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EAN : 9782259264013
312 pages
Plon (20/09/2018)
4.1/5   10 notes
Résumé :
Voici le parcours étonnant de Maria Doyle, irlandaise issue d’une famille misérable, qui perd la vue à neuf ans et décide que son handicap ne l’empêchera pas de réaliser ses rêves, surtout les plus fous. Lumineuse, drôle et émouvante, Maria nous fait vivre le choix qui a changé son destin.

A l’image de sa mère rescapée d’un foyer-prison pour filles mères, Maria ne s’est jamais rien laissé imposer. A dix ans, elle s’échappe d’un institut pour aveugles... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Maria Doyle est irlandaise. Elle raconte son histoire depuis que sa maman Eileen, fille mère, l'a conçue, jusqu'à peu après ses vingt années de mariage. Sa maman la conçue alors qu'elle était follement amoureuse d'un marin espagnol de passage une semaine à Dundalk, ville portuaire du nord- est de l'Irlande ou elle habitait.

A l'âge de neuf an sa vue s'est mise à se troubler considérablement pour finalement rester aveugle à 95%. La médecine a détecté la maladie de Stargardt, maladie génétique contracté par père et mère porteurs sains du même gêne.

Maria a été placée dans un institut pour aveugle. Elle ne pouvait vivre, séparée de sa famille et s'est enfouie pour retrouver sa famille. Sa mère, une Doyle a épousé Patick McCabe, qui a été identifié père de Maria. Elle a eu, années passant des demis frères et soeurs.

A l'âge de quatorze ans, Maria part aux Etats-Unis pour suivre des cours d'art lyrique. Bea, une jeune dame d'accueil est prise d'affection pour Maria, jusqu'à réunir une grosse somme d'argent pensant pouvoir proposé à sa maman une opération par un imminent ophtalmologue aux Etats-Unis. Illusion la médecine ne pouvait rien contre la maladie de Maria.

Ce fut ensuite la tournée de chants en différents pays avec prix et succès à la clef..

Maria épouse un mormon de religion et français de Loraine. le couple a eu neuf enfants. Maria est très secondée par sa maman Eileen, qui fait le voyage Irlande - France lors des évènements de naissances.

Maria reste en symbiose avec la chanson encore vingt ans après son mariage. Elle compose et chante jusqu'à faire éditer un album.

Elle témoigne de son histoire par le livre et est même invitée dans le même but sur des plateaux de radios et de télévisions en France, en Belgique et même ailleurs. Touché par ses déclarations à la radio, j'ai acheté son livre, que j'ai relu deux fois avec grand plaisir.
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Très touchée par Maria, femme lumineuse. Son enfance irlandaise dans les années 60, l extrême pauvreté, la faim, rien n'empêche Maria de vivre ses rêves.
Un beau récit, facile à lire qui mériterai d'avantage de publicité.
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Parcours étonnant que celui de Maria Doyle. Née dans les années 60, en Irlande, premier enfant d'une famille nombreuse, extrêmement pauvre, elle perd la vue à 9 ans. Sa voix et son amour de la scène la sauveront de la misère... Ce livre mérite d'être lu ne serait-ce que pour l'espoir qu'il peut engendrer...
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd’hui, ma vie m’apparaît comme une boucle, qui ne sera fermée que lorsque Teodoro, mon vrai père, apprendra qu’il a eu une petite fille en Irlande. Ce sera, sans l’ombre d’un doute, l’un des moments les plus bouleversants de ma vie. Mais il me semble également essentiel que ma famille, en Espagne, découvre mon existence. Même si elle ne veut pas de moi, même si elle refuse de faire ma connaissance et me rejette parce que je suis illégitime, aveugle ou autre chose encore, peu importe. Pour ses descendants, pour les générations futures, je dois trouver un moyen de leur faire savoir que j’ai perdu la vue car mon père et ma mère sont porteurs sains du même gène. Je tiens plus que tout à ce que cette famille s’arrête avec moi ; il faut que je sois la dernière à en souffrir. C’est pourquoi ma famille espagnole doit découvrir cette particularité de son patrimoine génétique.
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La Mère supérieure tapote du bout de l’index un document posé devant elle qu’elle fait ensuite glisser jusqu’à maman. Laisser Stéphanie (Maria) partir avec eux, c’est la meilleure décision que tu puisses prendre pour elle … ; » Maman regarde un instant le formulaire d’adoption puis sans relever les yeux, répond : « Non. –Pardon ? – Je veux garder mon bébé, il est à moi ! – Eileen, tu n’y penses pas ! Réfléchis deux secondes : tu n’as pas d’argent, pas de travail, pas d’éducation, pas même de mari, tu n’as rien à donner à ce bébé … .- mais je l’aime !- … Enfin arrête de faire l’enfant. - cette phrase lui fait l’effet d’un coup de matraque, si violent qu’elle en vacille. Les larmes lui montent aux yeux ; … fini de parler, elle doit agir : elle s’empare soudain des papiers et les déchire. … Eileen s’est changée en lionne. … . Pendant des jours les bonnes sœurs reviennent à la charge et elle a le courage de résister.
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Bea nous emmène dans un grand restaurant, un journaliste m’attend à la sortie pour connaître mes impressions, comme si j’étais une vedette dont on veut tout savoir. Cela me gêne un peu car on m’a prise en photo pendant le repas, alors que je ne savais pas exactement ce qu’il y avait dans mon assiette et si je mangeais aussi correctement que quelqu’un de voyant … . Maman me dit que c’est ce qui fait mon charme : une petite irlandaise aveugle et très naturelle, et c’est peut-être ce qui touche autant ceux qui veulent m’aider. Puisque je suis différente, je suis décidée à vraiment me distingués des autres. A devenir une star pour sortir mes parents de la pauvreté. A montrer que, en dépit de la misère et du handicap, tout est possible, si on le veut vraiment ; je le sais depuis toujours, mais, au contact des américains, qui sont élevés dans cet état d’esprit, j’en suis encore plus persuadée. En Amérique, j’enchaîne les concerts dans tous les endroits où se réunit la communauté irlando-américaine, que je découvre extrêmement soudée, attachée à ses traditions et un peu nostalgique de notre île. Sur la côte est, je ne peux pas parler sans que quelqu’un me confie avoir des parents en Irlande. Je suis invité à chanter partout : dans les églises, les clubs, sur les radios locales ou nationales. Avec mes ballades irlandaises, ma voie pure, mon histoire dramatique, je gagne le cœur de beaucoup de monde. J’apparais si souvent dans la presse que je deviens une petite célébrité – l’enfant prodige !
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Or, je n'ai plus de chaussures... je ne peux quand même pas aller à l'école pieds nus ! Maman a alors l'idée de ressortir mes souliers de communiante [...]. De blanches, les chaussures deviennent gris foncé et toutes luisantes. On est ravies. Le jour de la rentrée, je pars à l'école et, comme on est en Irlande, il pleut. Si bien qu'une fois en classe mes chaussures ne sont plus ni grises ni blanches, mais vaguement zébrées, juste horribles ; la peinture a coulé et, à chaque pas, je laisse des traces bizarres. La maîtresse s'en rend compte, me demande de me déchausser car elle a peur que ça tache le sol.Un peu gênée, je baisse les yeux vers mes pieds et, devant l'ampleur du désastre, éclate de rire, suivie de toute la classe.
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Je m’envole pour la Tchécoslovaquie, représenjter l’Irlande dans un concours de chant international. Je voyage en compagnie d’une veille dame, chargée par la RTE, la chaîne nationale irlandaise, d’être mon interprète. … Le premier jour où je répète en tenue de scène, le directeur de production vient me voir et me demande de retirer la petite croix que je porte autour du cou. Aucun symbole religieux ne doit apparaître à la télévision communiste. Mais ce n’est pas mon problème : « Pas question de l’enlever, elle reste où elle est8 » Il insiste. Je me montre encore plus têtue. Il n’a pas l’habitude qu’on lui résiste et se fâche. Je trouve cela ridicule et rétorque : « Si je n’ai pas le droit de porter ma croix, je ne chante pas ! » Il tourne les talons, furieux et cède. A ce que je sache, ma croix n’a pour autant déclenché aucune révolution !
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Videos de Maria Doyle (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maria Doyle
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