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EAN : 9782714475770
400 pages
Belfond (19/04/2018)
3.59/5   17 notes
Résumé :
En ce soir de 1957, le gratin new-yorkais se presse au dîner de charité organisé par Marty De Groot. Ce richissime héritier possède une collection d'art inestimable dont la pièce maîtresse est À l'orée d'un bois, une toile de l'âge d'or hollandais. C'est alors qu'un événement va venir semer le doute dans l'esprit de Marty. Et si son précieux tableau, propriété de sa famille depuis des générations, était un faux ?
À Sydney, de nos jours, Ellie Shipley, conser... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Acquis mai 2018- repris 23 avril 2022

Originalité de ce texte, auquel je n'ai pas du tout accroché, la première fois , en dépit des thématiques qui avaient tout pour me plaire !..

Cette deuxième lecture a été plus concluante...

Il faut se laisser porter, immerger dans l'histoire d'un tableau d'une artiste hollandaise fictive du 17e siècle, qui va se dérouler de sa création à ses différentes pérégrinations au 20e siècle ( années 1950-1960) chez son dernier propriétaire, aux années 2000, où intervient une nouvelle protagoniste,Ellie, femme aux multiples talents : restauratrice, mais aussi " faussaire" !!

Le récit se déroule entre ces trois voix et ces trois époques...L'auteure s'est inspirée d'une véritable peintre hollandaise, Sarah van Baalbergen (1607-after 1638)

"-Elle n'est pas seulement la première femme à avoir été admise dans une guilde de Saint-Luc,argumente Ellie. Elle est aussi la seule Hollandaise de l'époque baroque à avoir peint un paysage,d'après nos connaissances. Sa situation familiale lui a permis de s'aventurer dans un monde dominé par les hommes.(p.148)"

Pour tous les passionnés et amateurs d'art, cette fiction est des plus instructives entre le traitement difficile réservé aux femmes artistes du 17e et , et la description piquante du monde des collectionneurs et des conservateurs !...

Il me faudra sûrement une relecture, car il m'a fallu "m'accrocher" pour réussir à entrer dans la narration; pourtant c'est un texte des plus attractifs et instructifs!
Je termine ce billet par quelques précisions de la genèse de l'ouvrage de l'auteure !

"DANS LES PAYS du XVIIe siècle, les guildes de Saint-Luc réglementaient tous les aspects de vie professionnelle des artistes,y compris le droit de signer et dater leurs oeuvres. Elles comptaient parmi leurs membres des peintres comme Rembrandt, Vermeer, Frans Hals et Jan van Goyen.Les sources historiques laissent à penser que jusqu'à vingt-cinq femmes y furent affiliées, mais seule une poignée d'entre elles ont produit des oeuvres qui nous sont parvenues ou ont été correctement identifiées. Les travaux de Judith Leyster ont ainsi été attribuées à Franz Hals pendant plus d'un siècle.
L'une de ces lacunes de l' histoire concerne Sarah Baalbergen,la première femme à avoir été admise à la guilde de Saint-Luc de Haarlem.Elle y est entrée en 1631,deux ans avant Judith Leyster.Aucune de ses oeuvres n'a survécu.
Bien qu'il s'agisse d'une oeuvre de fiction, ce roman utilise ces failles historiques comme source d'inspiration. Pour les besoins du récit, les éléments de la vie de plusieurs femmes du Siècle d'or néerlandais y sont fusionnés."
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Le roman s'ouvre sur la fiche technique d'un tableau, celle que tout amateur de musée consulte quand une peinture accroche son regard.

A l'orée d'un bois (1636)
Huile sur toile
76 x61 cm
Sara de Vos
Pays-Bas, 1607-16 ??



Suivent quelques lignes de description qui brossent à grands traits le sujet traité.

Une scène hivernale au crépuscule. La jeune fille se tient au premier plan, une main pâle appuyée contre l'écorce d'un bouleau, le regard tournée vers les patineurs sur la rivière gelée.

Ce premier chapitre, très court, est le point de départ d'une formidable "épopée". Elle naît du chagrin immense d'une femme, Sara de Vos, vivant à Amsterdam en 1637. Sa fille unique, Kathrijn, est décédée l'année précédente de la peste et le seul moyen que cette mère va trouver pour apaiser un peu sa douleur est la peinture. C'est une des rares femmes peintres de l'époque. Elle appartient comme son mari, Barent, à la guilde de Saint-Luc et possède autant, voire plus de talent que celui-ci. Son statut d'épouse la relègue cependant aux oeuvres mineures, des tulipes à foison pour orner les murs des bourgeois. "A l'orée d'un bois" va l'absorber pendant des heures, des jours, des mois. Au travers des matières, des couleurs, des personnages va s'exprimer l'absence cruelle de son enfant.

La structure narrative de ce livre est un bijou d'orfèvrerie. L'auteur fait voyager son tableau du Siècle d'Or de la peinture flamande au New-York des années 50 et le mène ensuite jusqu'en l'an 2000 en Australie. Cette oeuvre va passer de main en main, être considérée avec plus ou moins d'intérêt par ses différents proprétaires et se dévoiler aussi petit à petit aux yeux du lecteur. La science moderne permettra par exemple de découvrir une esquisse de personnage, que Sara de Vos a renoncé à inclure dans sa toile.

Ce tableau va avoir une importance considérable pour trois personnages, Sara de Vos évidemment, Marty de Groot, riche héritier d'une famille d'avocat d'affaires, et Ellie Shipley, restauratrice d'art et éminent professeur d'université. Trois personnages venus de trois endroits différents : Les Pays-Bas, Les Etats-Unis et l'Australie. Des lieux éloignés seulement en apparence, le nom de famille de Marty indique son origine néerlandaise. Quant à Ellie, ses ancêtres étaient des repris de justice américains expédiés en Australie.

A New-York, en 1950, Marty de Groot s'ennuie. Riche sans avoir travaillé pour cela, il considère son métier d'avocat comme une activité "sociale" peu plaisante mais nécessaire. Sa femme, Rachel, vient du même milieu et ils vivent côte à côte un quotidien agréable, sans relief particulier. Ne pouvant avoir d'enfant, il gâtent de façon éhontée Carraway, leur beagle. Lors d'une vente de charité organisée par Rachel, "A l'orée d'un bois", qui trône depuis des décennies au-dessus du lit des De Groot est volé et remplacé par un faux. Marty, attaché à cette toile, ne s'en aperçoit pas immédiatement. S'il prend l'habitude par la suite d'évoquer avec humour cette substitution à son nez et à sa barbe, il en est au fond profondément affecté. Il met sur l'affaire un détective privé qui finit par trouver le nom de la faussaire, Ellie Shipley. Plutôt que de prévenir la police, Marty, sous une fausse identité, va approcher cette jeune femme. Commence entre eux une histoire d'amour qui ne dit pas son nom. Marty de Groot, alias Jack Alpert, la quarantaine raffinée, engage Ellie Shipley, jeune étudiante en Histoire de l'Art, spécialiste de l'âge d'or hollandais comme experte. Il prétend vouloir acquérir des oeuvres de cette époque. Ils jouent tous les deux un rôle. Jack Alpert est une version bien plus passionnante de Marty de Groot. Ellie, grâce à lui, accède à l'existence dorée qu'elle décrit à ses parents dans ses courriers, bien loin du studio minable où elle exerce son activité de restauratrice.

Deux personnages et leur double, deux tableaux, un vrai et un faux : tout tourne dans ce livre autour de cette thématique du vrai et du faux, de l'apparence et de la réalité, du fait que le faux est parfois plus authentique que le vrai. A ce jeu dangereux, Marty et Ellie se brûlent et passent à côté de l'essentiel. Il leur faudra attendre presque quarante ans pour que l'arrivée à Sydney des deux versions de "A l'orée d'un bois" fasse éclater la vérité. Ellie Shipley, qui n'a exercé ses talents de faussaire qu'une seule fois, est devenue une enseignante de renom. Elle organise une exposition en 2000 sur les femmes peintres du XVIIème siècle aux Pays-Bas. Un exemplaire de " A l'orée d'un bois" lui arrive en provenance d'une musée de Leyde, en même temps que Marty de Grooft apporte en personne son tableau. le faux, supposé détruit refait surface et avec lui un passé que Marty et Ellie n'ont pu oublier.

Cette exposition va révéler aussi que ce tableau n'est pas le dernier peint par Sara de Vos. Il existe une scène d'enterrement où le petit cercueil laisse supposer la mort d'un enfant et peut-être encore une autre toile inachevée, clé pour comprendre le destin de cette femme peintre. Les cartes sont une nouvelle fois rebattues. le mémoire qu' Ellie Shipley a consacré à ces pionnières de la peinture hollandaise s'avère faux ou plutôt incomplet. Il va falloir qu'elle le rectifie, tout en gardant à l'esprit que saisir la vérité d'une époque révolue est impossible. Il est déjà difficile de démêler au moment présent le faux du vrai. Penser déchiffrer entièrement un pan du passé serait faire preuve d'un orgueil démesuré.

Un tableau, que l'on découvre sans arrêt sous un jour nouveau, des personnages dont les différentes facettes apparaissent au fil des pages, le passé qui toujours teinte le présent de touches subtiles : rien n'est figé dans ce roman. Avec beaucoup de maestria et un style d'une grande délicatesse, Dominic Smith nous offre une "épopée" intimiste, montrant son amour pour l'art et sa formidable empathie pour ses personnages, dont il ébranle avec obstination les certitudes.
Lien : http://albertine22.canalblog..
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Je n'avais jamais entendu parler de ce livre ni même de son auteur mais c'est son résumé qui m'a attiré vers lui. Ca me semblait bien mystérieux tout ça et j'avais envie de découvrir le fin mot de cette histoire. J'ai donc posé ma candidature à la découverte de Sara de Vos et j'ai eu la chance d'être retenue. Un grand merci donc à la plateforme Netgalley et aux Editions Belfond qui m'ont permis d'accéder à un exemplaire numérique du livre.

En ce soir de 1957, le gratin new-yorkais se presse au dîner de charité organisé par Marty de Groot. Ce richissime héritier possède une collection d'art inestimable dont la pièce maîtresse est À l'orée d'un bois, une toile de l'âge d'or hollandais. C'est alors qu'un événement va venir semer le doute dans l'esprit de Marty. Et si son précieux tableau, propriété de sa famille depuis des générations, était un faux ?
À Sydney, de nos jours, Ellie Shipley, conservatrice réputée, s'apprête à lancer sa plus belle exposition. le thème ? Les femmes peintres hollandaises. le clou du spectacle ? À l'orée d'un bois, de Sara de Vos. Mais ce qu'Ellie tait, c'est que son propre destin est intimement lié à celui du tableau ; un passé commun qui va soudain resurgir...
À Amsterdam, au XVIIe siècle, Sara de Vos a perdu sa fille, emportée par la peste. Folle de chagrin, la peintre va défier la guilde de Saint-Luc qui défend aux femmes d'exercer leur art et se lancer dans la peinture de son chef-d'oeuvre, À l'orée d'un bois, une toile qui, au cours de son histoire, suscitera toutes les convoitises...

Quel plaisir de naviguer entre ces trois époques, ces trois continents et ces trois destins qui vont venir par s'entrechoquer ! J'ai adoré la construction de ce roman qui permet au récit d'être extrêmement vivant. le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer car il passe de l'un à l'autre des protagonistes sans arrêt. Non seulement ça donne du rythme mais ça permet également d'apporter une touche de suspens qui est bien vue ! Dans les derniers chapitres, j'avais presque la sensation d'être lancée dans un thriller !

Les personnages sont bien travaillés, on les suit au fil de leur vie et on apprend à les connaitre. Les faits de les voir vieillir et évoluer m'a permis de m'attacher à eux et ma petite préférence est allée à Sara de Vos elle-même. Il faut dire que la vie l'a malmenée, elle connait les plus grands malheurs et pourtant, elle se relève. Son histoire est très touchante. Je connais assez peu la peinture féminine hollandaise et j'avoue que ça m'a donné envie de me pencher sur le sujet.

La plume de l'auteur est très agréable à lire, elle est à la fois légère mais très poétique lorsqu'il s'agit de nous emporter dans les drames de Sara. J'ai lu mon livre en un court week-end car il est fort savoureux. On ne s'ennuie pas et en plus, le récit est bien documenté. J'ai appris pas mal de choses sur la peinture flamande mais aussi sur les techniques artistiques. Si bien que j'avais la sensation d'être en compagnie de Sara ou Ellie lors de leurs séances de travail. Je sentais les odeurs des pigments et des dissolvants car l'auteur les décrit à merveille.

Un récit passionnant que je vous invite à découvrir sans tarder !
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C'est le destin croisé de 3 personnages que l'on découvre dans ce roman qui comblera les amateurs d'art. C'est en effet la vie de Sara de Vos, peintre flamande qui est évoquée, peintre dont le tableau "A l'orée du bois" va faire se rencontrer en 1958 Marty, riche collectionneur et Ellie, jeune restauratrice australienne. L'histoire se déroule donc sur 3 périodes : le XVIIéme siècle où l'on voit la genèse du tableau et 1958 et 2000, moment où la peinture réapparaît. Ces voyages dans le temps ne gênent en rien la lecture de ce roman à l'écriture fluide et au sens romanesque prononcé. Un agréable moment ! Merci à netgalley et à l'éditeur pour cet envoi en avant première
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Le dernier tableau de Sara de Vos de Dominic Smith est un roman captivant qui nous entraîne dans le monde de la peinture et également dans l'univers de la contre-façon. Typiquement le style de roman qui m'accroche.

Marty de Groot, riche héritier new-yorkais, possède un tableau qui appartient à sa famille depuis des générations. Ce tableau c'est A l'orée d'un bois de Sara de Vos, une peintre hollandaise peu connue, au destin tragique. Marty se rend compte un jour que son tableau a été volé et remplacé par un faux. En remontant la piste des faussaires, Marty va faire la connaissance d'Ellie Shipley, la jeune femme qui a reproduit son précieux tableau et va se lancer dans un vrai jeu de dupes pour la confondre. Mais toute cette histoire se révélera bien plus complexe qu'il ne pensait...

J'ai adoré ce roman totalement hypnotisant sous forme de triptyque. le récit est segmenté en trois époques, le XVIIème siècle en Hollande qui nous livre le destin terrible de Sara de Vos, les années 1950 aux Etats-Unis théâtre du vol du tableau et de l'exécution de sa contre-façon puis enfin, les années 2000 en Australie où va se tenir une exposition sur les femmes peintres hollandaises. On est vraiment captivé par l'atmosphère empreinte de rudesse qui se dégage des passages consacrés à Sara de Vos, un personnage inventé par Dominic Smith mais qui reflète totalement la condition de femme peintre au XVIIème siècle. le peu de considération qu'on leur concédait leur permettait tout au mieux de peindre des natures mortes, la Guilde de Saint Luc qui protégeait et régentait les milieux artistiques de l'époque, leur interdisant de développer leur art. Pourtant Sara de Vos ne va laisser qu'une oeuvre marquante derrière elle et ce ne sera pas une nature morte mais un paysage énigmatique et envoûtant, A l'orée d'un bois, que lui inspirèrent la douleur et le chagrin causés par la perte de sa fille Kathrijn. Les passages plus contemporains ont l'envergure d'un thriller non pas littéraire mais pictural, puisqu'il y a tout un mystère qui enveloppe la toile A l'orée d'un bois. Ce tableau a une portée quasi mystique, puisque Marty est tenté de croire qu'il dégageait des ondes négatives. En effet, quand il comprend qu'on lui a volé son tableau et qu'il a été remplacé par une copie, il lui semble que tout dans sa vie prend une tournure plus positive. Sa rencontre avec Ellie, la jeune femme qui a réalisé la copie parfaite de son tableau, va bouleverser sa vie. Au fil des pages, l'auteur installe le trouble chez ses personnages Marty et Ellie et ça n'en est que plus perturbant pour le lecteur. Dominic Smith perd son lecteur dans cette quête au tableau volé où les sentiments prennent vite le dessus, si bien qu'on ne sait plus à quoi se fier. Même si j'ai trouvé l'intrigue fantastique, j'ai terminé le roman avec le sentiment de ne pas avoir eu toutes les réponses à mes questions, ce qui est un peu frustrant au vu de la construction remarquable du récit.

Le dernier tableau de Sara de Vos a été pour moi une belle lecture, une lecture très intéressante même, qui m'a fait découvrir des choses sur le monde de la peinture et le monde des faussaires. C'est un roman d'atmosphère prenant, le tableau A l'orée d'un bois diffuse une sorte de brume envoûtante tout au long du récit.
Lien : https://thebookcarnival.blog..
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Il n'a jamais été un grand admirateur de Van Gogh ou de Gauguin, mais quelque chose dans le climat lui donne envie de contempler l'ombre indigo d'une île des mers du Sud et les seins d'une femme à la peau sombre. Il se plante devant - Deux tahitiennes-, pose son chapeau et son manteau sur la banquette en cuir à côté de lui. Le tableau semble si actuel, dans son évidence, qu'on a du mal à croire qu'il est antérieur au cinéma moderne, à l'automobile, à la climatisation, à l'enseigne lumineuse. (p.70-71)
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Note de l'auteur

DANS LES PAYS du XVIIe siècle, les guildes de Saint-Luc réglementaient tous les aspects de vie professionnelle des artistes,y compris le droit de signer et dater leurs oeuvres. Elles comptaient parmi leurs membres des peintres comme Rembrandt, Vermeer, Frans Hals et Jan Van Goyen.Les sources historiques laissent à penser que jusqu'à vingt-cinq femmes y furent affiliées, mais seule une poignée d'entre elles ont produit des oeuvres qui nous sont parvenues ou ont été correctement identifiées. Les travaux de Judith Leyster ont ainsi été attribuées à Franz Hals pendant plus d'un siècle.
L'une de ces lacunes de l' histoire concerne Sarah Baalbergen,la première femme à avoir été admise à la guilde de Saint-Luc de Haarlem.Elle y est entrée en 1631,deux ans avant Judith Leyster.Aucune de ses œuvres n'a survécu.
Bien qu'il s'agisse d'une oeuvre de fiction, ce roman utilisé ces failles historiques comme source d'inspiration. Pour les besoins du récit, les éléments de la vie de plusieurs femmes du Siècle d'or néerlandais y sont fusionnés.
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Plus jeune, il trouvait cet endroit aussi froid qu'un musée. Les intérieurs en bois obscurs en arrière-plan des portraits hollandais du XVIIe siècle lui paraissaient oppressants, les boîtes orientales laquées, austères et hautaines; mais à présent que ces choses lui appartiennent, il prend plaisir à les contempler, avant qu'on allume les premières lampes. Une vie condensée et décomposée en objets. (p. 18)
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-Elle n'est pas seulement la première femme à avoir été admise dans une guilde de Saint-Luc,argumente Ellie. Elle est aussi la seule Hollandaise de l'époque baroque à avoir peint un paysage,d'après nos connaissances. Sa situation familiale lui a permis de s'aventurer dans un monde dominé par les hommes.(p.148)
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[Printemps 1636 ]
Quelque chose dans la lumière, dans cette fille qui émerge seule du bois, la pousse à reprendre ses pinceaux. Peindre une nature morte lui semble soudain inconcevable. (p. 42)
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