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Babelio défie la rentrée littéraire


Avez-vous déjà lu... toute la rentrée littéraire ?

Impossible, dites-vous ? Pas si sûr...

Cette année encore, Babelio vous propose de mettre la main à la pâte pour participer à un grand défi collectif : critiquer l'intégralité de la rentrée littéraire.

Le principe est simple : vous trouverez sur cette page la liste de tous les livres qui paraissent à l'occasion de la rentrée 2023, classés par état : ceux déjà critiqués sur Babelio et ceux qui ne le sont pas encore. Ensuite, il s'agit simplement de vous faire plaisir en critiquant les ouvrages de votre choix, tout en essayant de vous concentrer sur ceux qui n'ont pas encore été critiqués.

Que vous en lisiez un, deux, ou trente, chaque critique compte. L'an dernier, nous avions critiqué 92% de la rentrée. Tous ensemble, nous parviendrons peut-être à faire mieux cette année !

Pour échanger sur vos choix d'ouvrages, partager vos avis et plus généralement parler ensemble du défi, n'hésitez pas à rejoindre le groupe de discussion dédié.

Parés pour l'aventure ?

NB : Certains de ces livres seront présents dans l'opération Masse Critique de rentrée, mais pour le reste, on compte sur vos lectures personnelles !


LES TITRES DE LA RENTREE DÉJÀ CHRONIQUÉS (421) Voir plus

ILS ATTENDENT LEUR PREMIERE CRITIQUE (42) Voir plus

Critiques et avis
Misericordia

« Quand je lisais, j’aimais les gros livres, ceux qui ressemblent à la vie d’une personne qui se déploie au long du temps. Et j’aimais lire des livres sur des personnages remarquables et non sur des instituteurs qui meurent vaincus, sans faire d’histoire. »

Citation faite par elle-même et qui lui sied parfaitement, à la Maria Alberti de ce roman, inspirée fortement par la mère de Lidia Jorge, l’autrice de ce roman singulier.



En effet, celui-ci est la retranscription des enregistrements que cette vieille dame alerte, mais dont les mains usées la rendent désormais incapable d’écrire, fera de sa vie, de ses pensées, sur les deux dernières années de sa vie en maison de retraite.

Il en ressort un portrait de femme assez extraordinaire, très courageuse puisqu’elle ne se plaint jamais, au caractère entier et exigeant, qui recherche la perfection, surtout avec sa fille qu’elle aime pourtant immensément, et qui a tendance à tordre la réalité afin de la faire correspondre à ses idéaux.



Sans être un brûlot sur ce type d’établissements — ce n’est pas du tout l’objectif du roman —, est dépeint ce que l’on en connaît : les gentils aides-soignants (Nina et son espagnol chantant, Limimunde la jeune Brésilienne, avec ses galères assez proches de celles de la jeunesse de la narratrice), les moins sympathiques (comme celles qui s’occupent d’elles sans jamais lui dire bonjour ni même faire l’effort de la voir), une structure débordée par le manque de main d’œuvre, ce qui entraîne des maltraitances, etc.



J’ai aimé globalement ce roman pour son héroïne si vraie, si honnête dans ses ressentis, dans ses échecs, dans sa volonté de vivre des événements en se demandant si c’est la dernière fois, mais surtout, j’ai été touchée par l’impression d’une dégradation dans le moral de dona Alberti au fur et à mesure que l’on avance dans le roman.

Elle parle beaucoup de joie et de la manière dont elle s’en imprègne au début, jusqu’au moment où elle se dispute avec sa fille au sujet des romans que celle-ci écrit, ce qui l’affecte beaucoup puisqu’elle s’en sent quelque part diminuée (« […] je suis auprès des petites choses, celles qui n’ont ni nom, ni identité. Je suis comme ça depuis qu’elle et moi avons eu notre dernière passe d’armes et qu’elle a parlé de sa liaison avec l’Univers »). Point de départ d’un détachement face au monde et à ses laideurs, elle qui s’y intéressait tant auparavant.

Les relations dans la maison de retraite ne sont pas toujours évidentes non plus, non dénuées de petites mesquineries involontaires qui l’affectent également beaucoup.



« Miséricordia » est ainsi le roman d’une intériorité chancelante, changeante, dont les événements décrits sont perçus à partir de celle-ci. Est-ce une réalité un peu biaisée ? Comme par exemple avec sa fille, qui est en réalité une grande écrivaine mais qui, selon l’héroïne, écrit de petits livres sans intérêt ? Peu importe au final, tant la vieillesse est bien décrite dans ce roman, avec une dignité si élégante.
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L'Appel des colombes

Arlette et Josie sont deux personnages très forts de ce roman inspiré de faits réels. Leur palpitant quotidien, leur soif de vengeance et de justice offrent à l'histoire un rythme prenant et un suspense palpitant.

Je déplore quelques longueurs mais sur un pavé de 680 pages, je ne suis pas étonnée. Rien qui ne m'ait donné envie d'abandonner ma lecture quand même. L'autrice même son roman intelligemment et elle a su me surprendre avec ses révélations de faim. Un roman haut en couleur qui met en avant le travail de deux espionnes de jeunes espionnes pendant l'occupation. Des colombes qui ont fait tourner la tête des nazis...



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L'Enragé

ce roman est tellement fort. Les mots sont durs, la réalité de la maltraitance de ces enfants fait mal aux tripes. Je me suis pris d’affection pour Jules, et d’un amour inconditionnel pour ses sauveurs. C’est avec stupeur que j’ai découvert que la mutinerie dont parle le roman avait bien eu lieu.



Rien de mieux que le poème « La chasse à l’enfant » de Jacques Prevert écrit sur le sujet pour comprendre :



« (…) Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !

C’est la meute des honnêtes gens

Qui fait la chasse à l’enfant

Il avait dit j’en ai assez des maisons de redressement

Et les gardiens à coups de clefs lui avaient brisé les dents

Et puis l’avaient laissé étendu sur le ciment (…) »

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Chaleur humaine

j’ai aimé la lecture fluide de ce roman. Tout le monde peut s’y retrouver à travers cette années 2020 qui nous a tous marqué. Tout le monde y passe : les covid sceptiques, les paniqués et les hypochondriaques qui s’enduisent de solution hydro-alcoolique de la tête aux pieds. Cependant je reste sur ma fin, j’aurais aimé un petit truc en plus pour conclure cette histoire. Au final, je ne sais que retenir de ce livre hormis la nostalgie d’une époque où nous étions soudés dans l’adversité face à un virus qui nous a bien fait douter de l’avenir. Les amoureux de la nature, du grand air et de la faune sauvage s’y retrouveront. 📖
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Croix de cendre

Très déçu par cette lecture. Le quatrième de couverture m’avait vendu un roman d’aventure et je me suis vraiment ennuyé. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et je me suis perdu au milieu de toutes ces références théologiques, religieuses et spirituelles. Au final, je ne retiens pas grand chose de ce roman et c’est bien dommage. 😴😶🫤
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Veiller sur elle

C’est tellement beau, c’est tellement bien écrit. Les frissons m’ont parcouru le corps alors que je tournais les dernières pages. Je ne voulais pas que ça s’arrête et pourtant c’était inévitable. J’ai presque failli pleurer. PLEURER ! Ça ne m’étais pas arriver depuis le dernier chapitre des « Misérables » de Victor Hugo.



Quel prix Goncourt 2023 mérité ! Quel kiff !



Merci Jean Baptiste Andrea pour ce cadeau.
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Éden

Lu très rapidement, c'est marrant, cette fille qui découvre qu'elle a une empreinte Carbone abominable et qui décide de vivre autrement. Elle est marrante avec son rapport au langage, à la langue. J'avoue que c'est ce que j'ai le plus aimé dans le roman.

Elle est marrante dans son entêtement.

Eden c'est un livre combattant mais pas dans le gros barouf, non c'est un livre qui te dit que tout est possible, tout est jeu (le langage), mais ce langage est aussi un pouvoir. Et qui te dit qu'individuellement, tout est possible.

Que du plaisir et de l'espoir.







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Les âmes errantes

Fin des années 70, Anh est envoyée par ses propres parents en éclaireuse avec ses deux frères pour gagner Hong Kong afin de fuir le régime vietnamien après la guerre. Elle n'est qu'une enfant qui doit soudain prendre en charge ses frères, car le reste de la famille n'arrive pas à bon port. Elle doit faire des choix et en réaction à la colère qu'elle éprouve contre la décision unilatérale de son père, elle opte pour l'Angleterre plutôt que les Etats Unis, où se trouve l'oncle à l'origine de leur exode. Mine de rien, même si c'est toujours insuffisant, nous voyons alors les organisations internationales à l'œuvre, qui s'affairent pour donner de nouvelles chances, infimes certes au regard de l'immensité du malheur des exilés.

En parallèle, d'autres bribes de récits - documentaires ou autres narrations - s'intercalent. J'ai aimé ce procédé qui permet d'absorber le choc de l'horreur qui nous est racontée, même si j'ai été un peu déroutée. L'auteur nous fournit ainsi des informations ou offre des digressions opportunes qui permettent par ailleurs d'étayer le récit. Peu à peu nous parcourons une vie, les circonstances du drames également, et nous découvrons comment ces déracinés souffrent, gardent les stigmates de leur passé, mais aussi se reconstruisent. Et nous saisissons quelque chose de la culture vietnamienne.



J'ai aimé ce parcours non-linéaire, enrichissant et touchant.
Lien : https://ecritetlu.blogspot.c..
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Finlay Donovan est mortelle, tome 1 : Comme..

Enfin un cosy mystery qui change des autres ! .



Finlay Donovan, auteure victime de la page blanche et en plein divorce d'inspiration retrouve son éditrice . Une personne assise à la table d'à côté prend Finlay pour une tueuse à gages...

Elle découvre en rentrant chez elle un bout de papier lui promettant une très grosse somme d'argent en échange du meurtre d'un homme au combien détestable... acceptera t-elle cette mission ?



S'ensuivent alors des événements à la fois compliqués, tendres, dangereux...



Un super moment que d'écouter ce roman. Les personnages sont tous attachants , bien décrits et sensibles pour certains. On a l'impression de mener la mission avec Finlay . On la suit tout au long du roman sans vouloir la quitter. On a peur pour elle, on espère, on sourit, on tremble, bref on vit son aventure.



J'espère retrouver ce personnage haut en couleur très vite !

Une superbe découverte ! Merci pour ces heures passées à vivre cette histoire sans penser à autre chose !



Serait-on prêt à tout accepter et tout faire même l'irréparable pour une très grosse somme d'argent ? Seriez vous prêt à aider votre ami(e) dans cette situation ?



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Veiller sur elle

Roman captivant dans le style des bons romans populaires des19 et 20 èmes siècles. C'est-à -dire avec nombre de surprises, beaucoup d'inattendu .. mais aussi d'in vraisemblance.

Viola manque de vraisemblance, de vérité psychologique , et les événements qui la concernent, et ses choix , aussi.

L'auteur ne semble pas chercher avant tout la vérité psychologique ni la profondeur. Il s'agit surtout de distraire ,surprendre, et accrocher le lecteur, avec efficacité.

Assez belle écriture, avec une tendance à la préciosité, aux mots et expressions trop recherchés, qui font de l'effet et montrent la culture de l'auteur.

Plaisant à lire! ne pas en demander plus.
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QUELLE PART DE LA RENTRÉE A ÉTÉ CHRONIQUÉE ?
91% des 463 titres ont déjà une critique

JE M’ENGAGE SUR UN TITRE


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