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EAN : 9782266269162
368 pages
Pocket Jeunesse (18/04/2019)
4/5   25 notes
Résumé :
La famille d’Esther Solar est maudite. Tous souffrent d’une phobie atroce qui les mènera tout droit dans la tombe.

• Le père d’Esther, agoraphobe, vit reclus dans la cave
depuis six ans.
• Son frère a peur du noir.
• Sa mère est terriblement superstitieuse.

Esther, elle, ne souffre (pour le moment) d’aucune terreur particulière. Mais tient à jour la liste non-exhaustive de ses pires cauchemars, au cas où. Lorsqu’ell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai tellement aimé ce roman que je ne sais pas comment vous en parler au final... C'est tout de même assez contradictoire en soi, mais je ne sais pas, il y a tellement de petites choses qui ont fait que cette lecture a été une petite merveille qu'il est difficile de m'imaginer lui rendre justice correctement. Enfin, je vais essayer.

C'est l'histoire est un peu dingue, je vous l'accorde, d'Esther et de sa famille, les Solar qui sont victimes d'une malédiction lancée par la Grande Faucheuse. Une mise en route étrange qui m'a d'abord donné l'impression que j'étais dans un asile de fou, avec un côté surnaturel qui accentue cette ambiance folie douce. Et puis au fur et à mesure que j'entrais dans l'histoire, je me suis aperçue qu'il y avait bien plus que cela, et que derrière cette dérision et cet humour, se cachait en fait une grande souffrance. L'auteur, Krystal Sutherland, a vraiment su me happer de part son style très sarcastique et piquant. Elle manie son histoire avec justesse et en même temps, il y a cette envie de dédramatiser le tout en le rendant plus "normal" et fantaisiste à la fois. C'est une approche intelligente, drôle, imaginative, pleine d'espoir qui n'enjolive rien et qui rend les personnages attachants sans qu'on s'apitoie sur eux, ou bien qu'on se sente déprimé lorsqu'on prend conscience de toute la gravité de la situation.

L'ambiance "loufoque" prédomine dans la première partie. On y découvre les personnages, nous annonçant un père agoraphobe, une mère a fond dans le spiritisme, un frère qui voit des créatures dans le noir, une meilleure amie qui refuse de parler, un coq tortionnaire, des lapins partout dans la maison, et un grand-père qui connait la Mort en personne. Et puis Esther, qui a fait une liste de ses cinquante peurs, répertoriées depuis ses onze ans. Je ne savais pas trop où j'avais bien pu mettre les pieds, je l'avoue, mais j'étais intriguée. Sans compter qu'Esther a un franc parlé, des références à plein de films, un discours sarcastique et caustique que j'adore et une attitude et une façon de pensée qui sortent de l'ordinaire. Lorsqu'elle revoit un ancien camarade de classe et qu'ils décident tous les deux d'affronter les peurs d'Esther une à une, je me suis dit que oui, j'allais adorer ce roman. Il ne pouvait pas en être autrement.

Alors, oui, les premières semaines que l'on suit avec Esther et Jonah ont ce côté attendrissant et plein d'humour. Je ne me moque pas, mais avoir peur des homards ou des phalènes... c'est plutôt inhabituel. Mais la peur n'est pas vraiment cohérente après tout, et le fait de vouloir vaincre ses phobies demande du courage et surtout un travail sur soi que je trouve admirable. C'était mignon. Et puis, à côté de cela, on apprend aussi à découvrir la vie d'Esther et surtout sa famille. Si aux premiers abords, j'avais trouvé cela un peu étrange, du genre la famille Adams revisitée, on prend ensuite rapidement conscience que toute la famille souffre, énormément, mais que chacun n'arrive pas à surmonter ce qui le ronge et qu'aucun d'eux n'arrive à demander de l'aide. C'est Jonah, élément "perturbateur" et extérieur qui va provoquer ce déclic. Il sera lent et non sans douleur, mais bénéfique. Dépression, addiction, folie, phobie... et cette malédiction qui ne fait qu'accentuer l'état mental des Solar. le côté farfelu disparaît au fur et à mesure. On ressent la souffrance, les difficultés de chacun, le fait que l'amour que l'on porte à nos proches n'est parfois pas suffisant pour les sauver, cette détresse absolue qui vous ronge, les efforts que l'on finit par ne plus vouloir faire, cette destruction qui ne touche pas qu'une seule personne... "L'exploitation" des maladies mentales est intelligente et sans chichi. Bien entendu, le tout est romancé, mais à travers les yeux d'Esther, j'ai ressenti sa peine et ses doutes.

Le plus de cette histoire est la présence de la Mort, et plus particulièrement de son incarnation. On oscille entre réalité, légende et folie mais que l'on croit ou pas à ce personnage, j'ai trouvé que vis-à-vis des sujets traités, de l'ambiance et des protagonistes, le tout était vraiment sympathique. Une histoire en parallèle avec celle d'Esther qui donne du sens en ajoutant une touche de fantaisie. Il y a aussi de nombreuses prises de conscience et une dédiabolisation des maladies mentales qui fait plaisir à lire. Pas de culpabilisation non plus, mais plutôt un partage et une mise en avant du fait que nous ne sommes pas seuls.

Alors, je ne sais pas si j'ai réussi ou pas à vous donner envie de lire Un jour plus que parfait. J'ai tellement à dire que je pourrais en parler encore longtemps, mais voici l'essentiel. Je vais me pencher sur le premier roman de Krystal Sutherland, qui je l'espère me plaira autant.
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« Entre fiction et réalité »

Je ne cesse de supprimer ce que j'écris car, je ne sais pas comment commencer. Ce roman m'a tellement plus que j'ai peur de ne pas réussir à mettre les mots sur mon ressenti. Mais essayons par le début, j'arriverais peut-être à écrire quelque chose de potable.

Nous sommes happés par l'histoire dès les premières pages. On commence à peine à lire que l'on nous parle déjà de phobies, chat noir et de la malédiction des Solar. le thème a beau nous être donné dès le résumé on ne s'attend pas à ce que l'autrice mette carte sur table dès le début. J'ai cependant été agréablement surprise, car on oscille entre fiction et réalité, on nous parle de superstitions, de lapins et d'esprits hantant l'étage de la maison, aux monstres présents dans le noir au bout du couloir et au père, agoraphobe enfermé dans sa cave.

On ne sait si l'on doit prendre la malédiction au sérieux ou y voir une forme plus réelle, plus douloureuse. C'est une métaphore de phobie, d'addiction et de maladie mentale, c'est une façon de ne pas vouloir voir le problème des personnes en face, c'est se persuader qu'en écrivant 50 de nos pires cauchemars sur papier rien ne nous arrivera. Ou bien que se vêtir comme Kill Bill ou Amélia Earhart fera que les autres les verront elles et non la personne qui s'habille ainsi. Et c'est pourtant ainsi que vie Esther, en espérant qu'aucune phobie ne la mène tout droit à sa tombe.

Les personnages que dessine Krystal Sutherland me sont perçus comme des personnifications et, j'ai trouvé cela magnifique. On parle de sa mère comme faite de bois et manger par les termites, ou de son père aussi gris que la pierre, ou encore son frère, aussi transparent que la lumière. J'ai d'ailleurs énormément aimé ce personnage, si ce n'est pas adoré. Eugène nous est d'abord principalement montré comme un fantôme, une simple lueur mais, la plus importante pour Esther. Puis elle nous parle de son frère de sa peur pour le noir. Même si on comprend vite qu'il s'agit surtout de la noirceur en lui qu'Eugène craint.

Quand je parle de fictions, je ne fais pas allusion qu'aux monstres dans le placards, mais à bien plus encore. J'ai principalement en tête la mort, ou du moins la représentation humaine de celle-ci dans le roman, celle qui a maudit d'après Esther la famille Solar, la source de tout leurs problèmes. Des passages lui sont consacrés dans le roman, de son point de vue ou de celui de Esther relatant les récits de son grand-père ayant rencontré la mort en personne. Cette mort, ayant été désigné et qui désignera à son tour. J'ai vraiment apprécié ce côté ou c'est à nous de choisir ou non son existence, de se dire qu'elle est digne d'un conte pour enfants raconté au coin du feu.

Je n'ai pas évoqué un personnage, Jonah, le fameux garçon qui va tout chambouler. Au début j'ai vraiment eu peur que ce soit un peu cliché, la romance type du garçon qui va sauver la fille et qui vivront heureux pour toujours blablabla. Et j'ai -encore une fois- été vraiment surprise, il n'est que secondaire dans l'histoire, presque tertiaire tant Eugène est important pour Esther. Ce que j'ai apprécié, c'est que nous sommes très loin de la romance brut, répétitive que l'on trouve absolument partout. Celle ci est douce, adorable et triste à la fois, elle n'est en rien habituelle et fait sentir une force énorme. En effet la relation, qu'importe soit-elle, pousse Esther vers le haut, elle lui apprend à nager seule au lieu de se noyer, elle lui apprend à voir le monde, le vrai. C'est grâce à Jonah qu'elle trouve la force de parer ses peurs et de défier la mort pour sauver sa famille. Et c'est beau.

Je vais m'arrêter là par peur de trop dire sur le roman et, de vous gâcher la lecture. La seule chose que je trouve dommage au fond, c'est son changement de couverture, aussi intrigante soit elle, l'original collait beaucoup plus au livre, tout comme le titre « A Semi-Definitive List of Worst Nightmares » qui s'apprêtait plus que » un jour plus que parfait qui sonne un peu trop comme » Tous Nos Jours Parfaits » Là, sont les seuls défauts du roman qui est génial en soit, et je remets en cause mon « abandon » de son premier roman et, lui redonner une chance, en espérant être aussi surprise.

En soit, un jour plus que parfait, c'est un roman original avec des personnages atypiques et un monde entre réalité et fiction, je le recommande chaudement pour noël, parfait pour combattre ses plus grandes peurs.

« Je ne la déteste pas pour ce qu'elle est devenue. Je le voudrais, mais je n'y arrive pas. Je l'aime trop. C'est le problème. C'est ce qui cloche dans l'amour. Une fois qu'on aime quelqu'un, peu importe qui il est, on le laisse toujours nous détruire. A chaque fois. »

Love, a.

Merci à Pocket jeunesse pour l'envoi !
Lien : https://ladroguerieecrite.wo..
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J'étais à la fois assez intriguée et attirée par cet ouvrage à la couverture jaune ornée d'un chat qui ressemble un peu au mien. Et j'avais vraiment envie de découvrir le nouveau roman d'une autrice qui avait déjà fait couler beaucoup d'encre virtuelle sur la blogosphère. Aussi je remercie Babelio de m'avoir permis de me plonger dans cet étrange et puissant roman.

Chez les Solar on est maudit depuis que le grand-père d'Esther s'est retrouvé plusieurs fois nez-à-nez avec la mort en personne. Une malédiction qui condamne tous les membres de la famille à mourir, tués par leurs phobies. Avec un frère jumeaux terrifié par le noir, une mère terriblement superstitieuse et un père agoraphobe qui n'est pas sorti de la maison depuis six ans, Esther est prête à tout pour échapper à la malédiction. En revanche, elle n'avait pas prévu d'être confrontée à l'une des choses les plus effrayante du monde : l'amour.

Avant toute chose, il est important que vous sachiez que c'est un livre très étrange que celui-ci. On navigue en permanence entre scènes loufoques dont on ne sait pas si elles sont réelles ou métaphoriques, histoires et souvenirs tenant plus lieux du conte philosophique que de la réalité, émotion et humour dans un tourbillon qui nous entraine toujours plus loin, nous fait douter à chaque instant de ce qui est vrai et de ce qui ne l'est pas tout en nous permettant d'accéder plus facilement à tous les messages que l'autrice veut nous faire passer.

Et des messages il y en a beaucoup dans ce roman. À commencer par celui qui prédomine notre rapport à la peur et comment celle-ci peut totalement prendre le contrôle de notre vie si jamais on la laisse faire. Il est également question de maladie mentale et de dépression, de l'amour filial qui peut être plus fort que tout même s'il n'est pas toujours utilisé comme il faut, du courage que cela demande d'affronter ses angoisses, de notre rapport à la mort et de comment celui-ci définit notre façon de vivre et tant d'autres choses encore que je ne peux évoquer sans risquer de vous spoiler une partie de cette histoire terriblement touchante.

Touchée je l'ai été d'abord par les personnages. Par Esther et sa volonté de sauver sa famille mais aussi de s'en sortir, par son courage aussi bien pour affronter sa vie que ses peurs, par ses failles et ses imperfections qui la rendent terriblement humaine et donc terriblement attachante. Touchée aussi par Jonas, le garçon qui fait battre le coeur d'Esther un peu plus vite et qui sous ses airs de joyeux luron vit une tragédie personnelle et est prêt à tous les sacrifices, y compris sa liberté et son avenir pour les gens qu'il aime.

Et puis il y a les autres personnes de cette histoire : le frère jumeau d'Esther que l'on regarde s'enfoncer dans des ténèbres que même toutes les lampes du monde ne pourraient pas chasser ; le grand-père de l'héroïne, un homme incroyable dont les souvenirs s'étiolent ; l'étrange meilleure amie fantomatique d'Ester et les parents de la jeune fille, aimants mais parfois trop focalisés sur leurs propres angoisses pour s'occuper de leurs enfants. En réalité tout le monde est terriblement humain dans ce livre, même la mort elle-même, ce qui rend tout le monde terriblement attachant.

Enfin il y a l'histoire. Ou plutôt les histoires, car ce roman est un imbriquement de différentes histoires : celle du grand-père et de ses différentes rencontres avec la mort, celle d'Esther au sein de sa famille, celle du défi que s'est lancé la jeune fille avec Jonas, à savoir affronter toutes les peurs de sa liste en se filmant. Il y a aussi les histoires du frère et des parents de l'héroïne. Et puis, bien sûr, il y a l'histoire d'amour. Une dizaine de fils qui se suivent, se croisent, s'entrelacent, pour créer un canevas de souvenirs, de métaphores et de tous ses moments, les bons comme les mauvais, qui font de la vie une aventure épuisante, terrifiante et fantastique.

Si dans un premier temps j'ai été un peu déroutée par le style de ce roman, j'ai également été terriblement touchée par les messages que Krystal Sutherland nous fait passer ainsi que par les émotions qui suintent par tous les mots de cette histoire. Un jour plus que parfait est un roman sur la mort, la peur, l'amour et la vie. Une ode au petites victoires et aux grandes batailles sur font de contes philosophiques loufoques et décalés, bref un vrai régal.
Lien : HTTP://mabibliothequerose.bl..
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Beaucoup de mal à lire ce roman. Une ambiance particulière qui passe ou qui casse. Pour moi, ça a fait un petit flop. Je suis plutôt admirative de Krystal Sutherland qui aborde des problématiques fortes chez les adolescents. La famille d'Esther est très atypique. J'avoue avoir eu de la peine pour cette jeune fille.
Mais j'ai une ambiance mi fantastique mi contemporaine qui m'a fait perdre le fil de l'histoire.
Je n'ai pas passé un moment agréable. Un peu chaotique ma lecture. C'est bien dommage car cela partait d'un bon sentiment.
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Une étrange lecture pour un étrange bouquin.
Qu'elle lecture particulière ! Je termine cette histoire en ne sachant plus vraiment quoi en penser. J'ai aimé. Est-ce que je m'attendais à quelque chose d'autre ? Peut-être. Est-ce que je suis un peu déçue ? Malheureusement oui. Je gardais en tête l'explosif coup de coeur que j'avais eu pour le précédent roman de l'auteure « Nos coeurs en désaccord » et même si je ne devrais pas faire le comparatif, je ne peux pas m'en empêcher. Une histoire qui m'a moins touchée, qui m'a moins parlé. Et pourquoi paradoxalement j'ai quand même passé un super moment de lecture. J'avais peut-être trop d'attentes et j'en ressors un peu déçue.


Ne vous fiez pas aux apparences.
Vous pensez découvrir une histoire légère sur les phobies et peurs de nos personnages ? Vous pensez suivre et découvrir une romance à l'eau de rose ? Et bien pas du tout ! Bien que ce livre soit tout de même plus jeunesse que le précédent, Krystal Sutherland continue d'aborder des thèmes qui sont très lourds.
La dépression, les phobies, les angoisses qui prennent le dessus sur tout le reste. J'avais très peur de tomber dans quelque chose de grossier et de mal fait et pourtant, bien au contraire, c'était décrit de manière très juste. le fait d'introduire des thèmes comme ceux-là, très profonds, très sombre parfois mais toujours avec une pointe d'humour, de second degré et de sarcasme rendait l'histoire beaucoup moins dramatique qu'elle n'aurait pu l'être.
Le personnage principal d'Esther tente de gérer sa famille dysfonctionnelle, parasitée par leurs craintes qui les empêchent de vivre et l'empêche elle aussi de vivre sa vie comme elle l'entends. Et on la suit dans son quotidien et son envie de passer au dessus de ça et de combattre ce qui ronge sa famille sur plusieurs générations.


C'était hyper intéréssant et pour le coup très novateur comme manière d'aborder ces thèmes là. C'est la première fois que je découvrais un bouquin qui empruntait ce chemin-là et même si ce n'était pas forcément ce à quoi je m'attendais, j'ai quand même vachement apprécier ma lecture !
C'est une histoire un peu dingue, un peu loufoque, un peu décalé, qui cache derrière sa façade de roman humoristique un aspect bien plus complexe et bien plus poussé. Si vous aimez les bouquins qui mettent en lumière la psychologie des personnages et les maladies mentales c'est fait pour vous ! Avec en bonus une petite romance adorable !


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Voici ce dont elle se souvint de son grand-père pendant qu’il parlait :
- Tout le monde le considérait comme un inspecteur de police coriace, mais elle ne l’avait toujours vu que comme Papi Pop, l’homme qui cultivait des orchidées et la laissait cueillir les fleurs alors que personne d’autre n’en avait le droit.
- Il n’aimait aucun animal à part les oiseaux, jusqu’à ce que Florence Solar, sa femme, recueille un chiot abandonné (que Reg ne voulait pas du tout garder). Le chiot le suivait dans la serre pendant qu’il s’occupait des orchidées et il prétendait le détester. Le chien n’avait jamais eu d’autre nom que « Du Balai », mais il le laissait monter sur ses genoux quand il regardait la télé et dormir au bout du lit toutes les nuits.
- Son rire. Il inclinait la tête en arrière quand il trouvait quelque chose particulièrement amusant. Ensuite, il s’essuyait l’œil droit du bout de l’index, qu’il ait pleuré de rire ou non.
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L'accès à l'étage était condamné par un bric-à-brac de meubles mis au rebut, principalement parce que Peter Solar était en pleine rénovation dudit étage quand il avait eu sa première attaque et que tous les travaux avaient cessé immédiatement, mais aussi parce que Rosemary croyait sincèrement que l'étage était hanté. (Comme si un fantôme n'allait hanter que la moitié d'une maison et laisser poliment les résidents occuper le rez-de-chaussée en toute quiétude sans leur jouer le remake de Paranormal Activity. Sans déconner.)
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Je ne la déteste pas pour ce qu’elle est devenue. Je le voudrais, mais je n’y arrive pas. Je l’aime trop. C’est le problème. C’est ce qui cloche dans l’amour. Une fois qu’on aime quelqu’un, peu importe qui il est, on le laisse toujours nous détruire. A chaque fois.
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Alors que Rosemary lui embrassait les joues, les paupières, le front, Esther se demanda si elles retrouveraient un jour leur chemin l'une vers l'autre, ou si la dérive des continents ne ferait que les éloigner pour toujours, si lentement qu'aucune d'elles ne ressentirait jamais assez de douleur pour y mettre un terme.
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Qui pourrait aider Eugène ? Leurs parents ? Ils étaient accablés par leurs propres peurs ? Un conseiller au lycée, peut-être ? Il ne verrait pas son frère comme l'être remarquable qu'il était, mais seulement comme un problème à résoudre, une maladie à traiter, une obscurité à planquer.
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Videos de Krystal Sutherland (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Krystal Sutherland
Extrait du livre audio « Les Soeurs Hollow » de Krystal Sutherland, traduit par Lilas Nord, lu par Aaricia Dubois. Parution numérique le 22 novembre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/les-soeurs-hollow-9791035414887/
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