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EAN : 9782253107125
408 pages
Le Livre de Poche (16/02/2022)
3.14/5   81 notes
Résumé :
« Y a-t-il, en notre monde technologique, des gens qui aiment prendre l’avion ? Aussi étonnant que ce soit, je suis sûr que oui. Les pilotes aiment cela, ainsi que la plupart des enfants, et un certain nombre de fanas de l’aéronautique, mais c’est à peu près tout. Pour le reste d’entre nous, un voyage en avion est aussi charmant et aussi palpitant qu’une coloscopie. »
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Une série de nouvelles, portant sur des peurs en avion… Des nouvelles d'un intérêt inégal, certaines datant du début du 20e siècle, certaines avec des monstres fantastiques ou des voyages dans le temps.

Au final, pas beaucoup d'angoisse pour moi dans ces nouvelles, mais l'évocation des voyages en avion me rappelle que même s'il n'y a pas de créatures fantastiques dans ma vie, ça ne va pas toujours bien… et que selon mon expérience, le vol peut générer son lot des petites peurs… .

- À l'aéroport, la peur d'être en retard, de manquer son avion parce que les files d'attente pour les mesures de sécurité sont trop longues…

- Peur d'avoir égaré quelque chose en route, le passeport ou la carte de crédit… et entendre soudain son nom dans les haut-parleurs, car on a vraiment oublié un sac au comptoir de fouille…

- Peur que le vol soit retardé à cause d'une panne, du brouillard, de la neige, du déglaçage des ailes, de la grève du zèle des manutentionnaires, ou juste parce que le pilote est pris dans un embouteillage.

- Peur que le vol soit encore et encore retardé et de devoir passer la nuit à l'aéroport…

- Avant d'embarquer, peur de la surréservation, au moment d'entrer dans l'avion, il n'y a plus de place, on doit refouler quelqu'un…

- Après avoir trouvé mon siège, peur que l'énorme personne qui remonte l'allée, soit celle qui doit prendre le siège voisin du mien, un minuscule siège de classe touriste pour les huit prochaines heures…

- Dans l'avion, peur que la turbulence ne transforme le vol en un long, long tour de montagnes russes…

- Peur que le passager à côté de moi se remette à vomir et que son sac à vomi se brise et que ça éclabousse partout…

- Peur que le gamin assis derrière moi continue de piocher dans mon dos toute la nuit…

- Peur de ne pas pouvoir atterrir à cause du brouillard et de devoir rebrousser chemin, un turbulent vol de deux heures pour revenir au point de départ…

- À l'arrivée, peur de ne pas retrouver mon bagage et devoir perdre mon trop court temps de vacances à racheter l'essentiel.

- Dans le taxi à minuit, une autre sorte de peur, lorsque le chauffeur écoute à la radio, une ligne ouverte sur les problèmes de sexe et qu'ensuite il avoue ne pas trouver l'adresse demandée…

(Et aujourd'hui, j'aurais sans doute peur du passager derrière qui n'arrête pas de tousser et de propulser des virus…)

Et il n'y a pas que l'avion, encore un peu et j'aurais peur que personne ne lise cette stupide critique jusqu'au bout…
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Le piège quand on est (un peu) (beaucoup) obsédée par un auteur, c'est de se ruer sur tout ce qui porte son nom, sans se préoccuper vraiment du contenu. Je pensais donc lire un recueil de nouvelles écrites par le maître de l'horreur... et pas tout à fait ! Avec l'aide de Bev Vincent, Stephen King a rassemblé des textes d'auteurs morts ou vivants autour d'un thème commun : les voyages en avion. L'auteur du Maine n'est pas à l'aise dans les airs, et c'est un euphémisme ! « Vous avez le temps de méditer sur la fragilité du corps et sur ce fait irréfutable : vous finirez par redescendre. » (p. 6)

Parmi les auteurs réunis dans cette anthologie, vous trouverez Richard Matheson, Arthur Conan Doyle ou encore Peter Tremaine. Et pour les histoires, si vous aimez vous envoyer en l'air et en crever de peur, vous serez servis ! Sous le haut patronage du roi des frissons, aucun vol n'est une promenade de santé... Attachez votre ceinture, repérez les issues de secours et c'est parti !

Dans cette anthologie, vous trouverez :
Une cargaison composée de cercueils d'enfants ; Des créatures volantes extraordinaires ; Un monstre qui démonte l'aile de l'avion à 20000 pieds d'altitude ; Un passager qui sait qu'un accident va avoir lieu et ne peut pas l'empêcher ; Un homme seul dans un avion ; Une marchandise dangereuse dans la cabine ; Une équipe de choc qui prend les commandes quand nécessaire ; Des événements tragiques survenant au sol et compromettant l'atterrissage ; Un homme volant dans l'antique empire de Chine ; Des zombies ; Un passager mort dans les toilettes de l'avion ; Un expert en turbulences ; Une femme qui tombe d'un avion en vol.
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Encore un super recueil, co-édité cette fois par Stephen King et Bev Vincent. Plus jamais vous n'aurez l'esprit tranquille en envisageant de prendre l'avion après avoir lu ces nouvelles. Bon, moi je ne l'avais déjà pas avant, alors imaginez.
Les histoires contenues dans ce recueil, dont la liste est reprise en 4e de couverture, sont écrites par des auteurs plus ou moins connus. Bien entendu, les plus connus font des merveilles, mais les autres ne déméritent pas, j'ai beaucoup aimé également leurs récits. Et notre Stephen (pas national mais presque) a introduit des touches d'humour, aussi bien dans sa préface que dans sa propre nouvelle. Et je dirais ouf, ça fait du bien.
Les récits sont subtilement agencés de manière à ce qu'on ne ressente pas d'angoisse permanente, et c'est un plus, parce que ça nous évite l'overdose d'apnée. de plus, chaque histoire est précédée d'une petite introduction sympathique pour la présenter sans en gâcher le suspense.
En bref, oui mon avis est souvent bref, lisez-le. Je ne dis pas que tous les récits relèvent de la haute voltige (encore qu'en avion, ma foi...) mais certains valent vraiment le détour et permettent de découvrir de nouveaux auteurs et d'aimer encore plus ceux qu'on connaît déjà.
Titre original Flight or Fright.
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Comme tout recueil de nouvelles il y'a du bon et du moins bon.
J'ai clairement été attiré par l' auteur mis en avant sur la couverture, à savoir Stephen King.
Une seule nouvelle m'aura réellement marquée. Pour les autres malheureusement j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher, alors même que le thème est fait pour être anxiogène.
Livre que je mets entre parenthèse pour le moment (il doit me rester deux nouvelles à lire) et que je terminerai peut être un jour, ou pas.
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"Classe tout risque" est une anthologie dirigée par Stephen King, à thème naturellement, puisqu'on s'intéresse ici à tout ce que le voyage en avion a d'angoissant. Amusant de constater qu'à la lecture de ces nouvelles, je n'ai pas les mêmes angoisses que le commun des auteurs, puisque l'enregistrement des bagages m'inquiète bien plus qu'une hypothétique chute...
Néanmoins, force est de constater que le tout est bien mené et particulièrement divertissant. Et oui, de temps en temps, ça file des frissons. Ayant lu l'anthologie il y a quelques semaines, je ne pourrai vous faire une critique particulièrement construite. Je vous propose donc de vous mentionner les quelques (très) bonnes nouvelles de l'anthologie, et les rares ratés.

Commençons par la meilleure: il s'agit de "Nightmare at 20,000 Feet" de Rochard Matheson. C'est proprement excellent, jouant sur le doute et un narrateur peu fiable, avec une montée d'angoisse très lancinante: un véritable cauchemar, dont on n'arrive pas à de départir. Pour vous la faire simple sans trop spoiler, un passager particulièrement angoissé à l'idée de prendre l'avion aperçoit une créature par le hublot, sur l'aile.
"Diablitos" de Cody Goodfellow est particulièrement malsaine. Fleurant bon l'ésotérisme et un fantastique très "bestiaire", la nouvelle est terrifiante avec là encore un crescendo intense et bien maîtrisé.
Et enfin, "The turbulence expert" du chef d'orchestre est efficace. Peut-être pas au niveau de celle de Matheson, mais forcément bien menée, regroupant tout ce que King sait s'y bien faire: dresser des personnages bien campés en quelques lignes et nous plonger dans une intrigue complète en quelques pages...
"Air Raid" de John Varley est une nouvelle de SF au concept particulièrement excitant. Je n'en dirai pas plus car je pense qu'il est ici utile de se dépatouiller avec ce texte pas évident au départ mais ingénieux lorsqu'il se dévoile.

Pour les quelques ratés, je citerai le texte d'Ambrose Pierce, probablement trop intelligent pour que j'en comprenne la subtilité, "The Fifth category" de Tom Bissell qui était bien trop confuse pour moi et "Murder in the air" de Peter Tremayne qui, si le concept est intéressant, est tout de même un peu sommaire...

En conclusion, j'ai passé à un très bon moment à la lecture de ce recueil, duquel je n'attendais pas grand chose par ailleurs, n'étant pas un stressé de l'avion... Et pourtant, me voilà désormais moins confiant!
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- "Qu'est-ce que ça veut dire, ça, on a vu un éclair ? Un éclair de quoi ? Il y a tant de choses qui peuvent en produire, de nos jours. Un pâtissier peut confectionner des éclairs au chocolat. Un malade mental aura des éclairs de lucidité. La foudre crée des éclairs. On peut voir défiler toute sa vie devant ses yeux en un éclair."

~ Vous êtes libres - Joe Hill ~
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Quand vous arriverez là-bas, soixante à soixante-dix pour cent succomberont au cours des trois premières années. Vous mourrez en couches, vous serez dévorés par des animaux sauvages, vous enterrerez deux sur trois de vos bébés, vous crèverez de faim quand les pluies omettront de tomber, et, si vous survivez, ce sera pour vous casser les reins derrière une charrue, de l'aube au crépuscule. La Nouvelle Terre, c'est le Paradis, les gars !

- Raid aérien, John Varley -
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Quel besoin d’avoir de la chance quand on sait ce qui va se produire avec cinquante-sept secondes d’avance ? Allez, disons une minute. C’est peu ?

Essayez donc de retenir votre souffle aussi longtemps. Essayez de garder la main sur un poêle chauffé au rouge pendant ne serait-ce que la moitié de ce temps. En une minute, on peut faire cent mètres en marchant, quatre cents au pas de course, plusieurs kilomètres en chute libre. On peut concevoir, mourir, se marier. Cinquante-sept secondes suffisent à beaucoup d’activités.
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Dehors, il vit les lumières clignotantes de l’aile, les éclairs intenses de l’échappement des moteurs. Il était là, songea-t-il : à vingt mille pieds du sol, emprisonné dans une coquille de mort hurlante, fendant la nuit en direction…

(Le livre de Poche, p.81)
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Quand le numéro trois d’Al-Qaïda avait été capturé au Pakistan, on avait demandé à John de servir de conseiller juridique à la CIA. Cela l’avait occupé durant l’essentiel de l’été 2002, et il ne se rappelait pas avoir jamais travaillé plus dur ni plus minutieusement sur un mémo. Il lui avait fallu déterminer si les techniques d’interrogatoire utilisées par la CIA hors des États-Unis violaient les obligations américaines imposées par la convention contre la torture de 1984. Il avait donc examiné ces obligations, et appris en tout premier lieu que la torture était définie comme « tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne. » L’adjectif « aiguës » faisait donc partie de l’acception légale. Pour la ratifier, les États-Unis y avaient attaché une définition supplémentaire : la torture était un acte « spécifiquement conçu pour infliger une souffrance physique ou mentale aiguë ». Qu’était une « souffrance aiguë » ? Que signifiait exactement « spécifiquement conçu » ? John avait consulté la littérature médicale appropriée. Un médecin pouvait-il définir la « souffrance aiguë » ? Non. La loi le pouvait-elle ? Non. En fait, on pouvait lire tous les documents qu’on voulait à la recherche d’une définition pratique de la « souffrance aiguë » sans jamais la trouver.
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« Holly » de Stephen King, traduit par Jean Esch, lu par Colette Sodoyez l Livre audio
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