c'est un livre qui date à peu prés de 1978, donc pas tout jeune mais pour ceux qui aime l'histoire de la deuxième guerre mondiale c'est une trés belle histoire pleine d'espoir et de courage!
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Encore un livre que je ne pourrai pas oublier et qui me laissera une empreinte indélébile.. Quand j'entendrai parler du débarquement des américains, je ne l'entendrai plus de la même manière... Sûre que cela me ramènera à ce livre... Quelle tristesse ces guerres.... Toutes ces vies fauchées..
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Petits soldats, mes amis, je saigne de toutes vos blessures, je souffre toutes vos agonies et si je me remets tout de même à chanter, c'est parce que vous m'avez appris la rude leçon du courage et de l'espérance.
Les blessures de mon cœur sont comme celles de mon corps, elles ne guériront jamais complètement, elles non plus. L'homme que je n'ai jamais cessé d'aimer est heureux et c'est pour moi la seule chose qui compte. Nous n'avons vécu ensemble qu'une petite parcelle de notre temps. Heureusement, il nous reste l'éternité.
Objets animés, avez-vous une âme ?
Eh bien cette nuit, je connais la réponse : oui, ma maison d'enfance a une âme ; une âme palpitante, chaleureuse, maternelle. En cet instant, notre humble maison est belle d'une beauté incomparable. Son toit encore luisant de pluie brille sous l'éclat des flammes et chacune de ses briques, chacune de ses ardoises vibre d'émotion à l'idées qu'on pourrait ne pas l'apercevoir. Il faut, et elle veut que les petits gars en grand danger de se noyer la voient, la regardent, la reconnaissent. Il faut qu'ils aient le désir de venir vers elle. Elle seule, en cette nuit terrible, peut être pour eux l'étape, le nid chaud et accueillant où ils pourront se réchauffer et reprendre des forces. Ma chère maison, peut-être, au cours de la longue existence, t'es-tu demandé pourquoi les hommes qui t'avaient construite t'avaient vouée à une si grande solitude ? Peut-être as-tu souffert de ton isolement ? Sans doute as-tu regretté de n'avoir comme lumière intérieure qu'une humble lampe à pétrole. Sans doute enviais-tu les autres maisons, les maisons des villes remplies du rire des enfants qui, en appuyant sur un petit bouton, les illuminent tout entières. Cette nuit, ma maison, tu as ta revanche. Tu brilles de tous tes feux. Tes cheminées solides et bien encrassées vont te permettre de tenir jusqu'au matin ton rôle de flambeau d'amour. Tu vas pouvoir vivre, seconde par seconde, ta nuit, celle pour qui, sans le savoir, les hommes t'ont construite en cet endroit perdu. Sois fière, ma maison. Hier, des hommes t'ont bâtie, demain, d'autres hommes te détruiront ; mais, en dispersant tes pierre, ils ne pourront pas t'enlever ta gloire, ton bonheur 'être là, cette nuit, pour recueillir en toute simplicité dans tes flancs maternels ceux que Dieu vient de te confier.
Et je m'enfonce dans une nuit bienheureuse, une nuit où il n'y a plus de place pour les souvenirs qui déchirent le cœur. Une nuit d'où j'aurai voulu ne jamais sortir. Mais m'a-t-on jamais laissé le choix ?
Les méconnus de l'histoire
Les méconnus de l'histoire qui donnent "le coup de pouce à l'histoire"
Geneviève DUBOSCQ, présente son
autobiographie "Bye bye Geneviève". Elle avait 12 ans en juin 44, et vivait près de Sainte Mère l'Eglise. Des parachutistes Américains détournés par le mauvais temps, tombèrent dans la zone inondée par les allemands, c'est ainsi que la famille Duboscq sauva environ 300 a 500...