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Fabrice Midal (Autre)
EAN : 9782266328944
496 pages
Pocket (15/06/2023)
3.6/5   21 notes
Résumé :
Dans ce récit poignant et inspirant, Dr Catherine Gildiner brosse le portrait émouvant de cinq de ses patients les plus mémorables. De Peter le musicien brillant souffrant de troubles sexuels, à Laura la jeune femme abandonnée par son père dans une cabane isolée pendant son enfance, en passant par Danny l’Autochtone qui a énormément souffert dans un pensionnat, ou encore par Alana la jeune femme torturée par son père dès son plus jeune âge et Madeline la bourreau de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Non ! il y a des choses dont on ne se remet pas. Ce titre feel good est un miroir aux alouettes qui ferait supposer aux traumatisés majeurs qui ne s'en sortent pas qu'ils sont des faibles. C'est malsain. Un arbre frappé par la foudre peut survivre, mais autrement, sur un autre mode. Quelle époque et quelle idéologie de winner !
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Un livre que j'ai reçu dans le cadre d'une masse critique de Babelio que je remercie.

-L'autrice est psychologue et nous relate l'histoire de cinq patients avec des troubles divers.
4 ans de confessions difficiles et émouvantes.
Les +

•' Difficile de ne pas être touché par ses cinq personnalités. Des moments innocents avec une pointe d'humour, d'autres plus houleux.
•' Cela m'a plu d'aller à leur rencontre, leur tendre la main.

Les -

•' Ce qui me déplait et c'est un avis tout à fait personnel ! C'est le lien de cause à effet “la famille”. A croire que l'on ne peut pas avoir d'autres événements qui font que…
•' Avoir été spectatrice de ces âmes blessées.

CONCLUSION

Plus un roman que la vision d'une thérapie.
Ce qui a été deviné, je l'ai compris. Maintenant chacun sa vision des choses.

L'on ne se remet pas toujours de certains événements qui pourrissent votre existence.

Trop léger…
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Tout d'abord, avant de lire ce livre, j'ai eu la même réaction que Dominique : non on ne peut pas se remettre de tout.
J'en ai fais l'amer constat. (La mère constat ??).
J'ai lu les critiques et j'ai eu le fin mot de l'histoire : le titre en français serait une mauvaise traduction par rapport au titre en anglais, qui signifierait à peu près : Good Morning Monster (Bonjour le Monstre). C'est une référence au contenu du livre, car sur les cinq cas, le dernier, Madeline, entendait sa mère lui souhaiter bonjour ainsi.
Mais il est vrai que ce titre français m'a choqué.
Sinon, un vrai livre intéressant. Cinq cas nous ai présentés par le Dr Gildiner, psychologue surdouée, mais ce n'est que mon humble avis.
Cinq cas très lourd, avec des traumatismes récurrents, une vie adulte massacrée par des adultes, parents ou pas.
Laura dont le père a abandonné ses trois enfants dans une cabane, Peter, qui a de graves troubles, maltraité et abandonné par sa mère dans un grenier, Danny l'indien qui a subi des sévices épouvantables dans un pensionnat, Alana (le pire du pire), violée et torturée par son père, et enfin Madeline que sa mère folle traitait de "monstre", qui la rabaissait et l'humiliait régulièrement.
Je n'ai pu finir le cas d'Alana, trop de détails atroces, reconstruction vaginale et anale étant adulte, je ne vous dit que ça.....
Certains penseront pourquoi un tel livre ? Et surtout pourquoi le lire ?
Parce que les cinq patients s'en sont tous sortis. Ce sont de vrais résilients, qui ont travaillé avec courage et détermination avec leur thérapeute pour guérir enfin de leur enfance massacrée.
Personne n'est épargné par la maltraitance.
Bien sûr, le trauma est plus grave quand l'enfant est tout petit. Cela fait des ravages, psychologiquement mais également physiquement, un scanner pouvant montrer avec précision que le cerveau a été abîmé, il reste une "trace" de tout cela.
Cette psy est très douée, il n'y a pas à en douter.
Mais, et je parle par expérience, certains d'entre nous errent, dans leur passé de cauchemar, mais aussi dans leur vie quotidienne au présent. Les UMD (Unité pour Malades Difficiles) et les hôpitaux ou cliniques psychiatriques sont pleins à craquer de ces pauvres ères.
Non, tout le monde ne s'en sort pas aussi bien.
Il n'y a qu'à aller faire un petit tour dans ces institutions pour voir et sentir toute cette détresse et toute cette souffrance.
La maladie mentale grave effraye au plus haut point les braves gens qui sont, eux, sains d'esprit.
Enfin, le croient-ils.....
Un livre très intéressant, mais attention, à ne pas lire si vous êtes très sensible...
Un livre sur la résilience, la vraie.
Sur l'espoir....
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J'ai fortement apprécié ce livre, même si au début j'avais peur de me lancer dans ce petit pavé. Mais il s'agit de différents personnages avec leurs problèmes et difficultés au sein de leur quotidien.

Ce que nous découvrons permet de s'identifier ou alors simplement de compatir aux difficultés qu'ils peuvent rencontrer, tous sont des cabossés malgré eux de la vie, du passé et forcément cela se répercute dans leur présent.

Tous les personnages sont bien travaillés, tous touchants et forts différemment : capable de s'en sortir et surtout de devenir plus forts.

Cependant le titre peut laisser suggérer que l'on peut se remettre de tout, alors que quoiqu'il advienne de ces âmes tourmentés : les faits sont là, ne partiront jamais. Je pense que ce titre peut en effet en stopper plus d'un car : non, on ne pas toujours se remettre de tout.

Mais lisez-le, il vaux le détour et surtout permet de comprendre et de voir les évolutions des 5 protagonistes, qui je trouve est intéressante.
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On peut se remettre de tout : vous y croyez ou vous faites partie des sceptiques ? J'avoue que le titre m'a rendue curieuse et j'attendais de le lire pour m'en faire mon idée.

A travers 5 portraits, la thérapeute Catherine Gildiner nous présente 5 patients, 5 héros au parcours particulièrement dur qui s'en sont néanmoins sortis. A travers eux, elle évoque aussi les difficultés de son métier et tout ce qu'elle a appris après plusieurs dizaines d'années. Je vous avoue qu'il y a une chose qui me perturbe dans la psychothérapie c'est le fait que tout trouverait réponse dans l'enfance. Et même après cette lecture, je reste sceptique sur ce point. Car oui, la psychothérapie explique finalement que c'est lorsque la personne se construit dans son enfance qui va induire tout le reste des comportements de sa vie.

Et effectivement, à travers les portraits rencontrés, cela se justifie. Ames sensibles s'abstenir, nos 5 héros ont vécu tout ce qu'il est possible d'imaginer de malveillance, maltraitance, violence, désintérêt, sévices psychologiques ou sexuels. Et ils sont inévitablement devenus des adultes boiteux. Impossible pour eux de se comporter normalement, de vivre normalement, d'être heureux comme n'importe qui d'autres. Et on le comprend bien.

Pour chacun d'eux, c'est environ 5 ans de thérapie régulière, un parcours du combattant pour qu'ils baissent les armes, comprennent et se reconstruisent. Un parcours vraiment difficile qui n'est pas linéaire. On pourrait imaginer que dès qu'ils vont mettre des mots sur leurs maux cela va les apaiser. Pourtant non, seulement peut parfois engendrer dépression, tendances suicidaires ou autre.

Ce n'est pas là une lecture joyeuse mais elle est instructive. Alors bien sûr, on peut s'en sortir. Mais plus le drame est lourd, plus le chemin est difficile. Et personne ne s'en sort seul, en témoignent ici les longues heures de thérapie et les difficultés rencontrées sur le chemin de la guérison.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
La honte s'apparente au napalm : elle est collante, vous brûle et reste là éternellement. Il vaut mieux l'ôter morceau par morceau, dans la mesure du possible.
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Je pensais que les enfants étaient infantilisés, comme elle disait, mais je souhaitais également l'être. Je comprends maintenant que la mère de Barry et les autres mères étaient simplement des mères aimantes, contrairement à la mienne. Comme dirait le Dr Goldblatt, j'ai recadré l'infantilisation (non souhai-table) en le fait de se montrer aimant (souhaitable).
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D'un côté, un monde encore trop nouveau pour être à l'aise, et de l'autre, une autre vie.
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Parfois, il est plus difficile d'avoir une mère socialement acceptée, mais cruelle avec son enfant en privé, que d'avoir un parent de toute évidence fou et perçu ainsi par la communauté. Au moins, avec ce dernier type de parent, l'enfant peut comprendre que la maltraitance n'est pas personnelle.
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Aller mieux demande beaucoup de travail, avançai-je. Et Dieu sait qu'elle n'a pas ménagé ses efforts en thérapie. Il lui a fallu se montrer patiente pour faire disparaître les mécanismes de défense qui ne l'aidaient pas sur le long terme, mais le changement l'a rendue vulnérable.
C'est tout ce que je peux dire, Jane.
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