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Le grand livre des Robots - Intégr... tome 2 sur 2

Jacques Goimard (Préfacier, etc.)
EAN : 9782258032903
1189 pages
Presses de la Cité (12/09/1999)
4.38/5   221 notes
Résumé :
Cette fois les hommes ont vraiment besoin d'aide : sur Terre, ils s'enlisent dans le naufrage écologique ; sur les Mondes Extérieurs, ils s'abandonnent à leurs esclaves mécaniques et vivent comme des enfants gâtés dans des paradis artificiel. Deux manières de mourir. Deux manières de se perdre.

Le Dr. Fastolfe a bien une idée qui arrangerait tout : entraîner les hommes dans une nouvelle expansion spatiale. Et traiter les robots pour ce qu'ils sont : d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Sur le cycle des Robots...

Le cycle des Robots est un grand classique d'Isaac ASIMOV. Il se compose de nombreuses nouvelles et de quatre romans plus ou moins longs. Il se structure en deux époques, chacune pouvant être lue indépendamment de l'autre puisque relative à un imaginaire spécifique. Toutefois, une fois reliées entre elles, les deux époques forment une histoire du futur de l'humanité, qui vient de surcroît servir de prologue au cycle de Fondation, autre oeuvre majeure de l'auteur.
Première époque : les robots et la Terre
A l'instar du cycle de Fondation justement, l'origine de ce que l'on appelle aujourd'hui le cycle des Robots est un ensemble de nouvelles éparses qui n'avaient pas forcément vocation à être réunies en recueil. C'est pourtant ce qui est arrivé dans de multiples éditions, chacune ne présentant guère qu'une petite sélection de ces textes.
Le recueil Nous les robots, lui-même inclus dans le Grand livre des robots, est aujourd'hui ce qui existe de plus complet dans ce domaine en France. Il regroupe 33 nouvelles écrites entre 1940 et 1988, celles-ci étant classées par thèmes, chaque thème étant présenté par l'auteur lui-même avec la verve qu'on lui connaît. Certaines nouvelles sont pourtant manquantes mais peuvent être trouvées dans d'autres recueils publiés par ailleurs en France. A l'inverse, Nous les robots inclut quelques nouvelles qui n'apparaissent nulle part ailleurs dans l'édition française.
Ainsi présentées, et en dépit de leur indépendance de façade, ces nouvelles montrent les débuts de l'histoire des robots, depuis le moment où ils ne sont guère que des objets purement utilitaires (à la fin du XXème siècle), jusqu'à la reconnaissance de droits équivalents à ceux des hommes à des humanoïdes au cerveau positronique (au XXIIème siècle). En toile de fond, apparaît l'aversion des Hommes envers ces machines, ce qu'ASIMOV appelle le syndrome de Frankenstein. Pour cela il met notamment en scène, dans un tiers des nouvelles, le personnage de Susan Calvin, robopsychologue de son état, et qui oeuvre toute sa vie pour que les hommes comprennent les robots au travers des trois lois de la robotique et de leurs implications.
Deuxième époque : les robots et les mondes spaciens
Trois millénaires plus tard, l'humanité est divisée. Les terriens vivent enfermés dans des mégapoles sous air conditionné. La vie y est régentée dans tous ses aspects et une barrière psychologique a créé une peur des grands espaces vides séparant chacune de ces villes. La surpopulation rendant la vie particulièrement difficile, les médiévalistes prônent le retour aux valeurs anciennes, le retour à la terre. Ces révolutionnaires de l'ombre combattent tout particulièrement les robots, toujours aussi peu acceptés, mais néanmoins utilisés pour des tâches répétitives ou nécessitant une sortie hors des villes.
A l'opposé des terriens, il y a les spaciens. Les spaciens sont les descendants des premiers colons de l'espace. Grâce au progrès technologique, notamment robotique, ils se sont non seulement ouverts sur l'univers, mais ont également acquis une longévité hors du commun. Leur problème est qu'ils sont en sous population, ne se reproduisant pas assez, et ne pouvant entrer en contact étroit avec les terriens, ne serait-ce que pour des raisons sanitaires puisque leur système immunitaire est devenu totalement inefficace face aux maladies traditionnelles de l'homme.
Au-delà de l'enjeu sanitaire, c'est l'incompatibilité des politiques respectives des terriens et des spaciens qui pose problème. Pourtant la solution pour chacun ne serait elle pas commune ? Ne passe t elle pas par la reprise de la colonisation de nouvelles planètes par les terriens avec l'aide des spaciens ? Ne passe t elle pas aussi par l'acceptation des robots de la part des terriens ?
Elijah Baley va apprendre à s'en convaincre. Détective terrien, il est amené à collaborer avec les spaciens au travers d'un robot ultra perfectionné et parfaitement humanoïde, R. Daneel Olivaw. Ainsi, par le biais de trois difficiles enquêtes, l'homme noue des relations de plus en plus amicales avec le robot. A travers elles ce sont les sociétés terrienne et spacienne qui sont analysées dans tous leurs aspects, notamment, mais pas uniquement, sous l'angle de la perception de la robotique. C'est l'objet de trois romans : Les cavernes d'acier (The Caves of Steel, 1954), Face aux feux du soleil (The Naked Sun, 1956) et Les robots de l'aube (The Robots of Dawn, 1983).
Finalement, Elijah Baley présidera à la destinée de l'Humanité en réussissant à normaliser les relations entre terriens et spaciens, et en relançant la colonisation de nouvelles planètes. Même s'il n'est pas parvenu à faire accepter les robots, près de deux siècles après sa mort, grâce à leur démographie, les « coloniens » sont en passe de devenir aussi puissants que les spaciens. Les conflits économiques et militaires sont alors latents, les politiques menées étant de plus en plus âpres et sournoises. C'est l'objet du quatrième roman composant cette époque : Les robots et l'Empire (Robots and Empire, 1985).
Les quatre romans ainsi brièvement présentés sont indépendants les uns des autres. Toutefois, pour apprécier pleinement l'évolution des personnages qui y sont mis en scène, et surtout dans l'optique de découverte d'une histoire du futur, il convient de les lire dans l'ordre proposé ici.
Une histoire du futur de l'humanité
C'est donc bien une histoire du futur de l'humanité qu'Isaac ASIMOV nous conte au travers de ces 33 nouvelles et 4 romans, leur sujet de fond étant bel et bien l'évolution de la perception des robots par les hommes sur quatre millénaires.
Tous ces textes s'articulent autour des trois lois de la robotique, chacune étant analysée et croisée avec les deux autres, aucune combinaison n'étant oubliée. L'auteur fait également appel à sa très large culture scientifique en utilisant les axiomes d'un grand nombre de disciplines. C'est par exemple la psychologie de Susan Calvin dans la première époque. C'est encore la chimie, discipline dans laquelle ASIMOV était Docteur, en passant par la plupart des sciences sociales, telles la sociologie, l'économie et la politique dans la deuxième époque.
Cela ne signifie pas pour autant que le cycle des Robots est difficile à lire. Au contraire, et comme le rappelle Jacques GOIMARD dans sa préface au Grand livre des robots, « la quintessence d'ASIMOV, c'est la clarté ». Non seulement ses idées sont exposées de la manière la plus limpide qui soit, mais sont écriture est d'une fluidité jamais démentie tout au long du cycle. Et puis ASIMOV n'oublie jamais qu'il est un romancier et pas seulement un vulgarisateur scientifique. Ses récits sont donc bâtis de façon à ce que les émotions du lecteur soient sollicitées en permanence, tout en renouvelant ses intrigues d'un texte à l'autre. C'est ainsi, par exemple, qu'il est capable d'écrire un texte à forte intensité dramatique comme L'homme bicentenaire (The bicentenial man, 1976), dernière nouvelle de la première époque, aussi bien que des récits construits comme des polars (les trois premiers romans de la deuxième époque) ou des thrillers politiques (Les robots et l'Empire).
Enfin, il convient de signaler que le cycle des Robots ainsi construit peut servir de prologue à deux autres cycles d'Isaac ASIMOV. Il explique pourquoi et comment les hommes ont colonisé la Galaxie, ce qui conduira à la constitution, au début du 13ème millénaire, d'un Empire Galactique sous l'égide de la planète Trantor ; c'est ce qui est narré dans le cycle de l'Empire, présent dans le Grand livre des robots, mais néanmoins indépendant du cycle qui nous intéresse ici. Et quand l'Empire Galactique sera sur le déclin, douze autres millénaires plus tard, il sera temps qu'Hari Seldon et la psychohistoire interviennent ; c'est alors le cycle de Fondation qui débute.
Le cycle des Robots fait d'ailleurs référence à ce dernier à de nombreuses reprises. On y apprend par exemple que l'idée de la psychohistoire a été évoquée bien avant sa concrétisation par un robot. On y croise aussi un autre robot qui sera central dans le dénouement du cycle de Fondation, et qui oeuvrera entre les deux comme le gardien invisible et bienveillant d'une Humanité capable du pire comme du meilleur.

Sur le cycle de l'Empire Galactique...

Le cycle de l'Empire Galactique d'Isaac ASIMOV est moins connu que ceux des Robots et de Fondation. Il est vrai qu'il est bien plus court qu'eux, à tel point qu'il est inséré à la fin du Grand livre des robots alors même qu'il ne met en scène quasiment aucune de ces créatures mécaniques.
Pourtant, dans l'histoire du futur de l'Humanité telle que la conçoit ASIMOV, le cycle de l'Empire Galactique s'insère parfaitement entre les deux illustres séries. En effet, le cycle des Robots s'achève sur la colonisation de la Galaxie, dont l'aboutissement conduira à la création de l'Empire. de même, le cycle de Fondation débute avec le déclin de cet Empire. Il était donc naturel que l'auteur s'intéresse également aux évènements qui ont présidé à la création et à l'ascension de l'Empire Galactique.
Le cycle de l'Empire Galactique est constitué de trois romans indépendants, chacun étant représentatif de faits qui conduisent la planète Trantor à son apogée. Je propose d'ailleurs de lire ces romans dans l'optique de respect de la chronologie historique, celle ci différant quelque peu de l'ordre d'édition.
Six millénaires après les faits relatés dans Les robots et l'Empire, dernier roman du cycle des Robots, l'Humanité a bel et bien colonisé la Galaxie. Les Hommes occupent en effet une multitude de planètes, chacune avec ses spécificités politiques, économiques et sociales, et beaucoup ne ressentent aucun besoin de préservation de leurs racines. Mais l'Humanité étant ce qu'elle est, elle a reproduit à l'échelle de la Galaxie ce qu'elle avait mis en place sur la Terre : un petit nombre de planètes tente de dominer toutes les autres.
Ainsi, plus d'un millénaire avant Trantor, la planète Tyrann tente de bâtir un Empire despotique. Elle est toutefois mise en échec par un jeune homme qui lui oppose des principes d'humanisme en passe d'être oubliés. C'est le thème de Poussière d'étoiles, plus connu en France sous le titre Tyrann (The Stars, Like Dust, 1951).
C'est finalement au milieu du treizième millénaire que la République de Trantor est créée. C'est le début de l'ère galactique dont les premiers siècles voient l'ascension de Trantor, la République réunissant cinq planètes devenant successivement une confédération, puis un Empire Galactique de plusieurs millions de mondes, et ce grâce à des manoeuvres politiques pas toujours conventionnelles.
L'histoire des planètes Florina et Sark en sont une illustration parfaite. La première détient le monopole du kyrt , une cellulose aux propriétés remarquables devenue indispensable au bon fonctionnement de l'économie galactique. La seconde exploite Florina de la manière la plus brutale qui soit. La planète Trantor va mettre les deux mondes en accord, ce qui s'avèrera fatal pour les deux protagonistes. C'est ce qui est raconté dans Les courants de l'espace (The currents of space, 1952).
La Terre est quant à elle devenue radioactive. Ses habitants sont devenus les parias de l'Empire. On oublie même que l'Humanité est née sur ce monde. Certains terriens se battent pour que la planète mère ne sombre pas dans l'oubli. Les plus extrémistes d'entre eux sont prêts à toutes les manoeuvres pour reprendre le pouvoir, quitte à anéantir des millions de mondes. C'est le thème de Cailloux dans le ciel (Pebble in the sky, 1950), troisième et dernier roman du cycle de l'Empire Galactique.
Il est indéniable que cette trilogie n'a pas la même force que les cycles des Robots et de Fondation. le roman Poussière d'étoiles, en particulier, peut sembler un peu léger par rapport à ce qu'Isaac ASIMOV a écrit par ailleurs, la clé de son intrigue ayant des relents de patriotisme pro-américain qui risquent de déplaire à bon nombre de lecteurs.
Pourtant ses qualités de conteur sont bel et bien présentes dans les trois romans et il serait surprenant que le lecteur, habitué ou non de l'auteur, ressente de l'ennui à la lecture de cette trilogie. de plus, comme elle vient combler un trou dans l'histoire du futur de l'Humanité selon ASIMOV, il serait dommage de s'en passer.
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Voici le deuxième intégrale des Robots. Livre de 1170 pages et contenant 5 romans.
Le premier : Les Robots de l'aube.
Nous retrouvons Elijah Baley, notre cher policier terrien, qui vient d'avoir sa promotion. Il se trouve en dehors de la cité avec son fils quand il reçoit un appel du chef de la police. Suite à cet appel, il se rend au commissariat où il rencontre une personne haut placé au gouvernement, qui lui explique qu'il doit se rendre sur Aurore pour régler un problème. Encore une fois Baley tiens sa carrière et l'avenir de l'humanité entre ses mains.
Il se rend donc sur Aurore pour aider le docteur fastolfe accusé d'avoir détruit son propre robot humanoïde Jander Panell. Baley aidé de Daneel et d'un nouveau venu Giskard devra démêler l'imbroglio de cette enquête. Il reverra Gladïa au cours de son séjour sur Aurore.
Pour le déroulé de ce roman, Asimov prône le dialogue.

Le second tome : Les Robots et l'Empire.
Nous retrouvons Gladïa, sur Aurore. Nous sommes 200 ans après " Les Robots de l'aube ". Bien sûr, Elijah Baley n'est plus de ce monde et ni d'aucun autre. Les humains ont colonisé d'autres planètes, mais cela n'a pas l'air de fonctionner parfaitement. À l'heure d'aujourd'hui, les Terriens colonisateurs sont appelés des Colonniens. Solaria, planète de Gladïa, n'est plus. Elle doit s'y rendre aux côtés d'un Colonniens pour comprendre ce qu'il s'est passé. Au côté de Gladïa, nous retrouvons Daneel et Giskard les robots du docteur Fastolfe.
Par quelques flashback nous revivons les rencontres de Gladïa et Baley et celle de Baley avec le Dr Fastolfe, cela nous permet de mieux cerner l'expansion humaine à travers l'espace.
Grâce à ses flashback aux côtés d' Elijah, l'auteur nous permet de faire une transition et d'amorcer la suite de son histoire, sans être trop brutal pour nous lecteurs.
Daneel et Giskard pressentent qu'un danger plane sur les Terriens et les Colonniens, donc il théorise comme un humain, à la façon d' Elijah pour mettre le doigt sur le problème.

Le troisième tome : Les courants de l'espace.
Nous rencontrons Rik, un simple d'esprit, qui travaille à la filature de Kyrt sur Florina. Il a oublié son passé, mais des événements reviennent. Il a une amie, Valona March, qui s'est occupé de lui quand il était incapable de s'occuper de lui. Valona crain que Rik se souvienne de trop de choses, un jour ou l'autre, et qu'il finisse par changer ou par partir.
Valona demande conseil auprès du Prud'homme Myrlym Terens pour savoir comment faire avec Rik et ses souvenirs. Ses souvenirs son gênant pour les uns et plutôt bon pour d'autres. Donc, ils sont dans une situation où on les cherche et même on les pourchasse. Trantor possédant plusieurs planètes souhaite devenir un empire galactique. Sark possédant Florina, planète où le Kyrt pousse, et cette plante sert pour le tissu et une denrée de première qualité au même titre que l'or voir plus.
Donc qui possède le Kyrt possède des richesses infinies.

Le quatrième tome : Poussière d'étoile
Biron Farill de Néphélos est sur terre pour étudier. Il est en passe d'avoir son examen et de quitter l'université et la terre après l'obtention de celui-ci.
Farill apprend par Jonti, une sorte de révolutionnaire que sa vie est en danger. Jonti connais le père de Biron, le rancher de Widemos, pour avoir servi pour la même cause.
Cette fameuse révolution et contre les tyrannies pour libérer les Royaumes de leur emprises.
Biron ne connais pas toute la vérité et va l'apprendre à ses dépens car cestyrannies colonise et étouffe les États Indépendants.

Le cinquième tome : Cailloux dans le ciel.
Nous sommes avec Joseph Schwartz à Chicago, il déambule dans les rues jusqu'au moment où il est frappé par un rayon produit à l'Institut de recherche nucléaire. Dans cette institut le docteur Smith remarque une luminescence quand deux produits entrent en contact, suite à ce contact il aperçoit des trous dans le mur.
Joseph se retrouve à un autre endroit à un autre moment, il découvre une maison habité par la famille Maren. Joseph est accueilli par la famille.
Bel Arvardan est un archéologue qui prône que les humains de la galaxie viennent de la planète terre il y a plusieurs milliers d'années. Ce qui est réfuté par beaucoup. Arvardan se rendre sur terre pour faire des fouilles ce qui permettrait de prouver ce qu'il avance point mais n'oublions pas qu'à cette époque galactique la terre est considérée comme une poubelle car elle est radioactive, mais il y a certains endroits où l'on peut vivre. Les autres humains de la galaxie pense que les humains de la terre sont des moins que rien.
Le Dr Shekt a créé une machine pour améliorer l'apprentissage chez les humains. Joseph se retrouve à faire le cobaye pour passer dans la machine. Et il se retrouvera au milieu d'un complot faut monter par certains terriens.

Les deux premiers tomes finissent le cycle des robots, et ces robots finissent par devenir beaucoup plus humain que certains humains, et c'est pour cela que c'est difficile de les quitter.
Les trois autres tomes constituent le cycle de l'Empire, avec ces trois romans Asimov nous fait faire une transition entre le cycle des robots et le cycle de Fondation. Nous avons le droit à trois romans différents mais où trantor reste en toile de fond et où nous parlons beaucoup d'Empire galactique. Pressé de lire le cycle de Fondation.
Merci à omnibus pour avoir constitué ses intégrales et bien sûr merci à l'auteur de nous faire voyager parmi les étoiles.


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Deuxième volume du "Grand livre des robots", cette partie contient les recueils et histoires suivantes :
- "Les robots de l'aube"
- "Les robots et l'Empire"
(dont j'ai déjà parlé)
- "Les courants de l'espace"
- "Poussière d'étoiles"
- "Cailloux dans le ciel"
(dont je vais vous parler 😁)

Ces trois dernières histoires font suite à toutes les histoires de robots vues précédemment, mais avec un écart temporel massif, bien que difficile à définir (100.000 ans ? 500.000 ans ? 1.000.000 d'années ?), et c'est d'ailleurs la première chose qui surprend !

La seconde, c'est qu'il n'y a aucun robot ! C'en est à se demander pourquoi les inscrire dans un volume précisément consacré aux robots ? 🤔 Étrange

Et la dernière chose surprenante, c'est donc de retrouver des personnages humains... ET attachants ! 😁 Bon ok, je trolle un peu, c'est juste que les précédents personnages humains ne m'avaient pas convaincus.

Mais de quoi parlent ces 3 histoires ?

Des hommes et de leurs éternels conflits de pouvoir.

Asimov nous présente 3 épisodes totalement déconnectés (en apparence du moins), et qui mettent en scène des opprimés et leurs tortionnaires, des amoureux et leur idylle impossible, des gentils et des méchants, etc., tout ça sur fond d'invasion, d'occupation et d'expansion spatiale.

Ils nous dépeint des hommes dont le désir suprême est le même : parvenir à vivre ensemble, dans un monde qui compte 25 milliards d'individus éparpillés sur des millions de mondes différents, et ce sous le même régime, garant de la paix universelle.

Ces 3 récits ont aussi pour but de tout doucement diriger le lecteur vers la suite (et fin) de ce lore impressionnant : le cycle "Fondation".

J'ai adoré ces 3 histoires ! J'ai pris parti pour les uns, détesté les autres, et j'ai attendu à chaque fois le dénouement final avec impatience 🤩

Mon seul grief : les histoires étant assez courtes, certains passages donnent l'impression d'être rushés à mort 😅

Mention spéciale un peu nulle car je ne vais pas pouvoir exactement dire de quoi il s'agit, mais le twist de "Poussière d'étoiles" (ou en tout cas ce que j'ai pris comme un twist), est absolument géniallissime !!! Cette phrase à elle seule vaut la peine de lire le tout !

Bref, c'était vraiment top, et je fonce immédiatement vers le dernier cycle, "Fondation", qui se décline en 7 romans.

Ma note : 18/20

Bonne lecture !
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Suite et fin du Cycle des robots, avec son enchaînement vers le Cycle de Fondation. Les quatre recueils publiés par Omnibus et France Loisirs (2 pour les robots, 2 pour Fondation) mettent en forme de manière cohérente une gigantesque fresque de 4 000 pages nous projetant dans le futur de l'humanité.

Les robots ont (et auront) une place à part dans l'Oeuvre d'Asimov et sont parfois des protagonistes plus humains que les humains de chair et de sang.

Un cycle fabuleux dans une édition superbe agrémentée des commentaires de Jacques Goimard et de l'auteur. A posséder pour tout fan d'Asimov.
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La "suite" des robots (Tome I. "prélude à Trantor").
Cette foi-ci, il s'agit d'un ensemble de romans et non plus de nouvelles, romans qui font suites aux 2 romans du tome I (les cavernes d'acier et face aux feux du soleil). Ces romans constitue en fait non plus le cycle des robots, mais le cycle d'Elijah Baley, et le début du cycle de l'Empire.

Nous retrouvons ici nos inspecteurs (humain et robot humanoïde) pour de nouvelles enquêtes puis le projet de recommencer la conquête spatiale.
En effet, les Spaciens déclinent à force d'isolation, la Terre elle "déborde"; Seul un nouvel exode, un nouvelle conquête spatiale, pourra sauver l'humanité.
C'est cette seconde et vaste conquête spatiale qui fera naître l'Empire.

Que dire ? c'est passionnant, exaltant même.
Que ce soit dans les problème de logique policière à démêler ou dans le questionnement philosophique du devenir de l'être humain, chaque idée est un défi.
Un met succulent.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
-Ma mort est sans importance, Daneel, dit-il. La mort d'aucun individu, parmi les humains, n'est importante. Lorsqu'on meurt et qu'on laisse une œuvre après soi, on ne meurt pas complètement. On ne meurt pas totalement tant que demeure l'humanité... tu comprends ce que je veux dire ?
-Oui, Elijah, dit Daneel.
-L'œuvre de chacun contribue à l'ensemble et devient ainsi partie intemporelle du tout. L'ensemble des vies humaines - passées, présentes et futures - forme une tapisserie qui existe maintenant depuis des dizaines de milliers d'années, qui est devenue plus élaborée et, dans l'ensemble, plus belle au cours de tout ce temps. Même les Spaciens constituent une ramification de cette tapisserie, et ils ajoutent eux aussi à l'élaboration et à la beauté du dessin. La vie d'un individu n'est qu'un fil de la tapisserie et qu'est-ce qu'un seul fil comparé à l'ensemble ?
" Daneel, garde l'esprit fermement fixé sur la tapisserie et ne te laisse pas affecter parce qu'un fil s'estompe. Il y en a tant d'autres, tous précieux, chacun jouant son rôle...
Baley s'arrêta de parler mais Daneel attendit patiemment.
Balet ouvrit les yeux, regarda Daneel et fronça légèrement les sourcils.
-Tu es encore là Il est temps que tu t'en ailles. Je t'ai dit ce que je voulais te dire.
-Je ne veux pas partir, Elijah.
-Il le faut. Je ne peux plus empêcher plus longtemps la mort d'arriver. Je suis fatigué... désespérément fatigué. Je veux mourir. Il est l'heure.
- Ne puis-je pas attendre, pendant que vous viez encore ?
-Je ne le souhaite pas. Si je meurs pendant que tu e là à regarder, cela peut profondément t'affecter, malgré ce que je t'ai dit. Pars, maintenant. C'est ... un ordre. Je veux bien que tu sois un robot si tu le souhaites, mais dans ce cas tu dois obéir à mes ordres. Tu ne peux rien faire qui puisse me garder en vie... Pars ! (Baley leva faiblement le doigt et dit:) Adieu, ami Daneel.
Daneel se retourna lentement, obéissant à l'ordre de Baley avec une difficulté qu'il n'avait jamais rencontrée.
- Adieu ... (Il s'arrêta un instant puis reprit, la voix légèrement rauque:) Adieu, mais Elijah.
-Vit-il encore ? demanda Bentley qui attendait Daneel dans la pièce voisine.
-Il vivait lorsque je suis sorti.
Bentley pénétra dans la chambre et en ressortit presque aussitôt.
-C'est fini, dit-il. Il t'a vu et puis... il a abandonné.
Daneel se rendit compte qu'il devait s'appuyer au mur. Il lui fallut un certain temps avant de pouvoir se tenir normalement debout.
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- Absurde. Nos vies sont plus longues et par conséquent plus précieuses et naturellement nous en sommes moins prodigues.

- C'est ainsi que nous restons là sans rien faire d'autre que nous répandre en injures contre les Colons de la Terre qui osent risquer leur vie et paraissent avoir hérité de la Galaxie en échange.
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Lire ces deux tomes de cette collection d'Omnibus, le grand livre des robots, est vraiment très intéressant car on perçoit bien au fil des nouvelles et romans l'évolution progressive de la vision d'Isaac Azimoz sur la place toujours plus prégnante des robots dans l'univers des Hommes, ce qui n'aura jamais été aussi d'actualité qu'aujourd'hui, où l'intelligence artificielle d'une part et les robots d'autre part, tendent toujours plus à se rapprocher de nous et où même certain évoque déjà l'Homme augmenté. Et comme toujours, on y trouve tous les avertissements des déviances qu'une telle évolution technologique peut aussi entrainer. De belles heures de lectures à la clés.
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Avoir vu la terre de l'espace est, après tout, une obligation pour tout touriste qui se respecte.
La salle panoramique était une bulle sur la « peau » du vaisseau - une énorme bulle de plastique transparent, dur comme l'acier et épais de cinquante centimètres. Le « couvercle » en alliage d'iridium qui le protégeait du frottement atmosphérique et des particules de poussière s'était escamoté. La galerie d'observation était bourrée ; malgré l'absence d'éclairage l'on distinguait nettement les traits des curieux, tant le clair de terre était fort.
Tous attendaient, patiemment.
Ce n'était pas l'hémisphère diurne qui les intéressait. Le vaisseau maintenait une insensible accélération latérale qui l'éloignait de l'écliptique. Lentement, la calotte polaire, blanche, éblouissante, apparu ; puis, l'ombre nocturne gagna du terrain, et l'immense étendue émerger de l'Afro-Eurasie prit peu à peu toute la place, le nord vers le « bas ».
Son sol mort et malade cachait son horreur sous un jeu de joyaux lumineux. La radioactivité du sol formait une vaste mer d'un bleu iridescent, avec d'étranges festons étincelants aux endroits où, jadis, les bombes nucléaires avaient explosé, une génération avant que l'invention des champs de force n'empêche les autres mondes de se suicider de la même façon.
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- Je ne sais pas, répondit Giskard d'une voix blanche, mais je pense que cela pourrait être possible.

- Mais alors, si ce que tu penses est exact, cela impliquerait qu'il a été possible de neutraliser la Première Loi sous certaines conditions particulières. La Première Loi, dans ce cas, et en conséquence certainement aussi les autres Lois, pourraient être modifiées jusquà devenir inexistantes. Les Lois, même la Première, pourraient donc ne pas être absolues.
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Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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