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sur 5942 notes
Thérèse Raquin est un grand classique, certainement l'une des meilleures oeuvres d'Emile Zola. tout d'abord Thérèse Raquin ne fait pas parti des Rougon-Macquart c'est une toute autre histoire que l'auteur nous raconte ou on s'éloigne de l'hérédité ce qui n'empêche pas les personnage d'être des plus répugnant et de dépeindre la société de façon si cru, si réaliste.
j'ai apprécié ce roman meme si je ne l'ai pas trouvé divertissant parce que Zola écrivait pour faire ressortir des réalité, il n'y a jamais eu de héros dans les histoire de Zola mais toujours le peuple comme héros. en fait c'est un peu comme quand on regarde un film magnifique sur la guerre ou autre...l'histoire est bien, le film magnifiquement bien fait pourtant ce n'est pas agréable eh bien la lecture d'un Zola ce n'est pas agréable. La description de la vie banale, triste presque miséreuse des Raquin et leurs petites boutiques est très bien rendu ainsi que les descriptions des rues ( le grand fort de l'auteur) d'ailleurs on a se sentiment d'étouffement et de monotonie tout au long du livre. Camille par son allure chétive et maladive est décrit comme repoussant cependant la passion que se portent Laurent et Thérèse aussi. '' dévorante'' oui mais j'avais l'impression que deux monstres pouvaient tomber amoureux. La force de ce livre c'est la cruauté, l'horreur qu'on arrive a éprouver après le geste des deux amants, d'ailleurs j'ai rarement autant détesté des personnage a vrai dire ils m'ont écoeurée. tout se termine mal puisque les personnages sombrent dans la folie, la mère Raquin est paralysé ( mais vivante) et l'horrible couple finit par mourir ; d'ailleurs c'est un soulagement l'ambiance se veut si étouffante et abominable qu'on respire quand on lit les dernières livre : délivrance.
En somme un livre ou Zola prouve encore son statut de chef de fil des naturalistes par la force de se livre, de la psychologie abominable des personnages et la fin du livre... une oeuvre qui reste gravé dans les mémoires !
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Thérèse et Laurent, habités par une passion sexuelle réciproque, se rendent à l'évidence : il ne pourront pas se débarrasser du mari de la jeune femme autrement qu'en l'assassinant. Mais leur passage à l'acte les emporte dans un tourbillon de complications d'autant plus pénible et inextricable que les deux amants maudits ne peuvent absolument pas compter l'un sur l'autre.

Cela faisait des années que je voulais lire ce roman, qui m'a beaucoup plu. Mais il s'agit, je pense, du plus trash que j'aie pu lire d'Émile Zola. Il est par ailleurs très difficile de ne pas penser que l'écrivain traite, dans ce livre, ses personnages avec une grande condescendance.

D'un autre côté, on ne peut qu'admirer son écriture et la construction talentueuse de son récit. Je ne l'ai pas lâché !
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Thérèse et son amant préméditent le meurtre du mari Camille. Prisonniers de leur acte, le mari défunt s'invite à leurs noces. Ils tombent chacun dans leur hallucinations personnelles, leur propre folie. Puis vient le repentir calculé et hypocrite pour Thérèse. La haine s'installe.
Zola nous décortique une véritable spirale destructrice.

« Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus ». Voilà comment Zola décrit ses deux personnages principaux: Thérèse et Laurent.
Un sanguin, une nerveuse. Deux monstres froids. Leur cruauté n'a d'égal que leur lâcheté. Les personnages de second plan, les invités du Jeudi soir, constituent un microcosme social médiocre qui met en relief le fort tempérament des deux protagonistes. Par touches successives, Zola nous dépeint avec brio les faces sombres de la nature humaine: comment des individus ordinaires deviennent des assassins; quelle est la psychologie au quotidien de ces êtres névrosés.

Certes, c'est le récit d'un crime parfait, mais c'est surtout un thriller psychologique du XIXème siècle, un polar moderne avant l'heure.
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Il est vrai que le nom des auteurs classiques me fait généralement fuir.
Sauf que dans une de mes lectures le personnage parlait énormément de Thérèse Raquin. Cela a attisé ma curiosité. Et je ne suis pas du tout déçue !
J'ai adoré suivre l'histoire de ces deux amants près à tout pour être ensemble pour avoir une finalité qu'ils étaient loin d'attendre. La description des tourments de Laurent et Thérèse fait de ce livre un chef d'oeuvre.
C'est le deuxième livre coup de coeur que je lis de Zola, du coup je crois que je vais continuer sur ma lancée.
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C'est toujours avec beaucoup d'appréhension que j'ouvre un livre du 19ème siècle, mais il faut bien avouer que nos auteurs français ont vraiment été talentueux pendant cette période. J'ai donc décidé de faire la connaissance d'Emile Zola et je ne le regrette vraiment pas.
La préface de ce roman est écrite par l'auteur lui-même, où il dénonce les critiques négatives qu'à reçu son livre, cela démontre bien le caractère bien trempé de l'auteur, il faut dire que pour l'époque, cette histoire est vraiment bien noire. Si le sujet de l'adultère a depuis été visité et revisité dans la littérature, ce thème avait de quoi surprendre à sa sortie.
Thérèse Raquin est orpheline de mère, son père ne pouvant s'en occuper, il la confie à sa tante, qui élève seule son fils maladif Camille.
Mme Raquin va élever les deux enfants avec beaucoup d'amour, elle ne fera pas de distinctions entre eux, les aimant autant l'un que l'autre.
Une fois adulte, Mme Raquin va prendre la décision de les marier, une fois le mariage passé, Camille s'ennuie, il veut vivre à Paris, voir du monde, travailler dans l'administration, bref quitter Vernon.
Mme Raquin décide donc d'ouvrir une mercerie qu'elle gérera avec Thérèse pendant que Camille ira travailler dans une grande administration, mais très vite Thérèse s'ennuie et va prendre un amant et là tout dégénère, la folie meurtrière des deux amants va les conduire à commettre l'irréparable, ils mettent en scène un accident qui sera fatal à Camille, mais malheureusement ce meurtre ne va pas les rendre heureux bien au contraire.
Cette histoire pourra être assez banale, mais l'auteur nous décrit avec une noirceur extrême le devenir des deux amants et, il va au fil du récit nous décrire leur attitude vis à vis de leur acte commun. J'ai vraiment beaucoup aimé l'écriture d'Emile Zola et sa façon d'unir à vie nos deux amants. le livre s'appelle Thérèse Raquin, mais le personnage de Laurent est tout aussi présent que celui de Thérèse.
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Pour le commun des mortels (dont vous et moi faisons partie, dites-moi si je me trompe), « Thérèse Raquin » (1867) est un petit peu le poisson-pilote des Rougon-Macquart. C'est le troisième roman de Zola, après « La confession de Claude » (1865) et « Les Mystères de Marseille » (1867). Et c'est un roman expérimental. Et c'est bien le terme idoine (le mot juste, quoi, vous aviez compris), puisque l'auteur mettait en pratique dans ce roman des notions et des principes puisés dans « l'Introduction à la médecine expérimentale » de Claude Bernard, un ouvrage paru en 1865. Ces principes sont essentiellement l'observation clinique, l'expérimentation et l'étude du sujet non seulement dans sa propre personnalité (y compris son patrimoine génétique) mais aussi en par rapport à son environnement, tant physique que psychologique. Zola, déjà adepte du positivisme d'Auguste Comte et d'Hippolyte Taine, ne fait qu'appliquer ces principes à la littérature :
« Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus ».
On est loin du romantisme. On est même déjà plus loin que le réalisme de Flaubert. On a pu dire que « Thérèse Raquin » était un roman sombre, d'une noirceur totale, tant dans l'ambiance générale que des sentiments exprimés : c'est d'une justesse absolue : l'histoire des amants maudits qui tuent le mari gênant et sombrent en suivant dans leur propre folie, on a connu plus sémillant comme scénario. Noir, sombre, sordide, putride même, comme l'ont souligné les critiques, le roman est tout ça. Paradoxalement, si on se place du point de vue de Zola, je dirais qu'il est d'une blancheur clinique, une blancheur d'hôpital, ou même de salle de dissection et c'est Zola tient le scalpel : si les personnages éprouvent des émotions, elles sont épidermiques, en réaction aux évènements, jamais contrôlées, et il y a un contraste entre ce débordement de passions exacerbées (dans la sensualité comme dans le meurtre) avec la froideur, l'impassibilité dans lesquelles opère , c'est le mot qui convient, le narrateur. Ici, contrairement à ce que nous pourrons constater dans les Rougon-Macquart, il y a peu de compassion, les personnages sont tellement enfoncés dans la noirceur et la médiocrité qu'ils n'engendrent ni la pitié, ni un regard bienveillant.
Roman expérimental, donc. Il faut le prendre comme tel. Mais c'est aussi (heureusement) un vrai roman littéraire : Zola fait la preuve qu'il est un véritable écrivain. Ses descriptions, toutes réalistes qu'elles soient, ont un côté impressionniste qui séduit (notamment les scènes d'extérieur). En lisant Zola, on ne peut s'empêcher d'avoir devant les yeux des scènes de Monet ou plus encore de Caillebotte ou Degas…
En tous cas un roman qu'il faut avoir lu avant (ou après) les Rougon-Macquart, si on veut saisir toute l'ampleur de cette fresque.
Au cinéma, une bonne adaptation de Marcel Carné en 1953 avec Simone Signoret, Raf Vallone et Jacques Duby.
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Fougue & Pétard mouillé !

C'est l'histoire d'un adultère, un thème somme toute banal. Seulement quand l'autre devient une contrainte, qu'il vous empêche d'assouvir vos désirs & vivre votre passion, il faut bien s'en débarrasser.
Il s'agit ici de ces passions qui nous portent aux limites de nous-mêmes. Qui nous mettent en danger, nous malmènent, nous font perdre nos repères, on découvre à travers elles ce qu'on est vraiment.
La fin est tragique, en effet, le crime ne paie pas & les deux amants se dévorent & n'assument pas le meurtre commis. Se rejettent la faute & finissent par s'entretuer & se suicider.
Certaines passions sont éloquentes, d'autres peuvent s'avérer ravageuses.

J'ai trouvé ce livre curieux, abominable & surtout avant-gardiste, fascinant, beau, radical, cruel, sexuel, incarné, psychologique & d'une noirceur abyssale.

Zola lève le voile & analyse avec finesse ce qui peut nous pousser à commettre l'irréparable dans un style, loin d'être pompeux ou complexe, moi qui suis toujours perplexe face aux classiques, je suis agréablement surprise.
Les descriptions sont perturbantes de réalisme, pas le moindre personnage attachant, je dirai qu'ils sont insupportables & psychologiquement dérangés. Zola révèle toute la noirceur que peut habiter l'humain.

Comment peut-on penser vivre avec un crime aussi abject sur la conscience ?!
Sublime & sordide à la fois.
Je recommande chaudement !
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Très bonne lecture. Cette histoire m'a rappelé la bête humaine, l'assommoir que j'avais beaucoup aimés il y a assez longtemps. Zola a l'art de décrire les sentiments les plus noirs que peut éprouver un être humain. On ressent la déchéance de ce couple , leur mal-être de plus en plus palpable et la fin est logique.
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Thérèse Raquin, l'un des premiers romans d'Emile Zola, j'ai beaucoup apprécié. On poursuit la vie d'une famille française, la mère, le fils et la nièce. Tous trois vivent leur vie, très liés les uns aux autres, mais pas avec le même état d'esprit. Un jeune homme, Laurent va bientôt faire son apparition et bouleversé leurs vies.
Certains personnages ont des actes terribles, mais Emile Zola, par son écriture nous les rend attachant et compatissant. Tout est une question de psychologie, et de ressentiment qu'un humain pourrait ressentir fasse à ces situations. On comprend parfaitement leurs pensées, leurs besoins et leurs regrets, parce que c'est bien mené jusqu'au bout.
Une fin à la Shakspeare? J'aime.
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Thérèse a vécu toute son enfance dans la chambre de son cousin malade alors qu'elle débordait d'énergie. Adolescente, sa tante lui a interdit de courir par peur qu'elle se blesse. Adulte, Thérèse a du épouser son cousin. À force de tout enfermer au fond d'elle-même, la jeune femme a usé ses nerfs. Sa vie est morne et triste. Jusqu'au jour où elle développe une passion brûlante pour Laurent, l'ami de son mari. Thérèse revit à travers le vice de l'adultère. Mais très vite le mari gène. Que faire ? le tuer ?

Un roman puissant autour de la passion, des remords et de la folie. C'est un livre vachement sombre et je ne peux m'empêcher de me demander si c'était vraiment ça, la vision que Zola avait de l'Homme. C'est simple, dans ce livre tout le monde est égoïste. Que ce soit Laurent, Thérèse ou les amis du jeudi, tous ce qu'ils entreprennent sont fait uniquement pour leur bien être. Est-ce que le père du naturalisme ne serait pas un peu misanthrope ?
Sinon on en parle de cette quatrième de couverture qui spoïle tout !!!! Je dis bien tout, il y a le début, le milieu et la FIN ! MERCI ! GÉNIAL ! C'est la première fois que je lis un livre qui se spoïle lui même ! C'est comme si tu voulais aller voir le nouvel Avengers (il est nul mais passons) et que pendant le générique il te disait que ******* meurt à la fin. Voilà, bon film 😁 ! Non c'est vraiment nul...
À part ça, ce livre m'a beaucoup plu par son style et l'originalité de l'histoire. Et j'ai adoré la fin, digne d'une tragédies Grec.
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