Chôko et Masayuki se rapprochent progressivement dans ce second tome de Ma petite maîtresse, même si le jeune homme a encore du mal à faire la distinction avec la fillette qu'il servait autrefois. de nouveaux personnages entrent également en scène.
À l'instar du premier tome, c'est… brouillon. Confus. Et grotesque. Brouillon parce que les scènes s'enchaînent toujours trop vite, en tombant comme un cheveu sur la soupe. Confus parce que les personnages disent et font tout et son contraire en l'espace de trois pages (on est clairement au-delà de l'ambivalence, là…). Et grotesque parce que…
Bon, je suppose qu'il y a des gens à qui ce genre d'humour doit plaire, mais pour ma part, rappeler toutes les dix pages que l'héroïne est vierge et faire des allusions à la sexualité de manière générale, je passe mon tour. S'il y a quelques passages qui prêtent quand même à sourire (Masayuki qui veut abattre son intenable patron, par exemple), le reste est au mieux lourd, au pire gênant.
Et après Suo, c'est au tour de Makié d'endosser le rôle de la prétendante. Vous voyez Brigitte McBridge, l'éternelle amoureuse éconduite de Balthazar Picsou qui refuse de lâcher l'affaire ? C'est elle, en pire. Makié n'hésite pas à user de chantage et de menaces pour obliger Masayuki à l'épouser, pourtant c'est lui qui se fait sans cesse taxer de « harassement sexuel ». Oui, oui, « harassement ». D'ailleurs, ce tome est tellement plein de coquilles que j'ai cessé de compter au bout d'un moment.
Je lui mets quand même la moyenne parce qu'il a le mérite de se lire vite et que j'ai réussi à sourire à quelques reprises, mais c'est un manga qui vole bas. Très bas. Et qui a l'air de creuser. Une chose est sûre, désormais, je ne dépasserai pas le troisième tome.
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