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EAN : 9782221133170
552 pages
Robert Laffont (04/10/2012)
3.49/5   102 notes
Résumé :
Neil Young est sans aucun doute l’une des figures les plus marquantes, les plus attachantes et les plus énigmatiques de l’histoire du rock et de la culture pop des quarante dernières années. Depuis ses débuts avec le groupe Buffalo Springfield jusqu’à ses albums révolutionnaires en solo, en passant par ses immenses succès avec Crosby, Stills & Nash et son adoubement en tant que père spirituel du grunge au début des années quatre-vingt-dix, s’essayant tour à tour à l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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" It's better to burn out that to fade away - mieux vaux brûler d'un coup que s'éteindre à petit feu...
John Lennon n'était pas d'accord avec cette idée. Kurt Cobain l'a citée dans sa dernière lettre. Dès que j'ai commencé à la chanter en 1978, on m'a interrogé sur cette phrase. Je l'avais écrite en pensant à la figure classique de la rock star ; c'est de cette façon qu'on se souviendra de toi, pour toujours à l'appogée de ta vitalité et de ton charisme. C'est ça le rock'n'roll."
Une des pépites extraite de l'autobiographie de Neil Young

A 65 ans, un petit orteil fracturé, "clean" depuis peu, il se pose pour écrire ses mémoires et nous livrer ses souvenirs dans un désordre très rock'n'roll :

Sa musique, ses groupes, ses muses, les années hippies, le succès , ses addictions, sa famille, ses amis, sa santé, ses passions, ses collections, ses doutes et ses coups de gueule et une pensée toute particulière pour ses amis disparus.

Neil Young le musicien
Originaire du Canada, Neil Young a commencé sa carrière au sein du groupe les Squires, un groupe de copain. Il raconte fièrement l'acquisition de sa première voiture, un corbillard Mortimer Hearseburg alias Mort, un Buick 1948 qui lui servait à transporter le matériel musical - ça jetait un froid avec le voisinage - Puis, il se sent à l'étroit à Winnipeg et décide de prendre la poudre d'escampette en direction de la Californie. A L.A, il est éberlué de croiser tant de belles fille hippies. Il rencontre son pote Stephen Still avec qui il va monter le groupe Buffalo Springfield. Ensuite, il va s'associer avec Crosby, Still & Nash et monter un groupe avec Crazy Horses. Puis tout va très vite l' apogée commerciale avec l'album "Harvest", le succès à 23 ans , les drogues, l'argent, maisons, voitures, l'adulation et les disques en solo.

L'artiste parle de la création et de ses addictions :
"Quand j'en écris (des chansons), ça part d'une sensation : j'ai entendu quelque chose dans ma tête ou je l'ai ressenti dans mon coeur. Ou bien j'ai juste pris ma guitare et je me suis mis à jouer sans idée précise. Beaucoup d'airs sont nés comme ça." le carburant l'a toujours aidé à composer. Maintenant, il est clean. Il a arrêté de boire et de fumer de l'herbe à 65 ans. Son grand dilemme : est-ce que cela va l'empêcher d'écrire des chansons ? Sa boisson préférée est désormais le diabolo groseille, un super scoop!

Neil Young a ses coups de gueule. Il adore les défis et quand il s'engage, c'est à fonds comme sa musique.
Il roule pour la fée électricité, dans une voiture électrique, une somptueuse LincVolt, une voiture propre. Son autre cheval de bataille, c'est de sauver le son. "La musique n'est pas le problème. le problème, c'est le son". Il va proposer une alternative à la mauvaise qualité sonore du MP3, le Pono, qui restitue la richesse et la complexité du son. Il est d'ores et déjà commercialisé mais son prix reste prohibitif (plus de 300 dollars). Neil aime jouer pour un public réceptif.

Le sens sacré de la famille et de l'amitié
Il aime être entouré de sa famille et ses amis musiciens. Il a une femme musicienne, Pégi, une fille et deux un fils, Zek et Ben, un fils aphasique et tétraplégique qu'il considère comme son leader spirituel. Il est fier de son ranch flanqué au milieu des séquoias : Broken Arrow ranch (le ranch de la flèche brisée) où il a écrit la chanson "Old man". Dans ce livre, il tient à remercier ses musiciens et amis et rend un hommage appuyé aux disparus dont Danny Whitten, un ancien guitariste et à son ancien producteur et ami David Briggs.

Neil Young, un grand Collectionneur
De trains électriques, passionné de voitures de collection. Il en possède une trentaine dont Hank (Williams), sa cadillac Eldorado. Evidemment aussi de guitares ((Fender, Gibson..). Sa guitare fétiche "Old black" qu'il joue avec les Crazy Horses, une Gibson Les Paul modèle 1952. Il Collectionne aussi disques, fringues, photos et bandes enregistrés...de quoi monter un petit musée de curiosités.

Mon avis

Sa pensée fuse comme ses riffs de guitare. Son "cheval fou" fait des bonds en avant et en arrière, ce qui peut déconcerter quelques lecteurs mais pas les fans de la première ou de la dernière heure. Plus de 40 ans de musique, une quarantaine d' albums à son actif imprégnés de rock (Every knows this is nowhere ) de folk (Comes a time), de country punk (American stars and bars), de R'n'B (this is for you) de rock'n' roll (Everybody's rockin') de hard rock (Zuma), d'électronique (Trans), de grunge (Ragged glory) et bien d'autres genres. Une vie riche en émotion, en son, en rencontre et en création relatée avec humanité.

Un grand hommage de feu David Briggs :

"C'est le seul gus à part John Lennon qui peut aisément passer du folk à la country, de la country à l'orchestre complet. le seul. Je suis sûr que quand cette histoire sera sur le papier, il sera sans aucun doute parmi les cinq ou six grands qui ont fait le rock'n'roll."

Au final

Une autobiographie bouillonnante et généreuse qui nous emporte "like an hurrican" dans son "hippie dream". Magique.
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Long may WE run.....
Ma première rencontre avec la musique de Neil Young date de 1972 où j'avais écouté chez un de mes amis "Harvest". Si ma mémoire est bonne, nous devions partir passer quelques jours en Belgique sûrement pour les fêtes de Pâques. Alain, l'ami en question, avait découvert cet album dans l'émission Campus de Michel Lancelot.
Quarante ans déjà ! Durant ce laps de temps, j'ai toujours suivi la carrière de ce chanteur, ses bons et ses très mauvais moments. Qui bien évidemment se répercutent sur sa production discographique.
Neil Young, un peu en panne d'inspiration due peut-être à l'arrêt de l'herbe et de l'alcool, et en plus victime d'une fracture d'un orteil, décide d'écrire ses mémoires, mais aussi de parler de ses projets. Cela donne ce livre d'aspect rétro avec un portrait en noir et blanc que je trouve très réussi. Cet ouvrage commence étrangement par le déballage d'une locomotive électrique de collection, cadeau habituel de Pegi pour les fêtes ! J'avais entendu parler de Neil Young grand amateur de voitures anciennes, propriétaire de bisons, mais pas comme collectionneur de trains électriques. Première découverte, très anecdotique malgré tout.
Neil Young, sa vie, son oeuvre par lui-même. D'Omemee (There is a town in north Ontario, with dream comfort memory to spare,) à Hawaï en passant par la Californie. Sa famille, son épouse et ses trois enfants, avec de gros soucis pour ses deux garçons, de ses problèmes de santé, de la poliomyélite à une rupture d'anévrisme. du rêve hippie au matérialisme de maintenant, un changement de monde et d'époque, des bonheurs et les drames et accompagnés d'une discographie impressionnante. de l'alcool et la drogue, à l'abandon de ses substances, mais la question est clairement posée, quel en sera l'effet sur la production artistique ?
De son premier album solo "Neil Young" à "Americana", le seul uniquement composé de reprises, en attente du prochain "Psychedelic Pill" où il retrouve Crazy Horse! Des "Squires" de ses débuts à une collaboration avec Daniel Lanois, de Buffalo Sprinfield au Stay Gators, de C.S.N. & Y à Crazy Horse à la musique du film "Dead Man"ou alors "The Noise". Relativement unique par sa diversité, Neil Young a musicalement pratiquement tout essayé, avec des fortunes diverses, mais allant toujours au bout de ses idées du moment.
Que reste-t-il de cette longue période de ma vie avec celui qui restera un compagnon de route? Pas un artiste, encore moins une star, un artisan profondément humain avec des périodes musicales de moindre importance, mais marginales dans sa production. Chez moi ce sont plus de 100 CD, une dizaine de DVD, quelques livres et des heures et des heures d'écoute. Ce sont aussi deux concerts à Paris, l'un avec Crazy Horse à Bercy et l'autre au Rex.
Ma plus grande frustration, avoir attendu presque 30 ans pour pouvoir réécouter "On the Beach", ce chef d'oeuvre! En dehors des disques super connus, j'aime beaucoup "This's note for you" pour la dénonciation de la place prise par la publicité et son clip absolument délirant. Hors des sentiers battus, j'adore écouter "Eldorado" en version solo et acoustique qui figure sur un disque pirate.
Durant une partie de ma vie, j'ai travaillé chez un bottier mondialement connu à Paris ou à Londres. J'ai donc vu ou même côtoyé certaines personnes dont il est question dans ce livre : Stephen Stills (et je pense maintenant avec le recul et, cela depuis plusieurs années, que Neil Young était avec lui!) ; cela se passait au début des années 70 ou 71. Jacky Nitzche qui a travaillé sur l'album "Neil Young" ; les frères Ertegün : Ahmet, grand et d'allure plutôt austère (il fut le compositeur de la chanson reprise par Johnny Hallyday " Pas cette chanson"), Neshui, petit et jovial, que Neil ne mentionne pas, qui étaient directeurs de la compagnie de disques "Atlantic Records", grands découvreurs de talents musicaux !
Dans ce livre, Neil Young mêle ses préoccupations actuelles, une certaine conception du son et de la musique ainsi que la mise au point d'un modèle de voiture beaucoup plus écologique qui se fait actuellement. Mais il revient aussi très longuement sur sa vie, son oeuvre musicale, bref les souvenirs d'un homme intègre.
Neil Young n'est pas à proprement parler un écrivain. Je pense que, comme il le reconnaît lui-même pour d'autres sujets, il est trop impatient pour lire et relire certains passages de cette oeuvre, qui, du coup gagne beaucoup en spontanéité. Cette réflexion résume cet état de fait :
-La forme pour la forme ne m'intéresse pas. Donc, si vous avez des difficultés à lire ce livre, donnez le à quelqu'un d'autre.
Certains de ses disques semblent eux aussi fait dans l'urgence.
Pour clore ce récit, Neil Young rend hommage à ses compagnons musiciens disparus durant toutes ces années : David Briggs, Danny Whitten, Tim Drummonds, Jack Nitzche......merci à eux.
Une chose mérite d'être soulignée, c'est la rapidité de la traduction.
Lien : http://eireann561.canalblog...
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C'est la beauté et l'intérêt d'une autobiographie.. L'artiste parle de ce qu'il veut, quand il le veut et Neil Young fait ça très bien. On voit passer des trains électriques, des voitures (beaucoup de voitures..), de ses chaussures, d'un système de son haute qualité, des anecdotes musicales (quand même) où Neil Young n'oublie jamais de citer ses comparses du moment. Tout ça mélangé en un joyeux bordel qu'il n'est pas toujours facile de suivre mais qui reste néanmoins toujours fascinant. Un peu comme un bon pote avec qui taperait la discute..Très chouette voyage du Loner..
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Forever Young

Foutu pavé qui se lit comme du petit lait (oui, je sais...). Foutraque et erratique à l'image du Loner.

Ce livre, qu'il a écrit tout seul, part un peu dans tous les sens mais explore tous les coins et recoins de celui dont la carrière dure depuis si longtemps et a traversé tant d'épreuves et produit tant de disques confinant au sublime ou au grotesque volontaire (la période Geffen notamment pour ce qui me concerne).

Neil Young ne nous épargne rien et il parvient à rester émouvant en permanence tout en conduisant sa confession, à sa guise.

Bien sur, il tente d'ordonner son récit en 68 parties (!), mais ne peut s'empêcher de digresser en permanence ce qui nous vaut des passages assez extraordinaires où ses passions pour les trains miniatures ou la Buick Skylark côtoient les drames de sa vie (ses enfants handicapés, ses maladies -polio-, la drogue et la bibine, les décès et en particulier celui de Danny Whitten qui décidément, ne passe pas).

Pour rester dans le domaine musical, Neil Young revient de manière plutôt apaisée sur ses collaborations avec Crosby, Stills and Nash (enfin, c'est davantage apaisé quand il ne parle que de Crosby et Nash, mais il a de belles paroles sur Stills : "génie", mon frère"), sur Crazy horse à qui il rend un bel hommage ainsi que sur quelques unes de ses idoles (à ce propos, je ne me serais jamais douté que JJ Cale avait pu influencer le jeu de Young ?!).

Plus surprenant, on apprend qu'il est engagé sur un projet de musique dématérialisée qui proposerait une meilleure qualité que le MP3. Neil Young à la tête d'une start-up : ce bonhomme est vraiment imprévisible...

Bref, son livre est fort, chaleureux, excitant et bordélique. du Neil Young, quoi !

Dernier point : le livre est édité sur un papier épais très agréable et propose également de belles photos (qui ne ressortent pas très bien néanmoins-rapport au papier). On a même droit à celle de la première version du manuscrit de "Cinnamon Girl" (loupe conseillée quand même parce qu'il n'écrit pas très bien).

Authentique et indispensable.
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A la lecture de ce livre, Neil Young m'a donné l'impression d'être un type vraiment cool. Quelqu'un d'enthousiaste, plein de projets, toujours émerveillé par la vie. Il y a très peu de zones d'ombre dans cette autobiographie, pas le moindre début de polémique, de fâcherie ou d'amertume, Neil aime tout le monde ! Pourtant, outre le business, il n'a pas dû avoir une vie toujours facile, avec pas mal de problèmes de santé et de soucis familiaux. Mais quand il en parle c'est toujours dans un esprit positif. Sur la photo de couverture il a une étiquette accrochée à son chapeau de cow-boy : « Hippie dream ». Eh bien, c'est exactement ça ! Quelqu'un qui a su entretenir son enthousiasme des débuts et ses rêves de jeunesse (et on le sent toujours un peu fasciné par les trucs « new age », aussi). Il n'est pas trop enclin à se retourner sur sa vie, à analyser ou chercher un sens à ce qu'il a été, ce qu'il est devenu et comment ; il est toujours, à plus de soixante-cinq, dans l'action.
Il a écrit ce livre d'une manière directe, comme s'il s'adressait à des potes (vraiment cool, quoi !). Donc, une lecture rapide sans difficulté à redouter, pas plus que d'émerveillement sur le style à attendre. A vrai dire, on dirait qu'il l'a écrit avec ses pieds. Il saute constamment du coq à l'âne, le découpage en chapitre n'a pas de raison d'être. Les phrases de plus de dix mots lui sont inconnues. Et le propos est parfois aussi profond qu'une conversation sur twitter ou facebook : « Je me demande si je vais mettre les sandales pour aller dîner chez nos voisins, Greg et Vicki. Nous allons manger du boeuf nourri exclusivement à l'herbe. Je vous tiendrai au courant. » Ok... vraiment cool… Ce que je lui reproche, c'est qu'il a conscience des facilités de son écriture et qu'il en serait même presque fier : « La forme pour la forme ne m'intéresse pas. Donc, si vous avez des difficultés à lire ce livre, donnez-le à quelqu'un d'autre. » Comme si la forme s'opposait au fond et qu'un langage riche ne permettait pas de s'exprimer avec plus de profondeur, et pourquoi pas de sincérité. Enfin, bon…
Finalement, ce livre est plus un journal avec quelques souvenirs qu'une véritable autobiographie. Et il développe énormément de sujets qui n'ont pas grand-chose à voir avec la musique et qui sont parfois barbants, comme ses collections de trains électriques, de voitures ou ses investissements dans les moteurs hybrides et les fichiers de son (quoique, sur ces deux derniers points, c'est plutôt intéressant de connaître son avis sur l'industrie musicale et l'écologie).
Je me doute, et j'espère bien, que la nullité littéraire et la superficialité de cette autobiographie (au moins, on peut être sûr qu'il n'a pas eu recours à un nègre) n'empêcheront pas ses admirateurs de la lire, car j'ai quand même appris beaucoup de choses sur lui et la fin est moins fastidieuse que le début, les réflexions plus intéressantes. Par contre, apparemment, il a trouvé ça vraiment cool d'écrire et il va peut-être s'atteler à un autre livre. Et là, je dis non ! Point trop n'en faut, ce qui est rare est précieux, toute bonne chose à une fin, etc…
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critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
05 mars 2014
Le compositeur et guitariste canadien prépare un ouvrage sur sa passion des voitures, mais aussi sur son parcours musical.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Telerama
27 novembre 2012
En fermant le livre, on comprend mieux l'homme et l'œuvre. Pour les aimer, tous les deux, plus encore.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Penser, c'est ce qu'il y a de pire pour composer une chanson. Tu te mets à jouer et quelque chose de nouveau surgit. D'où ça vient ? On s'en fiche. Tu continues et tu développes. C'est comme ça que je procède. Je ne juge jamais une chanson qui se forme : j'y crois. C'est venu comme une offrande quand j'ai attrapé mon instrument de musique et c'est passé à travers moi pendant que je jouais. Les accords et la mélodie vienne d'apparaître et ce n'est pas le moment pour les interrogations ou les analyses. Ce qu'il faut maintenant, c'est faire connaissance avec l'air, et ne pas le modifier avant même de bien le connaître. Prendre garde de ne pas lui faire peur, sans ça il s'en ira. Telle est ma méthode, ou du moins l'une de mes méthodes.
Commenter  J’apprécie          190
Le son est quelque chose de très complexe. Il ne suffit pas de pouvoir reconnaître un air et de capter la mélodie. La musique est loin de se résumer à ça. Nombre de jeunes aujourd’hui n'ont jamais entendu ce que j'ai entendu, ce qui n'était pas le cas quand j'étais jeune moi-même. A l’ère de la technologie, nous avons pris l'habitude de l'acquisition facile. Nous avons grandi sous le signe de la rapidité et du triomphe du sens pratique. Les vidéos peuvent être partagées et regardées d'un bout de la terre à l'autre et il en va de même pour la musique, comme pour n'importe quel type de document. Le problème, c'est que la musique n'est pas qu'un fichier informatique, c'est une tempête pour les sens, un orage pour l'âme, plus profond que la profondeur, plus immense que l'immensité. La musique, c'est plus que ce qu'on voit ou que ce qu'on entend, c'est ce qu'on ressent? Et c'est la dimension qui manque à la technologie de la diffusion musicale de nos jours, même si plein d'autres éléments sont venus masquer ce manque et détourner l'attention.
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J'ai eu du mal à marcher pendant un bout de temps, et mon dos me faisait mal . Il y avait une pancarte de quarantaine apposée sur notre maison qui disait : POLYOMYELITE, c'était clair comme message, et, pendant un bail, tout le monde se tenait à bonne distance de moi. Les gamins du quartier s'enfuyaient à toutes jambes quand ils me voyaient, et je ne pouvais pas vraiment leur courir après.
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Il y avait des émeutes sur le Strip. Les hippies contre la guerre, les flics contre les hippies. Ca a inspiré à Stephen : "For What it's worth" . grâce au timbre de voix et au phrasé uniques , elle est devenue une des grandes chansons à message de l'époque. on l'a enregistré aux studios Columbia(...) Ca été notre premier tube et la chanson a figuré sur l'album " Buffalo Springfield. Si vous Ecoutez ce disque aujourd'hui vous serez frappés par la différence entre ce "For What it's worth" et le reste des morceaux, en terme de son et de production. On a loupé le coche: on aurait pu remixer tout l'album tant qu'on y était, mais cela ne nous a même pas traversé l'esprit.
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En général, les groupes qui "friment" me laissent indifférent. Ce qui compte, c'est la sensation qu'ils m'inspirent. Pour moi, c'est ça la musique : une sensation. Il en va de même avec les gens.
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