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La Marquise de Pompadour tome 1 sur 2
EAN : 9782846331081
397 pages
AlterEdit (24/01/2006)
3.85/5   20 notes
Résumé :
Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse et obtient de lui la grâce d'un cerf.
Son cœur est alors conquis par le Bien Aimé, ce roi à qui on reproche déjà les fastes de la cour de Versailles et son insouciance vis à vis du peuple.
Ce même jour, Jeanne Poisson apprend qu'elle est la fille d'Armand de Tournehem et que sa mère est morte de désespoir.
A la suite d'un ignoble chantag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Roman de cape et d'épée dans la grande tradition, "La marquise de Pompadour" est le premier volet d'une saga qui en compte deux et qui se propose de retracer les débuts de la célèbre maîtresse de Louis XV alors qu'elle n'est encore qu'une obscure orpheline illégitime élevée par le couple Poisson.

Dans un style que je tiens pour plus enlevé que celui de Dumas, Michel Zévaco dépeint, tambours battants, les aventures de la belle et cultivée Jeanne-Antoinette, et noue une romance à tiroirs haute en couleurs, pour le plus grand plaisir du lecteur féru d'histoire de France et de romans à rebondissements.

Je souligne tout particulièrement l'humour qui accompagne le récit, notamment par le biais des personnages secondaires tels Crébillon et Noé Poisson, compagnons de boisson aussi bien que d'entreprise. Quant à la future marquise de Pompadour qui occupe ici le devant de la scène, si dans le présent tome elle s'affiche sous les traits quelque peu forcés d'une ingénue un peu cruche, il est à espérer qu'elle conquerra ses lettres de noblesse en même temps que le coeur du roi dans le suivant, au risque de perdre l'affection du lecteur au profit de personnages plus étoffés.


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Un bon moment de lecture où Michel Zévaco transpose des personnalités importantes de l'histoire dans le populaire et le plus souvent assaisonné d'un brin d'aventures, encore qu'on se situe au moment des capes et d'épées, de la gentilhommerie. Ici, il nous parle de la jeunesse de Jeanne poisson, cette jeune fille qui, à la première rencontre, tombe amoureuse du roi Louis XV, et vice versa mais cet amour qui fera de Jeanne Poisson la favorite du roi et qu'elle deviendra la marquise de Pompadour, va connaitre de sérieux moments de turbulence. Premier obstacle, Henri d'Étioles,un laid et hideux personnage, le cousin de Jeanne, lui demande en mariage, face à un refus de celle-ci, le cousin menace de manigancer une trahison autour des affaires de son père qui risquerait de lui couter l'échafaud...sans condition, Jeanne accepte de devenir madame d'Étioles pour sauver son père. Marchant main dans la main avec ce laid et hideux personnage sous l'étonnement de tout le monde, Jeanne n'est plus qu'une proie des évanouissements...

A l'instar du roi, plusieurs hommes rêvent de prendre la place de Henri d'Étioles...

ça se lit très vite, l'auteur fait intervenir plusieurs personnages de différentes natures que cela nous tient en haleine jusqu' à la fin!
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Quel plaisir de retrouver les ouvrages de Michel Zévaco !!! On retrouve avec plaisir un récit à la Dumas où la fiction et l'histoire sont mêlés.
Dans ce premier volume, on découvre comment Jeanne Poisson sera mariée contre son gré à un déplaisant personnage (M D'Etiole); elle devra affronter la cabale que monte sa propre famille pour qu'elle devienne la maîtresse du roi Louis XV; et on y croise des personnages aussi douteux que le Comte de Saint-Germain. Et on ne peut s'empêcher de la plaindre un peu, cette pauvre Jeanne, si seule parmi tous ces individus mal intentionnés. Heureusement, un preux chevalier énamouré veille sur elle...
Comme toujours, c'est bien raconté et plein de rebondissements. Un bon divertissement !
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J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de ce livre, les mots sont simples à comprendre d'ailleurs je le préfère de celui d'Alexandre dumas ne niant pas bien sur que ce dernier est un grand écrivain.
C'est l'histoire de Jeanne poisson qui a aimé son roi sans le voir
Malgré que Louis xv aimait trop les femmes pour se contenter d'une seule cette fois ci il est tombé raide amoureux de la jolie Jeanne
Je trouve Jeanne une personne égoïste en jouant avec le coeur du chevalier dassas en allant jusqu'à lui demander de faire un duel avec d'étoile malgré bien sûr que ce chevalier est très courageux et il n'y a eu aucun duel qu'il n'à pas gagné par agilité
Dans ce livre on va découvrir jack travaillant pour le compte du roi de Prusse jouant des tours pour empêcher la rencontre du roi avec Jeanne , il achète les gens et les manipule pour son compte malgré qu'il se passe pour le général des chretiens
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Ce roman, très fleur bleue, conte la vie telle qu'imaginée par Zévaco de la marquise de Pompadour ; il ne faut pas rechercher, ici, de vérité historique.
Les personnages sont sans surprises : les gentils sont remplis de bon sentiments, d'esprit chevaleresque, de droiture, ils réussissent par bonheur alors que les méchants font preuve d'ambition, d'arrivisme et succombent à leurs travers.
Les chapitres sont courts et l'auteur crée suffisamment de rebondissements pour nous maintenir en haleine tout au long de son récit plutôt agréable à lire.
La fin de l'histoire dans le tome 2 : "Le rival du roi".
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Il n’y a au monde qu’une chose de grave et d’inguérissable : c’est la mort ! Tout le reste peut et doit se guérir, même l’amour le plus vrai, le plus profond, comme celui que vous éprouvez !…
D’Assas secoua la tête avec une violence désespérée.
- Vous me parlez ainsi parce que vous n’avez jamais aimé ! dit-il.
Saint-Germain sourit…
- Qu’appelez-vous aimer ? dit-il avec une sorte de gravité plus poignante. Écoutez-moi. [...] Pour l’humanité dans son ensemble, l’amour est une forme de l’égoïsme. Un homme aime une femme. Cela veut dire qu’il la désire ; il en souhaite la possession ; il veut absolument que cette femme soit à lui et non à d’autres. Si elle est vénale, il l’achète comme un marbre, un objet de luxe quelconque. Si elle est honnête, il s’efforce de lui prouver qu’elle doit lui appartenir volontairement.
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Jeanne-Antoinette n’était pas ce qu’on appelle un caractère contemplatif. C’était un esprit éminemment actif. Or, l’activité de l’esprit, c’est de la curiosité sans cesse en éveil. C’est avec une prodigieuse facilité qu’elle s’assimilait les sensations les plus subtiles. Il y avait en elle une sorte de besoin de bataille qui s’était longtemps traduit par un véritable emportement à tout apprendre : musique, peinture, gravure, littérature, rien ne lui était indifférent ou étranger.
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Un roi désordonné, vicieux, c’est le malheur d’un royaume, ce sont les folles dépenses, ce sont les levées d’impôts, ce sont les émeutes, ce sont les guerres pour conquérir l’or nécessaire à satisfaire les insatiables maîtresses...
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- Sache que, sous peu, je me balancerai peut-être au bout d’une potence avec une cravache de chanvre autour du cou !…
Poisson se mit à pleurer. Crébillon saisit la main de son compagnon.
- Noé, s’écria-t-il, si ce malheur arrivait, je te jure de ne pas passer un seul jour sans boire un flacon en ton honneur et à la mémoire du plus digne ami que j’aie jamais eu !… Je ferai une tragédie qui…
- Merci, Crébillon, fit Noé en s’essuyant les yeux.
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Une petite pluie fine tombait sur Paris ; mais malgré cette sorte de brouillard froid qui pénétrait et faisait grelotter les gens, la place de l’Hôtel de Ville était noire de peuple.
De tout temps, une des grandes distractions du peuple a été de regarder les riches s’amuser.
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