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Christiane Ellis (Traducteur)David Ellis (II) (Traducteur)
EAN : 9782228897310
375 pages
Payot et Rivages (15/04/2003)
4/5   311 notes
Résumé :
Retourné vivre aux Etats-Unis après des années d’absence, Bill Bryson s’étonne : « Les Américains ont produit plus de prix Nobel que le reste du monde réuni.

On n’obtient pas un pareil palmarès avec une population qui serait exclusivement composée de crétins. Et pourtant, parfois, c’est à se demander...

Voyez plutôt : selon un sondage, 13% des Américaines sont incapables de dire si elles portent leur slip sous ou sur leurs collants. D... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Bill Bryson est retourné dans son New Hampshire natal avec femme et enfants après une vingtaine d'années passées en Angleterre à la suite de la demande d'un journal lui proposant d'écrire des chroniques. L'auteur nous propose de découvrir ce qui peut faire le charme de ces mille petits riens de la vie quotidienne et compare les USA à l'Angleterre. le style est vif, le ton caustique.
Bien que datant de 1998, les choses ont peu changé. Rien ne vous permet de me croire sur parole, mais ayant vécu dans ces deux pays je peux vous assurer que tout est malheureusement vrai. Ce livre me rappelle les échanges avec le coiffeur Italien que je voyais régulièrement. Cela sentait les brèves de comptoir de deux européens exilés mais nous faisait rire en réfléchissant sur la société américaine. Pourquoi le pays est-il le royaume de la malbouffe ? Pourquoi nos pâtes préférées sont-elles enrichies ? Pourquoi les séries télévisées passées en boucle sont-elles interrompues toutes les quinze minutes pour diffuser de la publicité pour des médicaments et nous prennent tous pour des médecins ? Pourquoi les gens sont-ils obsédés par les gadgets ? Pourquoi dépensent-ils autant d'argent pour du superflu ? Pourquoi trouve-t-on des porte-gobelet partout, même sur les poussettes pour enfants ? Pourquoi sommes-nous envahis de panneaux publicitaires pour des sites érotiques alors qu'une femme ne peut allaiter dans un espace public ? Pourquoi est-ce plus amusant de fêter Noël en Angleterre ? Pourquoi Bill Bryson a-t-il eu cette idée avant moi ?

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Pour ma 1000ème critique Babelio, je voulais parler d'un livre lu et relu et qui me fait toujours autant rire, plus de vingt ans après sa première lecture.

Pour apprécier American rigolos, point n'est besoin d'être Américain ou d'avoir visité ce pays - ce que je n'ai (pas encore) fait. Ou d'avoir vécu de longues années hors de son pays natal, ce qui m'est arrivé entre 2006 et 2017.

Bill Bryson est un journaliste américain spécialisé dans les récits de voyage. Il a vécu vingt ans en Angleterre où il s'est marié et a eu quatre enfants. A son retour aux Etats-Unis au début des années 1990, il a commencé à écrire des chroniques décrivant son retour dans le pays qui n'est plus celui de son enfance et de sa jeunesse.

Tout l'étonne : la malbouffe, la publicité omniprésente, les nombreuses chaines de télévision plus abêtissantes les unes que les autres, les centres commerciaux, ...

Comme ce qui se passe aux Etats-Unis arrive en Europe avec une ou deux décennies de retard, les sujets évoqués par Bill Bryson sont devenus d'actualité au début du XXIème siècle. Avec l'arrivée d'internet et des réseaux sociaux, la tendance s'est accélérée. le format en courtes chroniques est également très agréable pour lire dans les transports en commun.
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De retour au pays avec sa chère épouse anglaise et ses quatre enfants, c'est avec l'autodérision d'un éternel gaffeur qu'il croque délicieusement les petites manies des américains ou les invraisemblables dysfonctionnements des administrations américaines.

Lu pendant mes insomnies, le plus dur était de se retenir d'éclater de rire, arriver à rire en silence en évitant que les tremblements du lit ne réveille mon épouse;-)
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L'auteur, américain d'origine, vivant depuis une vingtaine d'années en Angleterre, rentre au pays avec sa famille. il publie, pour un journal anglais, une chronique hebdomadaire ayant pour objet les américains. Ce sont ces chroniques qui constituent ce recueil.
Bien que ce bouquin a été publié en 1998 tout laisse à penser que la vie, outre Atlantique, n'a pas changé d'un iota. La plume de Bill Bryson quelquefois trempée dans de l'acide, toujours légère et jamais méchante, prête, souventes fois à sourire, à rire et à éclater de rire à s'en décrocher la mâchoire.
On ne peut tout citer tant sont riches en petites pépites les lignes de cet ouvrage, cependant l'histoire du porte gobelet intégré dans l'ordinateur (le lecteur de CD/DVD), truculent au possible, les quiproquos au téléphone, la location de voiture dans un aéroport et l'assurance qui va avec - à noter que Bryson dit ne jamais avoir trouvé la voiture -, les acronymes savants pour personnes perdues dans la technique actuelle, les américains et leur(s) voiture(s), les procès pour tout et rien, la méconnaissance géographique des autres pays sont des moments de bravoure qui a eux seuls justifient le prix du dit bouquin.
Bien sûr de bien sûr, la paille dans l'oeil du voisin ne cache pas la poutre dans le nôtre pour autant, mais fichtre, qu'est-ce que c'est savoureux à lire à petite dose, une par soir juste avant le coucher pour bien l'assimiler et s'endormir en souriant. C'est toujours ça de gagner, s'pas ?
L'apologie de la dernière chronique, pour se dédouaner, sur ce que sont les côtés rafraichissants de ce grand pays montrent bien que l'auteur n'est en rien dupe et c'est bien ainsi.
Le sous-titre plus proche de l'original convient mieux, à mon avis, que "American rigolos" qui fâche plus qu'il ne convient.
Ici pas de sens caché, on lit au premier degré et c'est bien reposant.
J'ai vu que Bryson avait écrit sur les australiens dans "Nos voisins du dessous", j'irai y faire un jour pour sûr!



Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Quel bonheur! Il fait partie des livres qui m'ont fait éclater de rire et aussi rager de ne pas lire l'anglais .

Quand je vois le titre en français , j'ai des doutes sur la qualité ds la traduction. (Mais les traducteurs n 'y sont peut-être pour rien!)

Allez peu importe, je ne boude pas mon plaisir et je recommande chaleureusement les chroniques de Bill Bryson à tous ceux et celles qui ont besoin de se détendre et de s'amuser.

Je pense que si son humour fonctionne si bien , c'est qu'il n'est jamais méchant et se moque aussi de lui même .
Le ton se fait grave parfois sur les travers de ce grand pays qui craint beaucoup plus le tabac passif que les armes à feu , surtout quand les libertés sont gravement menacées par un soucis d'efficacité.

La plupart des chroniques sont légères et amusantes même si nos cousins d'Amérique sont devenus un peu fous, ils restent des gens avec qui on aime bien vivre.
Je cite quelques passages mais j'aurais bien, parfois, recopié la chronique entière

Quel talent , je me précipite sur les autres livres de cet auteur !



Lien : http://luocine.over-blog.com..
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Citations et extraits (99) Voir plus Ajouter une citation
Dieu seul sait pourquoi un homme peut avoir envie de tirer sur un animal aussi inoffensif et timide que l'élan, n'empêche qu'ils sont des millions à vouloir le faire.....Les chasseurs vous diront que l'élan est un animal des bois rusé et féroce. En fait, c'est un gros bœuf dessiné par un bambin de trois ans. Rien de plus. De tous les animaux de la forêt il est sans conteste la créature au design le plus invraisemblable et à la naïveté la plus touchante qui soient. L'élan est un animal énorme et d'une gaucherie royale. Il court comme s'il n'avait jamais bien compris qu'il possède quatre pattes. Même ses bois sont ridicules. D'autres bêtes sont équipées d'une ramure aux bouts pointus dont le profil majestueux inspire le respect à leurs adversaires. Les élans, eux, sont nantis de bois qui ressemblent à des gants de cuisine. Mais surtout, cet animal se distingue par son manque d'intelligence, sa stupidité pratiquement insondable. Si vous rencontrez par hasard sur la route un élan échappé du bois, il vous fixera en louchant pendant une longue minute avant de détaler brusquement sur le macadam, ses sabots galopant dans huit directions différentes à la fois. Peu importe qu'il dispose de vingt mille kilomètres carrés de forêt dense et sûre de chaque côté de la route ! N'ayant pas la moindre idée de l'endroit où il se trouve ni de ce qui se passe exactement, il poursuivra obstinément son chemin sur la route nationale jusqu'au cœur du Nouveau-Brunswick avant que sa démarche dégingandée ne le conduise, par hasard, sous les arbres du bas-côté. Là, il s'arrêtera immédiatement, complètement abasourdi, avec une expression perplexe signifiant : "Tiens, une forêt ? Comment diable ai-je bien pu atterrir ici ?....Mais ce qui semble plus étonnant encore, étant donné l'absence de malice de l'élan et son instinct de survie singulièrement émoussé, c'est qu'il est une des créatures les lus anciennes d'Amérique du Nord. A l'ère où les mastodontes se promenaient sur la terre, l'élan était déjà là. Les mammouths laineux, les tigres aux dents de sabre, les lions des montagnes, les loups, les caribous, les chevaux sauvages et même les chameaux qui prospéraient sur les territoires de l'est des États-Unis ont progressivement été frappés d'extinction. Mais pas l'élan. L'élan, lui, a poursuivi son petit bonhomme de chemin sans se soucier des glaciations, des chutes de météores, des éruptions volcaniques ou de la dérive des continents.
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Alors j'aimerais vous poser une question: si la technologie actuelle permet d'offrir à mon fils une gamme apparemment illimitée de chaussures scientifiquement élaborées et efficaces sur le plan biomécanique, comment se fait-il que le clavier de mon ordinateur soit aussi merdique ? Et je parle tout à fait sérieusement.
Ce clavier possède 102 touches, presque le double de ma vieille machine à écrire, ce qui paraît à première vue d'une grande générosité. Entre autres luxes typographiques, je peux choisir parmi trois sortes de guillemets et deux sortes de points. Je peux orner mon texte d'accents circonflexes, de cédilles et de tildes, de barres obliques qui vont vers la droite et d'autres vers la gauche, et Dieu sait quoi d'autre. Je dispose de tant de touches, en fait, qu'à droite du clavier il y a toute une population de boutons dont l'utilité m'échappe totalement. Parfois j'en effleure un sans le faire exprès et je découvre par la suite que plusieurs paragraphes d# mon t9xte resse+mbl? à c*ci, ou que j'ai écrit une page et demie en utilisant une police de caractère intéressante, bien que non reconnue par l'imprimante, baptisée Frappadingue. Mais autrement je ne vois pas à quoi tout ça peut bien servir. Sans compter que certaines touches font double emploi tandis que d'autres, semble-t-il, ne servent à rien. De ce point de vue celle que je préfère est la touche pause qui, lorsqu'on appuie dessus, ne fait strictement rien- ce qui pose la question métaphysique de son utilité en ce bas monde. Il y a aussi toutes ces touches situées de façon légèrement loufoque. La touche supprime, par exemple, est immédiatement en dessous de la touche remplacer frappe, de sorte qu'il m'arrive souvent de découvrir, à ma plus grande satisfaction, que mes pensées les plus récentes ont dévoré, tel Pacman, tous mes textes précédents. Il m'arrive aussi souvent de frapper simultanément deux touches qui font apparaître une boîte de dialogue du genre: «Cette option est l'option Superinutile. Êtes-vous certain de vouloir vraiment la sélectionner ?» suivie du message: «Êtes-vous vraiment certain de ne pas vouloir sélectionner l'option Superinutile ?» Enfin passons. J'ai compris depuis longtemps que l'ordinateur n'était pas mon ami.
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Mais il y a tant de choses qui ne vont pas sur cette Terre ! Je prendrais comme exemple le tableau de bord de notre voiture familiale. Il dispose à l'avant d'une petite plate-forme étroite de la taille d'un livre de poche. Si vous cherchez un endroit où poser vos lunettes de soleil ou quelques pièces de monnaie, cela semble l'endroit idéal. Et ça l'est, je dois le reconnaître. du moins tant que la voiture ne roula pas. Car dès que vous démarrez, et surtout si vous freinez, prenez un virage ou gravissez un petite côte, tous glisse par terre. Il n'y a aucun rebord prévu sur mon tableau de bord, seulement une petite surface plate et granuleuse. Il faudrait y clouer les objets pour arriver à les faire tenir. Alors je vous pose la question : à quoi sert au juste cette plate-forme ? Il y a bien eu quelqu'un pour la concevoir : elle n'est pas tombée là par l'opération du Saint Esprit. Il a bien fallu qu'une personne - à mon avis le comité tout entier de la division Tableau de Bord, section Rangement - se pari de longues sessions de brainstorming pour arriver à inclure dans le design de ce véhicule - ne Dodge Merdica, si vous voulez tout savoir - ce plateau sur lequel on ne peut rien poser. Une véritable performance.
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Nous vivons dans un pays qui est le paradis de la bouffe artificielle, un pays qui a donné à l'humanité, entre autres merveilles, le fromage en bombe aérosol, mais mon épouse s'obstine à acheter des trucs naturels et sains comme des brocolis frais et des petits pains suédois. C'est parce qu'elle est anglaise bien sûr.
Elle n'a pas encore saisi toute la richesse et les perspectives infinies qu'offre le régime alimentaire américain dans la gamme du graillon et du gluant.
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A propos d'un petit pince-fesse annuel organisé par le bureau de poste local dans le New Hamshire :
"Quel sentiment réconfortant que de voir cette bureaucratie anonyme nous remercier d'être ses clients ! Il est bon qu'on nous rappelle que les employés de la poste ne sont pas des automates sans cervelle passant leurs journées à égarer vos lettres et à envoyer vos chèques de droits d'auteur à un gars nommé Bill Bubba dans le Vermont, mais bien au contraire des employés dévoués et hautement qualifiés passant leurs journées à égarer vos lettres et à envoyer vos chèques de droits d'auteur à un gars nommé Bill Bubba dans le Vermont."

Lors d'un match de foot improvisé entre copains :
"J'avais suffisamment vu de matches à la télé, alors quand l'un de mes potes m'a fait une passe, j'ai décidé d'envoyer la balle d'un coup de tête désinvolte dans le style Kevin Keagan, persuadé que ça ressemblerait à une tête sur un ballon de plage, un aimable plonk feutré de la balle qui décrirait un gracieux arc de cercle avant d'atterrir dans le filet. Mais évidemment, c'était plutôt comme donner un coup de tête dans une boule de bowling. Jamais je n'ai ressenti une sensation aussi incroyablement différente de ce que je m'attendais à éprouver. Pendant quatre heures j'ai erré sur des jambes flageolantes, avec gravé sur le front un grand rond rouge et les lettres Adidas…"

A propos des produits et commentaires d'un catalogue façon "L'Homme Moderne" :
"Un gadget a retenu mon attention. Il s'agit d'un "valet de votre attaché-case". Une sorte de chariot à roulettes culminant à dix centimètres du sol. Disponible en cerisier naturel ou teinté, pour la modique somme de 139 dollars, il est conçu pour soulager l'homme moderne d'une des tâches les plus éreintantes de notre époque. Comme l'explique la notice "nous devons tous faire face au problème irritant du stockage de notre serviette, à la maison comme au bureau. C'est pourquoi nous avons inventé le "valet de votre attaché-case". Il maintient votre attaché-case au-dessus du niveau du sol, et ainsi la besogne consistant à y placer ou à en retirer des documents est-elle grandement facilitée au cours de la journée". Combien de fois en effet, me suis-je surpris en train de penser : qu'est-ce que je ne donnerais pas pour disposer d'un petit appareil sur roulettes, en bois dans divers coloris, qui me permettrait de faire l'économie de dix centimètres quand j'étends le bras !"

A la plage avec les enfants :
"En me réveillant de ma sieste, j'ai constaté que mon fils Jimmy s'était amusé à m'enterrer dans le sable jusqu'à la taille. Ce qui n'aurait pas été un problème, s'il n'avait commencé par la tête…"

A propos des attractions, souvent minables, qu'on affichait sur les interminables autoroutes 250km à l'avance puis tous les 10km en rappel, le rocher magnétique unique au monde ou les sables chantants, pour faire passer le temps sur de grandes distances :
"Au fil des ans, je me rappelle avoir vu une empreinte de dinosaure, une grenouille pétrifiée, un désert peint, un grand trou dans la terre (réputé être le plus profond du monde) et une maison entièrement construite en canettes de bière. Dans l'Ouest, dans ces états mortellement ennuyeux comme le Nebraska ou le Kansas, les gens en étaient réduits à mettre des panneaux vantant un peu n'importe quoi : "Une vache crevée !! Des heures de distraction pour petits et grands !!" ou bien : "Gros tas de bois !! A seulement 200km !!"
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Vidéo de Bill Bryson
Bande annonce du film RANDONNEURS AMATEURS (A Walk in the Woods), adaptation du livre de Bill Bryson.
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