Que dire à part que je suis une grande fan de mangas depuis le début des années 2000, lorsque l'expansion de ce genre a commencé… J'ai commencé l'aventure « mangas » avec les mangakas Yuu Watase et … la grande Kaori Yuki avec « Angel Sanctuary ». Cette dernière histoire m'avait extrêmement plu, car elle plonge dans un monde sombre et très gothique, un genre qui me plait beaucoup.
Avec la série « The Royal Doll Orchestra », elle nous offre encore une fois, une histoire sombre et sanglante qui a fait sa réputation. Et quelle originalité ! Elle revisite à sa manière la « contamination zombie », puisqu'ici, il s'agit de marionnettes. Il s'agit d'un virus qui contamine les humains par morsure ou le sang, ils se voient alors transformés en « guinols ». Il y a une transformation qui débute avec une fissure puis les articulations marquées comme les marionnettes suspendues par des fils. Kaori Yuki a souvent des idées originales et elle ne déroge pas à la règle avec cette saga.
Les deux premières parties s'intitulent « Ouverture pour marionnettes insomniaques ». L'Orchestre Royal composé de Rutile, Gwindel et Kahoku partent pour la ville de Toussaint, où le châtelain souhaite qu'ils jouent pour apaiser les habitants suite au drame qui est survenu dans cette ville. Ils font alors la connaissance du fils du châtelain, Elias qui a un caractère très affirmé. Rutile et sa bande sont vite convaincus que cette ville maudite cache un sombre secret. C'est avec l'aide de « l'oratio noire » que l'orchestre veut apaiser les âmes de cette ville. On se doute que ces trois musiciens cachent quelque chose d'étranges, car leurs apparences et des plus insolites et ils ne ressemblent pas vraiment à des musiciens dignes d'un orchestre royal. Que cachent-ils ?
Dans les deux dernières parties « le rossignol en captivité », l'orchestre royal désormais composé de Rutile, Kahoku, Gwindel et Elias arrivent dans le château de « Red Béryl » dont le maître des lieux est un certain Néphéline. le jeune tombe sous le charme de Rutile dont sa voix particulière le fait passer pour une femme. Rutile obnubilé par l'argent accepte donc de chanter pour lui dans son château. Seulement, une fois encore le lieu recèle un terrible secret dont la mère de Néphéline est le point central. Il également l'étrange personnage de Spinelle que l'on retrouvera dans la suite de la série, car son personnage a beaucoup de choses à nous offrir. D'ailleurs, Kaori Yuki nous dit que son apparence de cheveux bleus aux yeux rouges tient son nom de là comme la pierre précieuse le « spinelle ». le tome se termine sur un point d'interrogation concernant la reine Gemsilica
Concernant son coup de crayon, les traits des personnages sont toujours d'une finesse incroyable. Elle joue beaucoup avec le regard des personnages, tout est dans les yeux. Ses personnages masculins ont toujours au final un aspect androgyne. On reconnaît vraiment son coup de crayon très vite ! Ses personnages ont également un style vestimentaire très « royaux » certes, mais avec une touche gothique qui fait tout l'univers de la mangaka. Sur le point du scénario, le côté « horrifique » n'est pas très présent dans ce premier temps, mais connaissant son goût prononcé pour l'hémoglobine, on peut s'attendre à voir cela augmenter au fil des tomes !
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