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3.54/5 (sur 42 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Londres , 1975
Biographie :

Mark Alizart est un écrivain, philosophe et commissaire d'exposition français, né à Londres, en 1975. Il participe au mouvement de la pop philosophie qui associe la philosophie à des réflexions sur la pop culture et les nouvelles technologies.

Mark Alizart est chargé de programmation aux Revues Parlées du Centre Pompidou à Paris de 2000 à 2006. Il édite le premier des trois volumes de Fresh Théorie avec Christophe Kihm aux Éditions Léo Scheer en 2005. En 2006, il devient directeur adjoint du Palais de Tokyo avec Marc-Olivier Wahler. Il publie en 2007 un entretien avec Stuart Hall aux éditions Amsterdam. En 2008, il dirige le catalogue de l'exposition Traces du Sacré présentée au Centre Pompidou par Jean de Loisy. En 2010, il est nommé conseiller au cabinet de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Un tableau de Klee qui s’intitule Angelus Novus, écrivait Walter Benjamin, représente un ange qui semble sur le point de s’éloigner de quelque chose qu’il fixe du regard. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. C’est à cela que doit ressembler l’Ange de l’Histoire. Son visage est tourné vers le passé. Là où nous apparaît une chaîne d’événements, il ne voit, lui, qu’une seule et unique catastrophe, qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines et les précipite à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler ce qui a été démembré. Mais du Paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si violemment que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse irrésistiblement vers l’avenir auquel il tourne le dos, tandis que le monceau de ruines devant lui s’élève jusqu’au ciel. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès.

J’ajouterai : cet ange-là aussi, cet ange-là surtout, est un chien, de ceux qui devancent fébrilement leur maître en veillant sans cesse par-dessus leur épaule que la catastrophe ambulante que nous sommes les suit bien. Ce chien, ton roi.
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L'informatique embarrasse la philosophe depuis qu'elle est née. La philosophie aurait toutes les raisons de s'ennorgueillir de ses remarquables succès. L'informatique n'est jamais en effet que tout le travail de formalisation de la pensée que la philosophie a entrepris des l'aube de son histoire, de l'organon d'Aristote à la logique de Hegel
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Bien sûr, il y a des chiens malheureux, il y a des chiens névrosés, il y a des chiens timides. Mais ce sont le plus souvent des chiens qui ont été maltraités. Pour peu qu'un chien retrouve un bon maître, ou un maître suffisamment bon, il ira toujours vers la joie comme un tournesol va vers le soleil.
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Les animaux donc, les chiens mais aussi les plantes, peut-être même les pierres s'en remettent à nous pour accomplir le destin de la terre, entretenir le cycle des saisons, veiller sur l'équilibre entre la vie et la mort, bref, protéger le mystère d'Éleusis et de Pâques : le mystère de l'Esprit.
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Le chien nous a domestiqués bien plus que l'inverse. Il a même appris à deviner l'intention des hommes en observant leur "sclérotique", le trait blanc qui cerne l'iris. Ce disque apparu chez les australopithèques permet de repérer où le regard se porte quand l'œil bouge [...]. À part l'homme lui-même, le chien est le seul animal à avoir développé la faculté de se servir de cet indicateur pour savoir où nous regardons (même le singe ne l'a pas développée). p. 56.
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Battre son chien, en ce sens, c'est lui en vouloir d'être meilleur que nous. C'est le pousser à la faute, le pousser à mordre, en faire un "mauvais chien" afin de pouvoir se libérer de la culpabilité d'être soi-même une mauvaise personne. p.46.
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Comme le rappelle Vinciane Despret, l'homme et le chien ont même fini par partager des aires cérébrales. C'est dire que si l'homme descend du singe, il descend au moins autant du chien.
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Ce chien, ton roi.
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