AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782702889039
Le Grand Livre du Mois (30/11/-1)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Comment vivre pleinement au quotidien, en harmonie avec nous-mêmes et le monde qui nous entoure?
C'est à la fois en médecin et en humaniste que Liliane Reuter nous livre sa réflexion sur ce qu'elle appelle «le savoir-faire intégral du savoir-vivre». Ce savoir-faire, dont elle esquisse dans cet ouvrage les grandes lignes, articule développement personnel et recherche de l'équilibre corps-esprit, garant de notre bien-être tant physique que mental. En prêtant at... >Voir plus
Que lire après L'alchimie du chemin personnel : Vivre est un art que nous avons le devoir d'apprendreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre très intéressant et complexe qui permet de partir loin dans la compréhension de soi-même et du monde... tellement loin que personnellement je suis loin d'avoir tout assimilé ! Néanmoins un bon outil pour travailler sur soi, le genre de livre qu'il est toujours bon d'avoir dans sa bibliothèque.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Quelles sont les conséquences de la peur ? Comme je l'ai déjà dit, elle réduit notre terrain d'expériences; elle nous pousse à nous accrocher à des dogmes, des jugements, des systèmes de croyance, mais aussi à certaines personnes, à des situations professionnelles ou à nos enfants. Ainsi la peur est bien souvent le problème central de notre vie, car elle dévore notre joie de vivre et fait que :
- nous nous sentons petits et impuissants,
- nous perdons notre vitalités,
- nous perdons confiance dans la vie,
- nous nous éloignons de nous -mêmes.

Ce qu'il faut comprendre c'est que nous nous accrochons.

Ce n'est pas la faute à quelqu'un d'autre, mais bien la conséquence de notre pensée. Le lâcher-prise devient une nécessité à partir du moment où nous nous attachons et, donc, où nous nous limitons.

La résolution de nos problèmes n'est jamais l'affaire des autres. Nous disposons du libre arbitre et sommes donc libres de choisir nos pensées et nos actes. N'oublions jamais que nous portons cette entière responsabilité.
Il est de de notre devoir de l'endosser.

Si nous cherchons des réponses extérieures, c'est que nous estimons qu'il n'en existe pas à l'intérieur, et nous faisons obstacle aux mécanismes d'autoguérison qui nous imposent de pratiquer cette écoute intérieure.

La conséquence dramatique, c'est que nous faisons obstacle à notre propre vie et à notre développement.

Ce que nous bloquons ne peut plus circuler. Ce qui ne circule plus meurt.
Commenter  J’apprécie          10
La peur est souvent le résultat d'une attente.
Nos pensées nous amènent là où nous ne pouvons pas encore, et si nous essayons de contrôler la situation de manière rationnelle, cela se solde par un échec.

Le doute donne la main à la peur. Ils sont inséparables et expriment la déformation perverse de la lumière et de l'amour : nous vivons dans un mensonge permanent envers nous-mêmes.

C'est un peu comme si un peintre n'avait d'autre choix que d'utiliser les couleurs primaires et n'osait expérimenter des mélanges. C'est comme si dans la vie nous nous interdisions des teintes subtiles, complexes, correspondant mieux à ce que nous voulons exprimer et nous permettant de ressentir de nouvelles vibrations.
Commenter  J’apprécie          20
Lorsque je reçois un patient pour la première fois, je lui demande souvent de méditer sur ces trois questions :

"Qu'est-ce qui vous manque dans votre vie ?
De quoi avez-vous besoin ?
Comment faites-vous pour obtenir ce dont vous avez besoin ? ".

Je lui demande d'y méditer, car la plupart des personnes ne savent pas quoi répondre ou, plutôt, n'osent pas le faire tout en connaissant parfaitement la réponse au fond d'eux-mêmes.

Ces trois questions sont pour moi comme un inventaire de vie et permettent d'aborder la dimension du désir. Elles permettent de voir immédiatement à quel niveau se place la personne : dans le passé, dans le futur ou dans le présent !
Commenter  J’apprécie          20
Notre quotidien est comme les nuages qui flottent dans le ciel. Il va et vient, s'installe et change en permanence.

C'est notre manière personnelle de percevoir, de rencontrer le monde à travers notre vision individuelle, qui détermine ce que nous en faisons. Nous pouvons grâce à nos émotions peindre et retrouver le fresque de notre vie au jour le jour.

Ce que nous ne pouvons pas faire, c'est maintenir de force (aux dépens de notre force vitale) notre vie dans un état connu, statique, figé, se perpétuant dans la même voie, parfois tracée à l'avance ou initiée par nos parents.

Le prix à payer une perte de notre créativité et de notre vitalité, avec une restriction, voire un effacement de notre espace intérieur.
Commenter  J’apprécie          10
La peur est le problème central de nos vies. C'est elle qui décide la vitalité et de la créativité que nous déployons au jour le jour. Elle nous conduit à nous retrancher derrière certaines croyances, certaines attitudes que nous perpétuons tout en sachant très bien que nous limitons ainsi notre potentiel, que nous sommes contre-productifs en quelque sorte, que nous nous interdisons par avance de choisir et d'emprunter un nouveau chemin. Mais mieux vaut être prudent n'est-ce pas ? Sait-on jamais ce qu'il peut y avoir au bout du chemin ? Voilà les raisons que nous nous tenons à longueur de journée.

Nous avons perdu la capacité de voir avec nos yeux, nous regardons mais ne voyons pas non plus avec notre cœur. Nous ne reconnaissons pas ce qui se montre à nous. A cause de la peur, nous nous éloignons de la vie, nous nous replions sur nous-mêmes, nous avons du mal à faire confiance à la vie, nous pensons devoir la gérer parfaitement, essayant de la contrôler sans nous rendre compte que nous nous interdisons ainsi toute croissance et continuons notre sur-place.
Il ne s'agit pas d'être aveuglement confiant, mais au contraire de développer un sentiment de confiance en claire connaissance de cause.
Là où il y a la peur, l'amour ne peut se développer.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : developpement personnelVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (9) Voir plus



Quiz Voir plus

Ecrivain et malade

Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

d'agoraphobie
de calculs dans le cosinus
d'asthme
de rhumatismes

10 questions
282 lecteurs ont répondu
Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

{* *}