour d'autres. On comprend que l'autrice cherche a accepter et a faire un deuil. Plusieurs mêmes.
Bref, j'ai lu ça rapidement, et j'ai trouvé ça décevant, sans saveur, sans émotion, pourtant la thématique reste intéressante.
Je serais curieuse d'avoir vos retours pour ceux/celles qui ont lu ce bouquin !
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Lu très rapidement… ce livre n'est sans doute pas du niveau de ce que Elsa Wolinski peut et sait écrire. Sans profondeur, écriture trop lisse et trop simple, je m'attendais à beaucoup mieux!
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J'avais pris ce livre en bibliothèque non en raison du nom de l'auteure mais parce qu'il avait été écrit pendant une période de retraite et de jeûne et que ce sujet m'intéresse ... Je lui attribue deux étoiles plutôt qu'une pour rendre hommage à la sincérité et l'énergie de Elsa Wolinski dont le chemin de vie mérite respect comme pour tout un chacun ... Par contre, tout un chacun ne fait pas un ouvrage de son expérience de vie et tant mieux, oserais-je dire ... Rien dans ce livre ne m'a retenue et je l'ai fini à la hâte, tout comme il semble avoir été écrit : une écriture sans tenue, même dans les tentatives d'insolence, une trame improvisée , peu de finesse introspective , au final.. Rien qui "fasse livre" , à mes yeux ... Un article dans une revue ou sur les réseaux sociaux aurait suffi et je m'étonne des critiques dithyrambiques de certains médias
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J'ai toujours cru que je n'y arriverais pas.
Que je ne tiendrais pas debout.
Est-ce que manger trop, manger mal, parler fort, respirer fort, rire fort, pleurer souvent, pleurer tout le temps, cela fait de moi quelqu'un de moins bien ?
Et s'il suffisait d'accepter tout ça ?
Accepter le trop.
Accepter I'hyperphagie.
Accepter mes faiblesses.
Accepter mes morts.
C'est peut-être ça, le reste de ma vie.
Être une grande personne, c’est peut-être arrêter de demander aux autres de faire ce que tu ne sais pas faire et de commencer à apprendre.
Être une grande personne, c’est peut-être se prendre en main et s’affronter dans la douleur comme dans le plaisir.
Être une grande personne, c’est régler des émotions enfouies.
Entreprendre, aller de l’avant, faire, avancer, oser.
Ne pas trop se regarder.
C’est reconnaître aussi que les épreuves sont salutaires.
Moi, je serais plutôt du genre à écrire à ceux qui reculent, à ceux qui se cachent, que c’est possible de réenchanter son monde.
Forger sa destinée et s’accrocher.
Je ne fais que ça, m’accrocher.
Descendre des marches n’empêche pas d’en remonter plusieurs.
C'est ma quête, cerner mon conflit intérieur.
Je l'attends. Je suis prête pour la bagarre.
Aucun changement ne peut se faire spontanément de l’intérieur, il faut une aide extérieure pour mettre fin à l’emprise. Nous permettre de nous dégager de cette relation aliénante afin de retrouver son existence propre. Et surtout, pour ne pas reproduire. Si je m’étais prise en main plus tôt, je n’aurais pas continué dans ma roue de hamster. C’est comme ça que je me sens, un hamster dans une cage, à reproduire sans cesse les mêmes erreurs. Tant qu’on ne se soigne pas, on reproduit.
« Une phrase de Wolinski me revient : « Quand on veut plaire à tout le monde et ne déplaire à personne, on risque de déplaire à tout le monde et de ne plaire à personne. »
Extrait de
À demain
Elsa Wolinski