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EAN : 9782266332828
256 pages
Pocket (06/07/2023)
3.93/5   34 notes
Résumé :
À 79 ans, Alexandre déprime dans une luxueuse maison de retraite, entre les sosies de chanteurs morts, les quizz du soir et les tournois de tennis virtuels. Trois rencontres inattendues vont bouleverser sa vie. Pour la première fois, Alexandre va éprouver un frisson délicieux : l'urgence de vivre. Il prend alors une décision qui changera la fin annoncée de son histoire.

" Vieillir avec humour et indépendance, quel défi ! " Françoise Bourdin, Président... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman a reçu un prix fort mérité, c'est un excellent moment de lecture, un livre qui fait du bien.
Antoine a 79 ans. Veuf et sans enfant, il vit dans une maison de retraite. Luxueuse, certes, mais il s'ennuie. Il faut dire qu'il ne parle à personne et ne s'intéresse à rien. C'est un ours solitaire, asocial comme il le dit lui-même. Mais parfois certaines rencontres changent la donne…
*******
Alexandre est un personnage assez attachant, voire même touchant à certains moments. Même s'il est parfois relativement cynique. le regard qu'il porte sur les autres n'est pas toujours bienveillant. Il ne veut pas se mêler aux autres, mange en solitaire, ne fait pas d'effort pour s'intégrer. Et pourtant on s'attache à ce « vieux bougon ».
C'est Alexandre lui-même qui nous raconte son histoire, sa transformation de râleur isolé en quelqu'un de beaucoup plus ouvert, donc plus heureux.
Ce livre nous offre un autre regard sur la vieillesse. Plein de poésie, de tendresse, de nostalgie mais aussi d'humour et d'espoir. On sourit, beaucoup, parfois c'est un peu plus triste. le bonheur et la joie de vivre n'ont pas d'âge.
« Eh bien, la vie, c'est comme les vacances. Il faut que vous en profitiez un maximum, pour ne pas avoir de regrets et ne pas attendre le dernier jour pour vous en rendre compte… »
Parler de ce roman n'est pas si facile que ça. C'est une histoire qu'il faut s'approprier, c'est un narrateur à découvrir par soi-même, même s'il ne semble pas si sympathique que ça au début. Comment il a changé, comment il a retrouvé cette troisième jeunesse, comment quelques mots peuvent faire voyager sans bouger de son fauteuil, c'est que vous devez voir par vous-même. Une chose est certaine : C'est un livre qui fait du bien. L'écriture est légère, parfois poétique, parfois acidulée et toujours très agréable à lire.
Pas évident de faire d'un ours mal léché un personnage attendrissant. C'est un pari réussi pour ce premier roman. Laurent Lagarde a placé la barre assez haute. Il nous entraine dans le sillage d'Alexandre, dans un tourbillon d'émotions. Lesquelles ? Venez à sa rencontre, laissez-vous emporter (vous verrez, ça se fait sans peine) et alors vous saurez.
Je vous souhaite une bonne lecture
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Dans ce premier roman, le héros, bientôt octogénaire, est plein de verve et d'ironie. Les dialogues sont savoureux et plusieurs passages m'ont fait sourire ou rire alors que d'autres m'ont fait réfléchir sur le sens de la vie, le temps qui passe et les occasions manquées. Un premier roman prometteur qui m'a donné envie de découvrir ce que l'auteur pourra nous réserver dans un futur récit.
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Un pur régal !!!

Alexandre et la vie de château !!! Et bien ce n'est pas pour lui... Il fête ses 79 ans dans sa chambre tout seul et ne côtoie pas les autres résidents...
Mais au gré de rencontres des plus fortuites, Alexandre "se réveille" et se met à vivre et profite de la vie 🎊

J'ai apprécié ce roman. Un moment de pur plaisir et de pur bonheur !!!
Rien de tel pour commencer une nouvelle semaine!!!
Le titre et sa couverture reflète parfaitement le roman.

Je suis passée par beaucoup d'émotions : des pleurs, des rires (beaucoup de rires 😁).

Avec Flora et Alexandre, j'ai voyagé sans sortir de chez moi 🌍. Les lieux sont tellement bien décrits qu'on se met à rêver avec eux... On ferme les yeux et le décor se plante devant nous.

Victor, quand à lui, il m'a fait sourire. Il n'a pas sa langue dans sa poche face à Alexandre 😜 et tant mieux.

Merci à l'auteur pour cette belle découverte ❤️
Je le conseille à tous !!!!
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Alexandre est dans une maison de retraite ou clairement, il s'emmerde. Fêter ses 79 ans dans ce château, il préfère le faire dans sa chambre seul, loin des autres résidents.

Au fil des pages, nous apprenons à le connaître. Des rencontres vont venir changer le quotidien morose du vieil homme. Car sous ses airs d'asocial, taciturne et aigri, se cache un homme au coeur tendre, dôté d'humour et d'un sacré sens de la répartie.

J'ai voyagé à travers les souvenirs de Flora et d'Alexandre tout en restant sur mon canap.
J'ai aussi été touchée par le petit Victor et sa maman.
Je me suis fendue la gueule aussi!

En somme, ce petit ouvrage est un récit drôle et émouvant, nous rappelant que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, oscillant entre des peines mais aussi de grandes joies.
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Une très belle leçon de vie et une histoire qui fait du bien. Ce roman « troisième jeunesse » de Laurent Lagarde a reçu le coup de coeur des lectrices du grand prix Femme actuelle 2021. Et en le lisant : on comprend pourquoi! En perspective : des personnages touchants, des sujets qui nous touchent tous, de l'émotion, de l'humour… C'est avec beaucoup de lucidité sur sa vie et de belles rencontres qu'Alexandre Delcourt va évoluer au fil des pages jusqu'à changer radicalement!
Ce livre aborde évidemment la vieillesse, la transmission, l'instant présent et le sens de la vie.
Laurent Lagarde nous livre un roman plein de tendresse avec sa plume fluide, légère, pleine d'espoir et d'optimisme. J'ai été très admirative de certains échanges et discours de ses personnages authentiques qui ressemblent à ceux qui nous entourent.
Un joli coup de coeur qui n'a pas fini de vous surprendre et de faire parler de lui lors de la rentrée littéraire.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Les cours se terminaient la semaine suivante. Viendraient ensuite deux longs mois de vacances, puis le lycée. Je savais qu’Amélie partait dans le privé et je sentais que c’était ma dernière chance. J’étais en vélo et j’ai proposé de la ramener. Je n’avais pas de porte-bagages et elle s’est installée sur le guidon, face à moi. Elle était légère comme une danseuse, mais le démarrage a été laborieux, les premiers coups de pédale lourds comme une marche dans la boue. Le vélo a d’abord zigzagué comme un cheval ivre avant de peu à peu reprendre sa ligne, dompté par la vitesse. Je pédalais et ne voyais qu’elle. J'accélérais pour voir danser ses cheveux. Elle riait et me suppliait de ralentir. De temps en temps, elle tournait la tête pour apercevoir la route, et je voyais la ligne émouvante de sa nuque découper mon horizon.

Arrivés devant son portail, elle s’est appuyée sur mes épaules pour descendre, nos visages se sont rapprochés et ses lèvres sont venues sur les miennes, naturellement, délicieusement. La rue était déserte en ce milieu d’après-midi, nous étions seuls au monde. Elle a glissé sa main dans la mienne et je l’ai suivie dans son jardin. Nous avons passé l’après-midi à nous embrasser et à nous empiffrer de cerises. Aujourd’hui encore, je ne peux en manger sans penser à elle.
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J’ai eu un scooter, un Italien léger aux flancs rutilants. À la fin de l’été, je filochais sur la Nationale entre le Vexin et la côte d’Albâtre, les bras d’Eileen autour de la taille. C’était une promenade tranquille, sans souci de l’heure ni du compteur. Au bout du voyage, nous roulions sur les falaises de craie avant de descendre par un chemin poudreux rejoindre une plage déserte. Nous sortions notre pique-nique : sandwiches, tomates, œufs durs et une bouteille de limonade soigneusement enveloppée dans un torchon mouillé. Nous revenions le soir, la peau salée et les cheveux ensablés, dos au soleil couchant. Nous étions jeunes, beaux et libres, et nous ne le savions pas…
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« Si je devais changer ma vie, je ne changerais rien, j'ouvrirais juste un peu plus les yeux. »
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Un temps, on a pensé qu'il avait un syndrome autistique... Mais il échappe au diagnostic, il est dans une zone non répertoriée. C'est un petit prince égaré dans un monde de fous.
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Vois-tu, Alexandre, le bonheur est dans les choses que nous perdrons un jour.
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