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Son écrivain favori et le plus grand écrivain français, estimait-il, en raison de la musicalité de la langue. *** "Comme disait encore Voltaire... Y disait: La Fontaine a fait des fables, ben qui est-ce qui va en faire, maintenant ? Personne va refaire du La Fontaine, n'est-ce pas ? (...) Il n'y a rien à ajouter, c'est fait, c'est correct... C'est plein, c'est ça, c'est tout... Et pis après, bé dame, après, y a pu rien à faire " (Céline, entretien avec Jean Guénot, 1960)

"Ben Oui, Villon, évidemment. Il est capital. Oh ça, oh oui, il est extraordinaire. Ça, y a rien à dire. C'est tout dit, c'est vraiment... C'est notre Shakespeare, quoi." (Extrait de "Céline à Meudon" Paris, Éditions Guenot, 1995 - entretien avec Jacques d'Arribehaude et Jean Guenot) *** " Il est capital, c'est notre Shakespeare. Il y a la trouvaille chez lui, la trouvaille profonde. Il y a une mélancolie profonde, un mystère. Il ramène tout à coup des mélancolies qui viennent de loin, qui sont bien au-dessus de la nature humaine... qui n'a pas cette qualité-là. Et les fait venir à la surface. C'est un médium. D'une certaine façon, il est médium." (entretien avec Jean Guenot en 1960)

- Jacques d'Arribehaude : Est-ce qu'il vous est arrivé de lire et de relire Shakespeare... - Louis-Ferdinand Céline : Ah non, mais il est définitif en ce sens que La Tempête, des choses comme ça, sont capitales, n'est-ce pas. Le truc est là, et pop, il tombe dedans, alors, c'est vraiment croqué tout de suite, là, c'est avec justesse, c'est fini, ça évite toute espèce de dialogue, des messââges et des manifesteus, pas. Un tas de trucs d'impuissance... - Jacques d'Arribehaude : Shakespeare est plus grand que nos classiques, Racine ? - Louis-Ferdinand Céline : Oui, je crois, oui, oui, parce qu'y a d'la rigolade, (...), que les autres n'ont pas, y a le rire, (...), ce qui est énorme, (...), et quand vous avez à la fois le tragique et le rire, vous avez gagné, n'est-ce pas, tandis que les autres, dame, heu, c'est un peu monotone. (...) Les histoires de Racine sont très fines, mais enfin, c'est toujours autour du derrière, et cette fameuse histoire génitale, n'est-ce pas, qu'est un peu lassante... Tandis qu'on passe [chez Shakespeare] de la clownerie au tragique, avec vraiment de la vérité, en même temps...C'est plus complet, ça tient mieux... ça tient mieux l'coup et l'temps... Y a d'la rigolade..."

" Toutes les trompettes du Paris de 1941 proclament en vain que la France possède en M. Céline un nouveau Rabelais, il n'est pas un lecteur de chez nous qui ne sache faire la différence entre ce splendide printemps de la prose française, gonflé de sève et de suc, et cette diarrhée de langue verte dont M. Céline embellit ses « draps », cet idiome de maison close, ce pathos de bagne." (François Mauriac, sur le rapprochement littéraire Rabelais - Céline - texte publié après la sortie du pamphlet de Céline, Les Beaux draps) *** En dépit du féroce et talentueux démenti de Mauriac, il est vrai que Céline s'identifiait à Rabelais, sur le plan de son style truculent et innovant. Lors de la parution de Voyage au bout de la Nuit, Léon Daudet avait d'ailleurs comparé Bardamu et Panurge. Dans son interview de 1959 "Rabelais il a raté son coup...", Céline explique : Rabelais voulait faire passer la langue parlée dans la langue écrite ; il aurait "raté son coup" en ce sens que l'académisme aurait prévalu après Rabelais - la retranscription de la langue parlée dans l'écriture a constitué le but principal de Céline tout au long de son oeuvre. *** "Ce qu'il y a de bien chez Rabelais, c'est qu'il mettait sa peau sur la table, il risquait. La mort le guettait, et ça inspire, la mort ! C'est même la seule chose qui inspire (...) "

"Vive Aristide Bruant, Villon, Shakespeare, Joachim du Bellay, Barbusse (du Feu) - HORREUR de ce qui explique ..." (Lettre à Milton Hindus, 11/06/1947)

D'après Maurice Bardèche, Céline adorait entendre, à Siegmaringen, la mère d'Abel Bonnard lui réciter les poèmes de Louise Labé et de Joachim du Bellay. *** "(...) j'avais la mère d'un ministre, 96 ans... ma plus vieille malade... quel bel esprit ! finesse ! mémoire ! Christine de Pisan ! Louise Labbé ! Marceline ! elle m'a tout dit, tout ! récité ! comme je l'aimais bien ! -' Seulette je suis demeurée, Seulette je suis' - Comme elle disait bien ! (Céline, D'un Château l'autre) *** "Baise m'encor, rebaise-moi et baise ; Donne m'en un de tes plus savoureux, Donne m'en un de tes plus amoureux : Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise. Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j'apaise, En t'en donnant dix autres doucereux. Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux, Jouissons-nous l'un de l'autre à notre aise. Lors double vie à chacun en suivra. Chacun en soi et son ami vivra. Permets m'Amour penser quelque folie : Toujours suis mal, vivant discrètement, Et ne me puis donner contentement Si hors de moi ne fais quelque saillie." (poème de Louise Labbé)

"Je délire de joie chez Molière lorsqu'il danse, le Bourgeois, le Sicilien - Je reste enfant - Délirez si vous voulez, mais délirez JUSTE, attention " (Lettre à Milton Hindus, 12/06/1947)

" Je suis (...) un grand admirateur de l'Abbé Brémond et de Tallemant des Réaux" (Lettre à Ernst Bendz, 15/08/1948). *** "Rabelais l'enchantait, comme les Historiettes de Tallemant des Réaux" (Edith Follet, in Frédéric Vitoux: La Vie de Céline)

Céline admirait son style. "(...) même dans la Sévigné, on sent comme un tremblement de velours" (entretien avec Jean Guénot) - Dans une lettre à Édith Follet, sa deuxième épouse, il se plaît à pasticher Mme de Sévigné : « Ma très chère, ma mie, mon coeur, je vais vous narrer une nouvelle, dont tout Versailles est bouleversé, le roi en a tenu Conseil de n'en savoir autant, voici en mille mots, non en dix ! ce qu'il faut que vous gardiez secret... » Et d'enchaîner avec cette observation prosaïque : « Votre plante bretonne, fougère d'eau, a été dépotée, et mise en terre, parfaitement, et paraît s'en trouver très bien... ne le dites à âme qui soit ! La pluie aidant vous la retrouverez géante. "

"Y a des stylistes qui vous enchantent par leur brièveté, leur concision rapide... des stylistes formidables... La Bruyère, La Rochefoucauld... Cette petite civilisation... ces phrases brèves... ces bouffées d'étoiles (...) (Céline, entretien avec Jean Guénot, 1960)

cf. supra

Exilé et détenu au Danemark, il lisait beaucoup certains classiques français, par exemple la Correspondance de Voltaire. Céline puisait dans ces auteurs quelques petites phrases pour essayer d'étayer sa défense.

Ainsi du Cardinal de Retz: "une âme délicate et jalouse a peine à souffrir de se voir ternir par les noms de rebelle, de factieux, de traitre".

ou encore Sébastien Roch Nicolas de Chamfort : "En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin". *** "Je vous recommande CHAMFORT parmi les humoristes français - la quintessence de l'esprit de finesse - Schopenhauer lui doit tout - sans l'avoir jamais avoué" (lettre à Milton Hindus, 17 oct. 1947)

- Jacques d'Arribehaude : Saint-Simon, un grand écrivain ? - Céline: oui, mais emmerdant à cause de ses nobles... - Jacques d'Arribehaude : Mais le style ? - Céline: Oh, de premier ordre ... De premier ordre ! Ses tableaux de gens sont de premier ordre, mais y a trop de nobles... alors là, c'est la barbe... (...) Y se sert d'une monnaie qui n'a plus aucun cours... (...) ça, c'est embêtant

A la Vestre Fængsel, sa prison à Copenhague, Céline lisait aussi Les Mémoires d'outre-tombe, que sa compagne Lucette avait emprunté à son avocat danois. *** Chateaubriand, qu'il appelle "René", "enragé sentimental patriote passéiste comme moi". "Il rêve la France, l'âme de la France, je l'ai rêvée aussi, moi, pauvre barbet misérable". *** "René de Chateaubriand à qui l'ennui tenait lieu d'ascétisme - cette somptuosité, ce détachement, ce sublime à robinet ouvert ..."

"Byron, Chateaubriand, certes plus vaniteux qu'aucun critique, ne sont pas moins d'admirables écrivains (...) (lettre à Milton Hindus, 2 sept. 1947)

"Radiguet et Lautréamont sont à lire" (Lettre à Milton Hindus, 17/02/1948)

Selon Céline, Le Bachelier est le meilleur des ouvrages de Jules Vallès. Il y a relevé à la fin "une des rares scènes de délire que l'on trouve dans la littérature française, un duel entre trop misérables par haine de la misère" (lettre à Milton Hindus, 12 juin 1947).

A Milton Hindus, Céline écrivit qu'il préférait Flaubert à Dostoïevski, "trop sinistre trop Russe". *** Rien à voir entre la classique et robuste perfection de la phrase de Flaubert et l'originalité et le délire de celle de Céline. Mais "comme Flaubert, qui passait ses manuscrits à l'épreuve du gueuloir, Céline avait besoin de lire" les siens (cf. Frédéric Vitoux).

"Le riche est une brute inexorable qu'on est forcé d'arrêter avec une faux ou un paquet de mitraille dans le ventre…" (Léon Bloy) *** Céline découvrit l'oeuvre de Léon Bloy pendant son exil au Danemark. Léon Bloy avait épousé une Danoise et séjourné brièvement au Danemark : "Bloy le forcené, le catholique vociférateur et intolérant, le vomisseur des tièdes, le persécuté réel et imaginaire, l'exilé volontaire des bords de la Baltique, qui vouait aux protestants en général et aux Danois en particulier une haine aussi féroce que son mépris, lui renvoyait en somme une image à peine déformée de lui-même. Tous deux étaient des grands stylistes, des pamphlétaires, des hommes de l'excès, de la passion, de l'amour trop souvent déçu et des violences jamais contrôlées (...) (Frédéric Vitoux, La Vie de Céline). *** Ironie du sort, l'auteur du Désespéré est aussi celui d'un livre philo-sémite paru en 1892: Le Salut par les Juifs, écrit en réponse à La France juive de l'antisémite Édouard Drumont. Je ne sais si Céline en a aussi pris connaissance sur les bords de la Baltique !

"Vive Aristide Bruant, Villon, Shakespeare, Joachim du Bellay, Barbusse (du Feu) - HORREUR de ce qui explique ..." (Lettre à Milton Hindus, 11/06/1947) *** " (...) Villon mieux que Bruant pourtant si doué et de même veine, même race (Lettre à Milton Hindus, 12/06/1947)

" Je suis (...) un grand admirateur de l'Abbé Brémond et de Tallemant des Réaux" (Lettre à Ernst Bendz, 15/08/1948).

"Il est certainement le maître (avec Gordon Craig) du théâtre de notre époque" (lettre à Milton Hindus, 10 sept. 1947)

(...)" il avait un grand amour pour Rémy de Gourmont ou Anatole France." (Edith Follet, in Frédéric Vitoux : La Vie de Céline)

cf. supra

Avant-guerre, Céline fréquentait à Montmartre des artistes, peintres ou écrivains anciens combattants et pacifistes : Gen Paul, Marcel Aymé, Mac Orlan, Gus Bofa et Roland Dorgelès, Président de l'Association des Ecrivains Anciens Combattants.

"Que lira-t-on en l'an 2000 ? Plus guère que Barbusse, Paul Morand, Ramuz et moi-même, il me semble" (Céline, lettre à Henry Mueller) *** C'est évidemment surtout le Barbusse du Feu - Prix Goncourt 1916 - qui intéresse Céline, avec sa dénonciation des lâchetés des Français de l'arrière vis à vis des combattants de la 1ère Guerre mondiale. Car le Barbusse chantre de la littérature prolétarienne et fervent soutien de l'Union Soviétique et de Staline l'attriste : "Pauvre Barbusse! Il a fini sa vie dans le cafouillage (...) (lettre à Eugène Dabit, 1935).

"Que lira-t-on en l'an 2000 ? Plus guère que Barbusse, Paul Morand, Ramuz et moi-même, il me semble" (Céline, lettre à Henry Mueller)

Ils n'étaient pas amis, leurs origines sociales étaient trop différentes. Mais Céline avait remarqué ces nouvelles de Paul Morand (1922 - 1923), qu'il cite par exemple dans sa correspondance avec Milton Hindus : "(...) Paul Morand est le premier de nos écrivains qui ait jazzé la langue française" (...) " C'est vraiment un découvreur de style - un authentique écrivain-né - de très rare espèce" (...) "un satané authentique orfèvre de langue - je le reconnais pour mon maître".

"Radiguet et Lautréamont sont à lire" (Lettre à Milton Hindus, 17/02/1948)

Il y a des points communs entre les deux hommes, nés tous deux à 4 ans d'écart dans les années 1890, issus de condition modeste ("Eugène de la Vilette et Ferdinand de Courbevoie") et engagés volontaires avant ou pendant la 1ère guerre mondiale. Lauréat du prix du roman populiste avec Hôtel du Nord, Eugène Dabit a surtout attiré l'attention de Céline avec son livre Villa Oasis, évoquant le milieu petit-bourgeois des années trente . Les deux hommes ont entretenu une brève correspondance et Céline avouera à Dabit sa "réelle, exceptionnelle et profonde grande estime", pour Villa Oasis, "l'âme française à l'état pur" (lettre à Milton Hindus, 11 juin 1947). C'est d'ailleurs à Dabit que Céline a dédié son pamphlet antisémite de 1937 Bagatelles pour un massacre. *** Le succès des écrivains populistes, et notamment d'Eugène Dabit avec Hôtel du Nord, aurait incité Céline à se lancer dans l'écriture. Avec une force bien supérieure à celle du romancier populiste !

Les deux auteurs étaient amis. Marcel Aymé lui rendit visite pendant son exil au Danemark et il continua à fréquenter Céline après la guerre, à son retour en France. Céline l'appréciait et surtout estimait son talent. « Le plus fin des conteurs français actuels », a-t-il écrit à Milton Hindus. A une autre occasion, il le situe au même rang littéraire que Maupassant. (Frédéric Vitoux, La vie de Céline). *** Dans sa nouvelle Avenue Junot, et dans La Carte (du Passe-Muraille), Marcel Aymé a évoqué la bande de copains qui entourait Céline à Montmartre.

A vrai dire, l'influence est surtout celle de l'ainé, Céline, sur le cadet, Nimier. Ce dernier lui a dédicacé son premier roman Les Épées (1949) : "Au Maréchal des logis Destouches qui paie aujourd'hui trente ans de génie et de liberté". Au début, Céline n'a guère été impressionné par Nimier. Mais il s'est vite laissé gagné au fil des années. Le Hussard bleu (1950), second volet du diptyque amorcé par Les Épées, lui sied davantage et scelle le début de leur relation. Elle ne s'achèvera qu'à la mort de Céline (1961). *** "Ah monsieur, vous me faites joliment plaisir en m'envoyant votre hussard. Je me marre dès la première page et à la vingtième, j'arrête plus ! Voilà un roman comme j'aime - en direct et savant quand même, oh ! subtil habile roublard ... sensible - oh! là là, je désopile (...) [lettre à Roger Nimier, 15-10-1950). *** D'après Henri Godard, Nimier est représenté dans Nord comme « un homme tout de finesse, amitié, élégance de coeur et d'esprit... subtil, sensible, l'ambre !..."

Poète breton, et fondateur d'un périodique appelé Le Goéland, Théophile Briant possédait un ancien moulin, La Tour du Vent. Il a rencontré Céline à Saint-Malo pendant l'été 1938, puis à Paris en décembre de la même année. A partir de cette date, les deux littérateurs correspondront et se rencontreront à plusieurs reprises en Bretagne, Paris et Meudon où ils se verront une dernière fois en janvier 1956. « Dans Féerie, Céline évoque avec une pointe d'ironie La Tour du Vent, "un endroit à camélias, mimosas, oeillets, toutes saisons" où il aimerait finir ses jours, et transforme Le Goéland en "L'Albatros" ».

Céline était ami avec l'auteur de ce livre (Prix Femina 1932), publié la même année que Voyage au bout de la nuit. Aujourd'hui tombé dans l'oubli, cet écrivain, journaliste et critique littéraire de l'entre-deux guerres avait le même âge que Céline, et fut un militant communiste, avant de devenir collaborationniste. Avec George Bernanos, il a été l'un des premiers à reconnaître le talent d'écrivain de Céline.

Auteur, notamment, d'un roman antimilitariste qui fit scandale et lui valu un procès en 1890, Lucien Descaves était devenu membre de l'académie Goncourt en 1900 et avait soutenu Voyage au bout de la nuit en 1932. Céline l'appréciait, les deux hommes se sont même fréquentés. Céline lui a aussi dédicacé Mort à crédit, ce qui a embarrassé Lucien Descaves. Car ce livre l'emballait moins que Voyage. *** Dans son récit Souvenirs d'un ours, Lucien Descaves a évoqué ses relations avec Céline entre 1932 et 1936. *** Par la suite, leurs chemins ont bifurqué mais ils n'ont pas rompu pour autant et ont encore échangé des lettres après guerre, lorsque Céline était exilé au Danemark.

suggéré par alberthenri *** Ecrivain pamphlétaire ayant fréquenté les milieux anarchistes et les cafés de Montmartre dans les années 1930, Albert Paraz admirait Céline, qu'il avait rencontré en 1934. Les deux hommes ont tenu une correspondance régulière après-guerre et Paraz fut l'un des plus fervents soutiens de Céline pendant ces années. *** "Probablement que Céline n’avait pas beaucoup d’affinité avec l’œuvre d’Albert Paraz, ils ne jouaient pas la même musique, ne dansaient pas avec la même légèreté, mais qu’importe, ils se rejoignaient par l’esprit du temps. Pour l’anarchiste, Céline représentait un modèle; il représentait aussi l’image parfaite de la victime, persécuté par ceux-là mêmes qui avaient combattu le nazisme au nom de la possibilité d’un monde meilleur en s’arrogeant le droit de vie et de mort, ce droit qui mène toujours aux pires abus. Paraz s’attaque à la suffisance des hommes, à leurs mensonges, à leur hypocrisie et à leur lourdeur. En ce sens, ils se rejoignent et chacun, à leur manière, sont frères." Pierre Lalanne (http://celinelfombre.blogspot.com/2010/01/louis-ferdinand-celine-et-albert-paraz.html)