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EAN : 9782352877745
400 pages
Archipoche (01/07/2015)
3.7/5   20 notes
Résumé :
À l’occasion d’une discussion, un soir, à la campagne, sur la façon dont il convient de punir l’adultère féminin, Sylvestre formule une curieuse théorie : il faut punir l’infidélité par… l’amitié. Théorie que cet homme misérable de 75 ans compte illustrer par le récit par le récit d’un épisode de sa vie passée…
C’était autour de l’année 1843. Alors âgé de 49 ans, le narrateur part pour l’Italie, afin d’y gagner sa vie comme enseignant. À la frontière suisse, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un peu déçue par ce roman qui est en réalité une longue analyse philosophique sur l'adultère. Comment cela a pu se produire ? Pourquoi ? Comment doit-on réagir ? Pardonner ou non ? Est-ce réellement possible ? le personnage principal analyse longuement ses réactions, ses sentiments, ses moindres pensées suite à la découverte de l'adultère.
Il s'agit, à mon sens, d'une analyse philosophique plus que d'un roman, c'est intéressant, vraiment, mais ce n'ai pas franchement ce que je recherchais.
J'ai aussi découvert, après l'avoir lu, qu'il s'agissait de la suite du roman Monsieur Sylvestre que je n'avais pas lu préalablement.
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Des opinions très contrastées à la lecture, avec de beaux passages mais aussi des traits de caractère qui m'ont exaspérée. J'ai bien apprécié le cadre du récit, un paysage de montagne perdu, avec ses fleurs et ses glaciers. C'est presque le cadre d'une utopie, sans misère, sans conflit politique ni social en apparence, où les maîtres et les serviteurs vient en harmonie. Cependant, les personnages ne sont plus des pré-romantiques qui se contentent de contempler la nature, en herborisant - Sylvestre est moqué pour son goût des fleurs. Non, ils cherchent à se "se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature" pour reprendre les mots de Descartes, à détourner le cours d'une rivière pour augmenter la productivité des cultures, par l'ingénierie, la science.
Dommage que le personnage de Sylvestre soit trop parfait... Il est intelligent, technicien, pédagogue, mélomane... Et, surtout, il est un père pour sa femme. Il ne la désire pas, ou très peu, il souhaite une relation où il peut la guider, la former, la transformer même. J'ai trouvé ça assez insupportable à lire, l'idée qu'une femme ne se révèle que dans le mariage, qu'en tant que créature de son mari. On sait que Félicie va le tromper, c'est annoncé dès la première page puisque Sylvestre nous fait le récit des événements plusieurs années après. Même si ce n'était pas l'intention de Sand, j'étais du côté de Félicie, elle qui désire et assume ses désirs physiques - ce qui est assez rare dans la littérature du XIX ème siècle, et qui refuse ce mari paternel. J'ai lu des romans de George Sand que j'ai bien mieux appréciés.
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Je ne sais honnêtement pas trop ce que j'ai pensé de ce roman sur l'infidélité et les ravages de la passion, de la jalousie et de la bêtise humaine.
Sylvestre a 49 ans quand il rencontre Félicie, une trentaine d'années, méprisée par bien des gens pour avoir, plus jeune, mise au monde une enfant hors mariage. Elle n'est au début que la soeur de son ami Jean, une femme dévouée, travailleuse, qu'il admire. Et puis l'amour naît, mais plane comme une ombre la présence du jeune cousin de Félicie, qu'elle a en partie élevé, et que Sylvestre trouve bien familier avec sa fiancée...
Voilà un roman qui vous ferait hésiter à tomber amoureux! Sylvestre, Félicie et Jean, et même la petite chevrière, sont bien à plaindre finalement, et c'est la convoitise du cousin, la jalousie du voisin Sixte, qui mènent au drame. Au passage, je trouve que la quatrième de couverture exagère un peu en présentant cela comme un roman sur l'adultère féminin: l'amant de l'héroïne est tout aussi marié, et lui semble s'en tirer comme un charme, comme si le crime était moins grave de son côté!
L'écriture qui compose ce roman est superbe, mais je dois dire que le thème et son traitement n'a pas toujours bien vieilli.
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Extrêmement surprise !
Tombée dessus par hasard, au détour d'un rayonnage, un nom célèbre, et un titre intriguant, une histoire de tromperie et de vengeance...
Et même si le début a quelques longueurs, les lecteurs seront très vite récompensés ! Un roman parsemé de délicatesse, sur lequel l'histoire ne s'est malheureusement pas assez arrêtée !
Mais un véritable auteur, demeurera toujours une valeur sûre !
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Ce roman illustre combien George Sand était un auteur en décalage de son temps et de son époque. Une avant-gardiste comme il en existe peu, une libre penseuse qui se livre ici à l'analyse des sentiments qui agitent un couple, l'une passionnée et l'autre qui tente de raisonner son comportement , avec au centre de leur histoire, l'adultère qui s'insinue. Une très belle oeuvre littéraire et psychologique.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
la parole est « ce vêtement simple de la pensée, tirant toute son élégance de sa parfaite proportion avec l’idée à exprimer », et qu’en fait d’art « le grand principe est que tout doit servir à l’ornement, mais que tout ce qui est mis exprès pour l’ornement est mauvais. »
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L’homme est un agent moral. Quand il n’est pas, en tant qu’individu, responsable de ses pensées et de ses actes, il est susceptible, en tant que membre de l’humanité, de le devenir. L’espèce a été créée perfectible : l’homme est donc virtuellement libre; chaque siècle, chaque heure de son existence ôte une écaille de ses yeux, adoucit une rudesse de son instinct, développe une lumière de sa raison
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Nos passions, c'est notre esprit et notre cœur, notre chair et nos os, notre puissance réalisée, l'intensité de notre vie intime manifestée par notre vie physique ; elles aspirent à être partagées, elles le sont, elles agissent, elles deviennent fécondes, elles créent ! Elles créent des œuvres, des actes, des faits accomplis, l'histoire, - des choses belles, l'art - ou bonnes, des idées, des principes, la connaissance du vrai. Elles créent des êtres, des enfants qui naissent de nous intellectuellement ou réellement. Ce ne sont donc pas des songes ni des spectres. Ôtez les passions, l'homme n'existe plus.
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Vous me demandez, dit-il en s’adressant à M. et madame ***, ce que j’ai fait, en Suisse, de cinq ans de ma vie dont je ne vous ai jamais parlé,
et qui doivent, selon vous, renfermer un mystère, quelque grand travail ou quelque vive passion.
Vous ne vous trompez pas. C’est le temps de mes plus poignantes émotions et de mon plus rude travail intellectuel.
C’est la crise finale et décisive de ma vie de personnalité, c’est ma plus ardente et ma plus dure expérience, c’est enfin mon dernier amour qui est enseveli dans le mutisme que j’observe à propos de ces cinq années.
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Il y avait longtemps que j'aspirais à une vacance d'entière solitude ; ça a toujours été ma fantaisie, peut-être une nécessité de mon caractère. Quand je vis avec mes semblables, ma pensée s'occupe d'eux si exclusivement, soit pour les aider à vivre bien, soit pour comprendre pourquoi ils vivent mal, que j'oublie absolument de vivre pour mon compte. Quand je m'aperçois que j'ai fait pour eux mon possible et que je ne leur suis plus nécessaire, ou, ce qui arrive plus souvent, que je ne leur suis bon à rien, j'éprouve le besoin de vivre avec ce moi intérieur qui s'identifie à la nature et au rêve de la vie dans l'éternel et dans l'infini.
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Vidéo de George Sand
Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel ! Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin.
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires... On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Les auteurs : George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps. Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
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