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EAN : 9782013211062
212 pages
France loisirs (30/11/-1)
2.66/5   56 notes
Résumé :

Depuis toujours, Marie-Paul Armand puise dans l'âme même de son Nord natal pour tisser une oeuvre originale et passionnée.
Ces nouvelles ne dérogent pas à la règle. Elles sont autant de tranches de vie emplies d'émotion discrète.
Des histoires consacrées aux drames de la vie familiale, aux souffrances intimes que Marie-Paul Armand décrit avec une bouleversante humanité.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Assez de cette mièvrerie ! Que c'est agaçant ! Henriette est le vilain petit canard incarné. Depuis la naissance de sa soeur, (et même avant) c'est une mal-aimée. L'auteure s'amuse à nous décrire en long en large et en travers toute la cruauté de son existence. Sa mère est vilainement atroce envers elle – oh, la méchante maman qui lui interdit tout et qui passe tout à sa petite dernière ! Les câlins sont pour qui ? Pour Aurore, bien sûr ! Les caprices ? Mais pour elle ! Et qui est l'égoïste ? Henriette, évidemment !
Écoeurant de manichéisme…

Un seul et même schéma se répète pendant dix pages : la jeune héroïne reçoit un cadeau ou s'achète un jouet. Elle y tient beaucoup beaucoup très fort et en prend soin jour après jour. Et finalement, la méchante Aurore pique une crise de jalousie et réclame les affaires de sa soeur à sa mère. Cette dernière s'empresse d'accéder aux désirs de sa petite princesse, et cette égoïste d'Henriette essaye pitoyablement de résister. Vous imaginez ? Elle ne veut pas voir ses jouets appartenir à sa petite soeur, qui les casse inévitablement. Quel manque d'altruisme ! Toujours à ne penser qu'à elle !

Mais pourquoi donc ce favoritisme ? Eh bien, l'aînée est le fruit d'un homme qui a abandonné la jeune mère dès qu'il a appris qu'elle était enceinte. Résultat : transposition de la colère sur une enfant innocente. En revanche, la cadette est un produit de l'amour : elle est sur-choyée, chouchoutée et pourrie gâtée. Vous vous souvenez des sales pestes du collège, celles qui se prennent pour des petites femmes avec leurs talons, leurs vêtements de marques et leurs portables dernier cri ? Voilà : c'est Aurore. D'autant que cette dernière s'amuse à séduire un homme de vingt-cinq ans parce qu'elle voit qu'Henriette (vingt ans) tient beaucoup à lui. Et elle a quel âge, à ce moment de l'histoire ? Quinze ans. Normal, toutes les adolescentes draguent des garçons qui ont dix ans de plus qu'elles…
Mais enfin, Madame Armand ! Quand on a quinze ans, ceux qui en ont vingt-cinq sont des vieux ! C'est inenvisageable de les séduire !

Quelques années après les révélations de l'enfance, Henriette est devenue l'épouse de Jérôme et est maintenant mère de trois enfants. Malgré l'opposition de sa propre génitrice, elle a réussi à accomplir son rêve : être professeur (enfin, elle voulait être professeur d'histoire et elle est institutrice, sa mère ayant refusé qu'elle fasse des études pour économiser pour celles d'Aurore. Et la forçant à travailler pour rapporter de l'argent à la maison, l'obligeant ainsi à serrer la ceinture très très fort pour qu'elle arrive à se payer des leçons de permis. Évidemment…). Mais v'là t'y pas que la soeurette s'invite chez elle pour foutre la pagaille : fumer dans la maison, tout déranger après son passage et s'offusquer de ce que sa soeur lui demande de ranger, réquisitionner la salle de bain pendant des heures malgré les plaintes des autres, qui doivent se nettoyer avant de partir au boulot, rebeller les enfants contre l'autorité parentale et leur apprendre que leur mère est une mégère, leur apprendre à se maquiller et à fumer des joints – à quatorze ans… Et vous savez ce que c'est, son excuse face aux (faibles) accusations d'Henriette ? « Décidément, tu n'as pas changé. Tu es toujours aussi pénible et raisonneuse. Je n'ai rien fait de mal, tu te comportes comme une mégère ! »

Ce livre pousse le lecteur à la révolte. Voir la pauvre Henriette victimisée énerve. Il m'a même semblé que l'auteure cherchait l'abus, la surdose, bref : l'exagération. Pourtant, on dirait qu'elle s'interdit de franchir une certaine limite : au début, je m'attendais à ce qu'Aurore couche avec Jérôme (ou tout du moins, à ce qu'il cède à ses charmes), mais pas du tout. Ç'aurait pourtant été dans une certaine continuité de l'histoire – le summum de la détresse pour Henriette ! Mais non, son mari la déteste.

Mais ce qui m'a le plus déçue, c'est le fait qu'Henriette ne se rebelle JAMAIS. Qu'elle n'ait jamais l'occasion de faire entendre sa voix, que ce soit auprès de sa mère (qui meurt d'un cancer avant d'avoir pu parler sérieusement à sa fille) ou de sa soeur (qui n'en a absolument rien à faire des autres et d'elle en particulier). En fait, elle pratique la technique de la fuite. Et c'est très très agaçant. Dès les premières pages de ma lecture, je n'attendais qu'une chose : qu'elle pousse une gueulante, qu'elle gifle sa soeur, qu'elle la jette dehors, mieux : qu'elle la tue (pour rajouter une dimension dramatique). Rien de tout ceci. La raison pour laquelle Aurore bat en retraite jusqu'aux États-Unis, c'est parce qu'elle cause un accident de voiture et plonge Henriette dans le coma pendant trois jours – alors qu'elle-même n'a pas une égratignure. Voilà. Henriette est et restera une victime pour toujours.

La platitude des dialogues et leur manque de naturel sont à pleurer. Les situations sont clichées. On sait déjà comment continue l'histoire, et il n'y a que la fin qui m'a surprise (dans le mauvais sens). Bref, aucun point positif, mis à part le fait que l'histoire se lit très vite.


Je me suis sentie un peu plus à l'aise avec la deuxième nouvelle – même si c'est encore cucul.
Pour la première fois de sa vie, Rolande va passer Noël toute seule. Son mari est mort et son fils est parti vivre en Allemagne. Elle est triste, mais un événement bienvenu va lui faire passer une bonne journée.
Voilà pour le scénario.
Un flash-back nous explique pourquoi Michel (le fiston) n'est pas là. Eh bien, nous sommes dans les années 40 et c'est la fin de la Seconde Guerre mondiale. Michel est parti pacifier l'Allemagne, et c'est là qu'il rencontre l'amour de sa vie. Sauf que, horreur ! C'est une Boche, et le père refuse catégoriquement de la rencontrer. Il force son fils à choisir : eux ou cette trainée. Bien sûr, il choisit la trainée en question (qui se révèle être une jeune fille charmante) et Maurice (le père) ne le pardonne pas.

Ce dernier m'a beaucoup énervée par son intolérance (mais je pense que c'est fait exprès). Il était soldat pendant la Première Guerre mondiale, où il a été défiguré. Depuis, il voue une haine incommensurable aux Allemands, qu'il rend responsable de tout. Michel ne comprend pas ce racisme. Ayant vécu en Allemagne, il sait que ce pays a au moins autant souffert que le nôtre et que les gens là-bas ne souhaitaient pas tous la guerre. Que les hommes, quel que soit leur nationalité, sont tous les mêmes. Mais le Maurice est sourd à tout argument et postillonne de colère dès qu'on prononce le mot « Boche ». Comme ils sont buttés tous les deux, l'un s'en va et l'autre lui interdit de revenir. Fiers comme des coqs, ils refusent de revenir sur leur décision.

J'ai trouvé Maurice infâme avec sa femme. Il fait le choix de ne plus voir son fils et applique cette règle à elle aussi. Elle n'a pas voix au chapitre, c'est lui qui décide. Ils reçoivent une lettre de la femme de Michel pour leur annoncer la naissance d'un enfant et il lui interdit de répondre. Comble du comble, il a un problème cardiaque, et est en danger dès qu'on le contrarie. Elle se retrouve donc aux petits soins, à éviter de le contredire où d'aborder les trucs qui fâchent – pourquoi ai-je pensé à une servante ? Sa soumission m'a révoltée, et j'ai pas du tout été mécontente de voir son mari mourir – c'était la clé pour résoudre tous les problèmes. Enfin presque, parce que Michel a hérité de son caractère. Rolande une fois seule ne s'est pas gênée pour leur envoyer une longue lettre de pardon afin de renouer les liens. Mais son fils était prêt à l'ignorer (vexé de ce que son père ait refusé qu'il soit présent pour son enterrement) jusqu'à ce que sa femme lui fasse remarquer qu'il allait laisser sa mère toute seule en cette merveilleuse fête qu'est Noël.

En fait, ce qui m'a le plus frustrée dans cette nouvelle, c'est le fait que Maurice, jusqu'au bout, crache des litres de haine envers des personnes qu'il ne connaît pas. C'est le raciste niveau supérieur : jusqu'à sa mort, il haïra cette jeune femme qu'il n'a jamais rencontrée – et qui ne lui a rien demandé. « Si je meurs, promet-moi de ne pas avertir Michel. Je ne veux pas qu'il vienne à mon enterrement avec sa Boche. J'en ai des sueurs rien que d'y penser. » Quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, il restera engoncé dans ses principes. C'est typiquement le genre de personnes qui m'écoeure…


La troisième histoire m'a un peu intéressée au début, mais rapidement, je m'en suis lassée. Il ne se passe rien. Fabienne veut divorcer de son mari après avoir appris qu'il la trompait, mais lui et son fils (qui sont très proches) sont décidés à la faire changer d'avis. le problème, c'est que la jeune femme est en train de refaire sa vie avec le prof d'histoire de son garçon et souhaite le présenter au reste de sa famille : sa mère, mamie Toinette, et sa fille, Dorothée.
Ils passent leurs vacances ensemble tous les trois (mère, fille et petit ami), mais comme Fabienne s'est fêlé la rotule en tombant d'un escabeau, Dorothée et Thibaut sont obligés de passer les vacances entre eux. La jeune fille lui montre la région du Nord, et le jeune homme, évidemment, est profondément conquis. Thibaut, beaucoup plus jeune que sa compagne, se sent progressivement attiré par Dorothée, vingt ans. Ils ont beaucoup en commun : la passion de l'histoire, la joie de vivre, la natation… C'est presque trop beau pour être vrai.

Je n'ai rien ressenti envers cette histoire d'amour, à part de l'ennui. La grosse partie du récit nous raconte ce qu'ils font ensemble : visite de musées, journée à la plage, un défilé… Je n'ai pas trouvé cela intéressant du tout. Les seuls moments qui m'attiraient un tant soit peu étaient les états d'âme de Fabienne, qui ne sait pas trop quoi penser de cette relation fusionnelle. Au début, elle est aux anges de voir que son compagnon et sa fille s'entendent si bien, et puis le doute s'instille peu à peu.
Fabienne, c'est le seul personnage qui m'a un peu intriguée – les autres, rien à faire. Elle est déterminée à virer Patrick, son mari, de sa vie, elle est très amoureuse de Thibaut mais se sent bizarrement en marge de la relation qu'il entretient avec Dorothée. Elle a conscience que quelque chose passe entre eux, qu'ils parlent un langage qu'elle ne comprend pas. Elle a beau tenter de chasser ce sentiment, l'impression d'être rejetée revient chaque jour plus forte.

La fin est tellement rapide qu'elle n'est pas crédible. Après avoir eu une histoire aussi lente, où les choses montent très lentement, ça fait bricolé, artificiel. Un happy end forcé. La situation se dénoue en trois pages. Fabienne change d'avis en deux paragraphes, et Thibaut et Dorothée assument leurs sentiments très rapidement pour un homme qui vient de quitter la mère pour séduire la fille, et pour une fille qui vient de récupérer le compagnon de sa mère. Il a suffi tout simplement que mamie Toinette dise à Fabienne qu'elle croit ces derniers amoureux (en tout bien tout honneur, bien sûr) et hop ! On introduit la fin. Un peu facile, quand même. Et même si Patrick avait les clés de la maison, comment ça se fait que Fabienne n'ait rien entendu ? Et je trouve bizarre le fait qu'ils ne se parlent plus pendant des mois, et que d'un seul coup il décide de la harceler. Pourquoi ? Dès qu'il s'est lassé de « Cri-Cri » il a eu envie de revenir aux sources ? Si Fabienne était une amie à moi, je lui dirais de se méfier parce que ce mec a des intentions pas claires. S'il l'a toujours aimée, comme il le prétend, pourquoi il n'a pas essayé de renouer contact dès le début ? Et dans son premier appel, il n'a pas l'air très attaché à elle : « Hey, ça te dirait de reprendre not'e vie ensemble ? Ça fera plaisir au p'tit, il en a envie ! » (Il ne dit pas ça comme ça, mais c'est l'idée.) Pas convaincant.

Je m'empresse de refermer ce livre, de le remettre sur l'étagère et de passer à autre chose.
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Petit texte
Petit style
Petit vocabulaire
Petite intrigue
Grosse déception

Voici un bouquin qui ne sert vraiment à rien, à part faire l'éloge de la région Nord-Pas de Calais ;Une sorte de guide touristique avec plein de bla-bla

Si !
On peut s'en servir de dictée pour des CM1 et encore en évitant certain passages du style :
« Martial a eu ces autocollants à un copain dont la mère travaille au conseil général »
ou bien
« Dès que je t'ai connue, petit à petit, à mon insu, c'est toi que j'ai aimé »

Comment peut-on éditer une fadaise pareille ?

C'est vrai que je l'avais eu en prime avec un achat groupé…donc pas de regret à part le temps perdu.
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3 nouvelles venant du nord de la France. Zone dévastée durant les guerres. Des retours, des rappels pour ne pas 'oublier'...

La première nouvelle, Soeurs Ennemies, est poignante. La pauvre Henriette est une enfant persécutée par sa mère mais aussi par sa jeune soeur. Fait dire que son père les as abandonnées et que sa mère lui en veut. du coup elle vit un enfer.
18 ans plus tard tout recommencera avec l arrivée d Aurore qui arrive d Amérique. Cette soeur qui a pourri l enfance d Henriette... cette soeur qui a tout détruit... Qui lui a tout pris...
Cette soeur qui s imisce dans sa vie et qui une nouvelle fous tente de la détruire.. Jusqu a cet accident de voiture. .. prise de conscience ?

La seconde nouvelle, un noel seconde sans frontière, racontera la vie de la pauvre Rolande qui a épousé son amour de toujours Maurice dont le visage à été mutilé pendant la premiere guerre. de cette idylle naîtra Michel. Ce dernier engagé et envoyé en Allemagne tombera amoureux d une Boche... son père ne l admettra pas et renierait son fils tout en sachant qu il va être grand père. Il interdira à Rolande toute correspondance. C est seulement après sa mort que son fils, sa belle fille et son petit fils David viendront la voir... pour noel.

La dernière nouvelle, un beffroi et un coeur, nous racontera comment une mère tombe amoureuse du prof d histoire de son fils suite a sa séparation d amoureuse d avec le père de ses enfants qui vient de la tromper. Son fils n admet pas cette rupture et espère que ses parents se remettront ensemble, ce que souhaite Patrick qui vient de se séparer de son amante.
Fabienne se casse une jambe et plâtrée elle ne peut faire visiter la belle région du nord à Thibault. Sa fille s en chargera et petit à petit l amour naîtra...

Rien de fracassant dans ses 3 nouvelles. Seule la première retient l attention du fait de son caractère poignant. Les deux autres se laissent lire avec un intérêt moindre. Une belle lecture rapide toutefois.
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Si j'ai apprécié la deuxième nouvelle. " Noël sans frontière" je dois avouer qu'il n'y a aucune originalité dans aucune nouvelle.

Soeurs Ennemies fini bien et malgré que sa soeur lui ait bousillé un peu sa nouvelle vie. Tout le monde revient vers elle.

La troisième m'a fait dressé les cheveux sur la tête par la moralité. L'homme et sa crise de la quarantaine qui trouve normal de pouvoir récupérer son femme et lui dit que c'est pour le bien de leur fils.
Si c'est une réelle histoire d'amour et que le retour du père prodigue c'est de l'amour alors on ne le constate pas du tout.
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Trois nouvelles dans ce recueil.
Je n'ai lu que la première : Les soeurs ennemies.
Henriette reçoit une lettre de sa jeune soeur Aurore l'informant que, rentrant des États Unis, elle va venir s'installer chez elle. Aurore qui s'est évertuée toute son enfance à détruire sa vie en exerçant une domination perverse sur sa soeur, aura-t-elle changée ? Henriette saura-t-elle s'affirmer et défendre son foyer ?
Si le thème est intéressant, toujours d'actualité, que dire du traitement…
Henriette ne se rebelle jamais et ne se rebellera jamais. Son « calvaire » s'arrêtera par le départ de sa soeur, sans état d'âme et par un mea culpa de sa famille qui sera désolée d'avoir failli se faire avoir par la belle Aurore, qui par ailleurs trouvera un équilibre et une nouvelle conduite comme par un coup de baguette magique… Moralité : si tu es l'objet d'un harcèlement, point de salut pour toi … sauf accident ! Si au début de la nouvelle on compatit avec Henriette, on sature très vite. L'empathie ne tient pas la route jusqu'à la fin de la nouvelle
Je n'ai pas eu envie de continuer avec les deux nouvelles suivantes. Ce livre, trouvé dans une boîte à lire l'été dernier, continuera sa vie dans une autre boîte, au gré de nos voyages.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
— C'est mon vélo. Rends-le-moi. Toi, tu as le tien.
Aurore fixa sa sœur avec défi :
— Maman m'a donné la permission.
Avec un sentiment de catastrophe parce qu'elle se savait, là aussi, vaincue d'avance, Henriette courut jusqu'à la maison. Elle entra comme une tornade, cria :
— Maman, maman, Aurore a pris mon vélo !
Comme une scène réglée d'avance, Henriette constata le changement d'expression de sa mère : les sourcils froncés, les lèvres serrées, le regard réprobateur.
— Apprend, Henriette, qu'Aurore n'a rien pris du tout. Elle m'a demandé l'autorisation de rouler sur ton vélo et je la lui ai donnée.
— Mais maman, il... Il est trop grand pour elle. Et puis, elle va l'abîmer.
De nouveau, les sourcils se froncèrent.
— Quel mal y a-t-il si elle l'abîme un peu ? Ce vélo n'est pas une pièce de musée ! Quand donc cesseras-tu, Henriette, d'être aussi égoïste ?
Comment Henriette aurait-elle pu expliquer que c'était une véritable souffrance, pour elle, de savoir que la jolie bicyclette à laquelle elle tenait tant allait être détériorée sous ses yeux, comme l'avait été la poupée Blondine ?
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