Oliver, philosophe, intellectuel, toujours enfermé dans ses réflexions et l'abstraction, écrit ses Mémoires. Il se fait héberger quelques mois chez son ex-épouse Constance et ses deux filles, où vit également par intermittence son nouveau compagnon, Ally, l'ancien jardinier de la famille.
Le roman retrace à la fois leur passé et leur présent, leurs chamailleries, leurs enfantillages, leurs désaccords permanents à travers force dialogues et situations de la vie quotidienne.
Le scénario est bon, mais c'est surchargé, excessif, hystérique, caricatural, fatiguant, même si le fond est crédible, l'incompatibilité de deux personnes qui ne partagent pas la même vision du monde et les mêmes valeurs. Heureusement, il y a de l'humour, mais trop rare, du moins celui qui me correspond, et cela ne suffit pas à racheter le roman à mes yeux. (Voir en citations quelques échantillons drôles).
La quatrième de couverture dit pourtant ceci :
« …elle écrit des romans remarquables pour leur humour et leur férocité. Contemporaine de
David Lodge et de
Julian Barnes, sa peinture décapante de la guerre des sexes fait d'elle une sorte de nièce impertinente des grandes romancières qui, de
Barbara Pym à
Anita Brookner, dissèquent l'âme britannique sans craindre d'y trouver le pire. »
j'ai lu tout Lodge que j'adore, je n'ai pas lu les autres, et je n'ai lu que celui-ci de
Anne Fine.