Le codex Maya

Si l'auteur avait voulu discréditer l'Eglise catholique dans son ensemble ainsi que la branche politique américaine du même coup, il ne s'y serait pas pris autrement. Il faut dire qu'il triture habilement les fils de l'Histoire, en en reliant les pans les plus emblématiques, les plus mystérieux et les plus ineffables.

Par de nombreux côtés, cet opus a su me rappeler le best seller de Dan Brown, Da Vinci Code, en moins efficace, peut-être. le nombre incalculable de personnages, pas toujours inhérents à l'intrigue, a d'ailleurs failli avoir raison de moi, tant les détails physiques et historiques pouvaient être fatigants...

Les rebondissements, parfois dignes d'un James Bond, sont cousus de fil blanc, et discréditent trop souvent la linéarité des propos.
Une lecture en demie-teinte, donc, pas franchement désagréable, mais trop souvent appesantie d'éléments futiles ou non circonstanciés.

Dans le codex maya, on retrouve une famille d'érudits qui se battent pour leurs convictions et le respect des cultures.
Le codex maya et la prophétie de fin du monde du 21 décembre 2012 sont le prétexte pour aborder plusieurs sujets de société importants.
Il y a les génocides, durant la seconde guerre mondiale et envers les mayas qui permettent d'aborder la violence faite envers certaines communautés encore de nos jours à travers le monde.
Il y a l'écologie, et la vision aveugle des personnes au pouvoir face à la dégradation de la terre. La situation n'a malheureusement pas beaucoup évolué depuis le moment de l'écriture de ce roman.
Il y a également une critique des forces au pouvoir, qu'elle soit d'ordre religieux, militaire ou politique. Ces forces qui agissent pour obtenir toujours plus de puissance sans se préoccuper des conséquences.
Aleta et Curtis vont se débattre avec tout cela au cours du texte dans une aventure périlleuse pour la bonne cause .

Une jeune archéologue sur la piste du Codex maya, un mystérieux document prophétisant la fin du monde en décembre 2012, au moment où notre système solaire sera aligné avec le centre de la galaxie...Aleta Weizman, la jeune archéologue, est prête à tout pour retrouver le document sacré, et peut compter sur l'aide d'un agent de la CIA.
Un thriller haletant qui nous emmène dans les jungles du Guatemala et dans les archives secrètes du Vatican..;
L'occasion de découvrir un auteur aux multiples facettes: Adrian d'Hagé a été général, responsable de la sécurité aux JO de Sydney.. et spécialiste du Moyen-Orient...

Sur fond de fin du monde prophétisée par les Mayas en 2012, une archéologue, Aleta Weizman, et un agent de la CIA, Curtis O'Connor partent à la recherche d'un Codex maya caché au fin fond de la jungle guatémaltèque. Mais tant le Vatican que certains membres de la CIA vont tout faire pour empêcher le Codex de tomber entre leurs mains…

Premier volet d'une trilogie, ce roman est un mix entre thriller ésotérique et roman d'aventures que j'ai mis pas mal de temps à lire, car j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans. Pourtant, je suis contente de m'être accrochée, car une fois passée la 1e partie, je me suis vraiment laissée embarquée par l'histoire. Alors, certes ce livre ne révolutionne pas le genre mais il reste plutôt sympa.

Donc, allons-y pour la raison pour laquelle j'ai eu du mal avec la 1e partie. Je pense que c'est principalement car elle abordait des thématiques que j'avais déjà eu l'occasion de croiser plusieurs fois dans d'autres romans : les aspects ésotériques du nazisme, les prophéties apocalyptiques diverses et variées, la banque du Vatican machine à laver de la Mafia, etc. du coup, j'ai trouvé ça un peu éculé et souvent assez longuet 😪.

En revanche, après, tout a été plus facile. On entre dans le dur de l'intrigue comme dans un film d'action hollywoodien. Donc, clairement ce n'est pas toujours très crédible, les choses se déroulent un peu trop facilement pour les deux personnages principaux, et 2012 étant désormais derrière nous, on sait que ce n'était pas encore vraiment la fin du monde vu qu'on est encore là. Reste que j'ai passé un bon moment 🙂.

Le fait de ne pas avoir entendu parler de certaines thématiques de la seconde partie du roman auparavant, et notamment des théories (complotistes ou pas, allez savoir…) sur les expérimentations HAARP et le contrôle du climat, a sans doute aidé 🤓. le fait que la morale de l'histoire de ce livre qui date de 2011 m'est semblé plus que jamais d'actualité, aussi.

Verdict : je me laisserai probablement tentée à l'occasion par les 2 autres volets de cette trilogie.

Voilà une bonne surprise. J'ai ouvert ce livre sans trop d'attentes quant à son contenu et me suis surprise à bien apprécier ma lecture. L'histoire de base surfe sur la vague des événements de décembre 2012, sur fond de fin du monde, de prophétie maya auxquels s'ajoute une partie historique touchant la période de la seconde guerre mondiale et de l'Allemagne nazie. Je dois dire que l'alliance des deux a fonctionné avec moi et j'ai passé un bon moment de lecture.

L'auteur a su construire une histoire intéressante qui m'a tenue en haleine et je me suis intéressée aux personnages principaux – ce qui n'est pas toujours le cas, j'ai toujours du mal avec les personnages féminins en règle générale – et à leur histoire. La progression en elle même ne révolutionne pas le genre mais on s'amuse bien le temps que ça dure. Certains faits sont remodelés pour coller à l'intrigue et on est tenté de ne pas prendre les informations pour argent comptant. Mais en acceptant le récit pour ce qu'il est, c'est à dire de la fiction, on peut passer un bon moment d'évasion. le roman se lit très rapidement pour aboutir sur une fin ouverte – suite oblige!- mais je me dit que je me laisserais peut-être tenter par l'opus suivant. Sans être une révélation, j'ai eut une agréable lecture.