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EAN : 9782253111825
224 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.31/5   1040 notes
Résumé :
"Tu t'attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J'ai lancé le cadre par terre, le verre s'est brisé mais comme c'était pas assez, j'ai bondi du lit et j'ai déchiré la photo, celle qu'il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu'on ne connaissait pas à notre mariage qu'on est partis avant la fin. Il a eu l'ai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (109) Voir plus Ajouter une critique
3,31

sur 1040 notes
On peut bien évidemment trouver beaucoup à redire sur ce genre de récit, La pauvre petite fille riche, à la paternité élevé au rang de grand penseur, de quoi elle se plaint. Bon OK, côté amour c'est plutôt Waterloo morne plaine, mais bon elle a tout le reste quand même. Non !
Et bien je ne suis pas aussi catégorique, je trouve même que le livre de Justine Levy, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, m'a accroché, ému même. La fille de BHL raconte ce séisme intérieur que provoque la trahison de l'être aimé. Avec courage, honnêteté me semble t'il, elle raconte cette plongée dans la dépression devant ce mensonge. Avec justesse, sans mièvrerie, on rentre en empathie avec le personnage, le meilleur Levy à ce jour pour moi. En revanche c'est sur, les lecteurs réfractaires à « Rien de grave », rayerons de leur pense-bête les autres de titres de J.L.
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J'avais découvert ce livre à l'âge de 14 ans, acheté par hasard sur une aire d'autoroute. A l'époque, il m'avait beaucoup marquée et j'avais adoré le style fluide de l'auteur. C'est en observant l'intérieur de la couverture que j'ai découvert qu'il s'agissait d'une autofiction et que la méchante Paula était Carla B. J'avoue ne plus jamais avoir vu cette dernière de la même façon, après la lecture de cet ouvrage.

Aujourd'hui après en avoir parlé à mes élèves dans le cadre du récit de vie, je l'ai relu... Alors, que dire?

Louise, alias Justine Lévy, vit le parfait amour avec Adrien. Ils sont des siamois, des doubles, c'est un amour jeune, un amour de jeunesse qui se croit supérieur à tout, prêt à affronter tout et tout renverser sur son passage. Jamais l'un sans l'autre, à deux sur le répondeur à faire des grimaces, ils s'aiment. Un jour, il la quitte pour Terminator, la méchante Paula, la compagne de son père, celle dont il se moquait en cachette avec Louise, parce qu'elle avait le visage figé, parce que c'était une croqueuse d'hommes au regard terrible. Et là, c'est l'univers de Louise qui vole en éclats.

Le livre s'ouvre sur l'enterrement de la grand-mère de Louise. Elle est paumée, n'arrive pas à pleurer la disparition de cette femme avec laquelle elle était très liée, avec qui elle a grandi; parce que son chagrin d'amour l'a complètement anesthésiée. Elle va à l'enterrement dans sa grand-mère en jean. Elle est tellement malheureuse, tellement vidée, anéantie qu'il n'y a plus de place dans son coeur pour d'autre douleur que cette rupture.

Le style de Justine Lévy est travaillé à la virgule près, et dessine des pensées en arborescence, comme cela pourrait se passer dans la tête de n'importe qui. On roule sur les mots, on glisse sur les répétitions sans sentiment de redondance, parce que le texte vit. On vibre. On s'attache telle à Louise, à son hypersensibilité, à sa façon de plonger dans la douleur à fond, parce qu'après le Grand Amour, que reste-t-il, quand on se sent dépossédé de soi-même, quand on a l'impression de tomber d'un précipice sans jamais arriver à la fin, quand on n'a plus pensé par soi-même depuis qu'on aime et qu'on doit ré apprendre à avoir ses propres goûts, à ne pas avoir peur de retomber amoureuse?

Louise est juste, et je me suis énormément retrouvée en elle. Cette sensibilité, cette façon d'aimer, cette fragilité et en même temps cette force. J'ai pu lire quelques critiques assassines expliquant que Justine Lévy ne parlait que de propos et problème de pauvre petite fille riche... Comme si, lorsqu'on était la fille de personne connue, on n'avait pas le droit d'être anéantie, comme si, de par la renommée d'un papa, on n'avait pas le droit d'être triste, d'avoir des problèmes, des envies de mourir, de s'anesthésier la vie, d'arrêter de penser. Ces critiques sont foncièrement injustes. Je ne sais pas ce qui est romancé ou pas dans cette histoire, mais la subtilité de chaque tournure de phrase démontre une expérience certaine, une douleur cuisante à l'époque, et ce que relate Justine Lévy avec autant de sincérité, n'est pas lié à un milieu social, à une renommée (supposée injuste parce que fille de...). C'est un thème universel que celui de l'amour bafoué. Ce n'est pas un caprice de riche que d'être trompée, devoir avorter parce que son fiancé prétend être fertile alors que ce n'est pas le cas. Ce ne sont pas que pleurnicherie que de vivre avec une maman qu'on trouve solaire, magnifique, parfaite, mais qui n'a pas toujours être présente, faute d'addiction et de la voir porter une perruque parce qu'elle est atteinte d'un cancer. Tout ce dont parle l'auteur pourrait arriver à n'importe qui. Elle en parle avec une volubilité dans l'écriture, caractéristique des personnes timides qui enfin se lâchent et laissent les mots prendre leur contrôle.

Vous l'aurez compris, je me suis attachée à Louise, j'ai pris un plaisir non dissimulé à naviguer dans son écriture, j'ai eu mal pour elle, j'ai eu beaucoup de peine. Mais il y a du soleil à la fin du tunnel...

Je recommande sincèrement!

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Cette histoire, c'est la plus vieille histoire du monde : Louise et Adrien étaient amoureux et heureux, jusqu'au jour où leur route croise celle de Paula, la nouvelle copine du père d'Adrien. Après le père, elle couche avec le fils. Et voila Louise trompée, abandonnée, divorcée. Louise, c'est Justine Lévy, Adrien, Raphaël Enthoven et Paula... Paula n'est autre que Carla Bruni !
Ce roman, ce sont des mots crachés sur le papier par Justine, sans concession ni pour elle ni pour les autres, des mots crachés pour se sentir mieux, pour se décharger de toute cette amertume, cette tristesse, pour tenter de combler le vide laissé par l'amour insulté et trahi.

Ce livre, c'est la lecture idéale pour les périodes de rupture, il me semble. Louise nous conte aussi Pablo, son amoureux espagnol rencontré par hasard sur un bateau, un battant qui l'aidera à se sortir de tout ça. Ce livre, c'est aussi un message d'espoir ! Tout ne s'arrête pas à la fin d'une relation, il faut continuer à rêver, même si le ciel semble nous tomber sur la tête. Chacun rencontrera son Pablo et se relèvera. Rien de grave.

Challenge Petits plaisirs 2014/2015
Challenge ABC 2015/2016
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J'ai été émue par la fragilité et le mal être visible de Justine Lévy lors de son passage, il y a quelques semaines, à La Grande Librairie. Je ne connaissais pas cette jeune femme et c'est à ce moment-là que j'ai découvert que son père était Bhl.
Bien que n'étant pas fan de ce dernier, je n'ai pas voulu bêtement réduire Justine Lévy à son père. Je suis alors partie à la recherche d'un de ses livres. le seul que j'ai trouvé fut " rien de grave" Dans ce roman, Justine Lévy alias Louise est mariée à Raphaël Enthoven alias Adrien. En admiration devant lui, elle a peur de lui déplaire et de ne plus être aimée. Effectivement, il finira par la quitter pour Carla Bruni alias "Terminator" ou Paula. Carla Bruni, pourtant compagne du père de Raphaël Enthoven.
Je ne suis pas du tout people mais ce qui m'a plu dans ce livre ce n'est pas de connaître la vie de ces célébrités mais bien plus la façon dont Justine Lévy raconte ce qu'elle a vécu.
Certes certains diront que c'est une rupture amoureuse parmi tant d'autres, oui c'est vrai mais encore faut-il la mettre en mots, et la façon dont Justine Lévy écrit me touche. Peu de ponctuation, les mots s'enchaînent mais cela met en avant ce mal-être, cette confusion mentale.
Le passage où elle déjeune avec son père est particulièrement touchant et je dois dire que j'espérais tout autant qu'elle que les choses se passent différemment.
Alors bien sûr ce n'est pas de la grande littérature mais je pense que ce n'est pas ce que recherchait Justine Lévy, en revanche elle a su susciter de l'empathie.
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« Décrire un homme dans toute la vérité de sa nature » disait (en substance) Jean-Jacques dans ses Confessions. Or, on sait depuis longtemps que la vérité est inaccessible, si ce n'est sans doute par l'intermédiaire de la littérature qui donne sa chance à chaque personnage et permet au lecteur de faire un pas de côté, et d'ouvrir un oeil neuf sur le monde, les deux s'il a de la chance.
Justine Lévy raconte comment elle s'est fait larguer. C'est le genre d'expérience qui nous est arrivé à tous au moins une fois. Alors, pourquoi lire son bouquin? Comme lot de consolation (genre: y'a pas qu'à moi que ça arrive)? Bof. Autant se faire une soirée pizza entre copines. Comme succédané relativement avouable à la presse people (Carla Bruni serait une salope et Raphaël Enthoven un ambitieux narcissique)? On a connu potins plus croustillants.
Mais comme objet littéraire, à mon avis, ça ne marche pas non plus. Ce n'est pas que ce soit mal écrit, même si les phrases à rallonge (non pas les phrases complexes, mais celles qui remplacent les points par des virgules) m'énervent. Elles suggèrent l’urgence, mais pourquoi vouloir suggérer l'urgence? Quand il s'agit de raconter une transplantation cardiaque, je comprends, mais là ? Page 96, on a la solution:
« Je suis allée voir, d'abord, l'homéopathe de maman
« Vous parlez toujours aussi vite? il m'a demandé.
- Oui, je crois.
- Pourquoi ?
- Par peur.
- de quoi?
- D'ennuyer les gens trop longtemps, je pense. »
Ah, d'accord.
Sinon, la chronologie est perturbée. Pourquoi pas? Mais aussi: pourquoi ?
On commence par apprendre que Louise enterre sa grand-mère. Puis que sa mère a un cancer. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet (la rupture entre Louise et Adrien, quoi), on apprend que Louise a rencontré Pablo qui est fou amoureux d'elle. Voilà qui évite l’humiliation. Justine Lévy a inventé un nouveau genre: le récit de comment je me suis fait méchamment virer mais même pas mal parce que j'en ai déjà retrouvé un autre.
C'est donc un livre naïf. Qui ne traite pas de son sujet principal : le désamour. Parce que, pour que le lecteur puisse s'émouvoir ou philosopher sur la mort de l'amour, il faudrait encore qu'il comprenne comment il est né. Or, là, rien, macache, peau de balle. Vu comment elle décrit son ex, on ne voit pas pourquoi elle crise d'avoir été quittée. Le truc le plus sympa qu'elle écrive sur lui, c'est quand même : « On avait un jeu, avant. Il fallait qu'il arrive à passer devant un miroir sans se regarder. Il n'y arrivait jamais. Ça nous faisait rire. »
Donc, il n'a jamais été aimable, elle est toujours aimée (par un autre). Effectivement, rien de grave.
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Citations et extraits (138) Voir plus Ajouter une citation
Mais peut être qu’on est mieux toute seule ?
Oui on peut dormir en travers du lit, manger des
biscottes toute la nuit, écouter la même chanson en
Boucle cent fois de suite , mais alors plus de caresses ,
Plus de câlins , non , on n’est surement pas mieux ,
Étendre le bras dans le grand lit et ne trouver per-
Sonne , même pas quelqu’un qui m’énerve , même pas
Quelqu’un qui me dégoute , personne , non ce n’est
sûrement pas mieux , moi j’ai besoin qu’on s’occupe
De moi , qu’on m’aime ou qu’on me dégoûte , ou
Qu’on m’énerve ou qu’on me fasse rire , mais aussi
Qu’on me laisse tranquille , de quoi j’ai plus besoin ,
Qu’on s’occupe de moi ou qu’on me laisse tran-
Quille ? 

c’était marrant , avant de discuter avec toi. C’était
Marrant quand j’aimais tout de toi , toi en bloc , t’es
Faiblesse, tes défauts je les aimais aussi tes défauts,
Et j’aimais quand on discutait, j’aimais avoir tort
Contre toi, et raison avec toi, et t’embrasser, et te
Couper la parole pour lancer oh là là tu as la peau
Douce, et jouer au bébé, et jouer à l’adulte, et mettre
un doigt dans ta bouche pendant que tu parlais pour
T’énerver un peu, toucher tes dents, te retrousser le
Nez, te malmener, je t’appartenais, tu m’appartenais,
Tu le sais bien qu’on était comme ca. »
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"J'en ai marre de ce froid en moi. Marre de ne plus avoir chaud ni mal. Marre de passer à coté de la vie, du bonheur, du malheur, des gens, des corrida, de la mort. Merde la fausse vie. Merde le noir, le silence, l'anesthésie, les chats, les jeans. Il a raison, Pablo. Faut arreter de pas vivre. Faut arreter de pas pleurer. Faut arreter la rétention de larmes, ça va me donner de la cellulite dans le visage, à force. Faut que t'arretes d'avoir peur d'etre vivante. Chaque fois que tu mets la radio à fond dans la salle de bains, je sais que tu vas pisser. Faut arreter, Belle du Seigneur. Faut arreter l'amour sublime, les amants beaux et nobles et parfaits. Le matin, on est chiffoné, on a mauvaise haleine, c'est comme ça, faut accepter, c'est ça aussi la vie. La vie c'est qu'un jour je quitterai Pablo, ou Pablo me quittera. Je lui préférerai quelqu'un ou il en aura marre de moi, et ce sera triste mais ca ne sera pas tragique. Et puis la tristesse passera, elle aussi, comme le bonheur, comme la vie, comme les souvenirs qu'on oublie pour moins souffrir ou qu'on mélange avec ceux des autres ou avec ses mensonges. […] La vie est un brouillon finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c'est à peu près propre et sans coquilles, c'est fini, on n'a plus qu'a partir, c'est pour ça que la vie est longue. Rien de grave."
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Et j en ai marre, en même temps, de faire attention. J'en ai marre de la myopie, de la surdité, du mutisme. Mais j'en ai marre, aussi, d'être enfermée en moi avec tous ces sentiments que j'ai proscrits, tous ces mots que je ne veux plus dire, plutôt mourir que de les dire je me dis, à la casse les mots d'occasion déjà servis, c'est comme mon coeur, et mon corps, eux aussi ils sont d'occasion, eux aussi ils ont aimé, souffert, et alors ? je ne vais pas me réincarner pour autant, ni me glisser dans l'âme d'une autre, ils sont là, ces mots, de toute façon, ils sont dans ma tête, dans ma gorge, Pablo les boit en m'embrassant, il les entend même quand je les enferme, tu crois quoi, idiote ? tu crois vraiment que je ne les entends pas, ces mots d'amour que tu ne dis pas ? C'est lui, bien sûr, qui a raison. J'ai honte, et j'ai honte d'avoir honte. J'ai honte de les penser, les mots, et encore plus honte de ne pas pouvoir les dire. J'en ai marre de ce froid en moi. Marre de ne plus jamais avoir chaud ni mal. Marre de passer à côté de la vie, du bonheur, du malheur, des gens, des corridas, de la mort. Merde la fausse vie. Merde le noir, le silence, l'anesthésie, les chats, les jeans. Il a raison, Pablo. Faut arrêter de pas vivre. Faut arrêter de pas pleurer. Faut arrêter la rétention des larmes, ça va me donner de la cellulite dans le visage, à force. Faut que t'arrêtes d'avoir peur d'être vivante, il m'a dit l'autre jour, à l'aéroport. Chaque fois que tu mets la radio à fond dans la salle de bains, je sais que tu vas pisser. Faut arrêter, Belle du Seigneur. Faut arrêter l'amour sublime, les amants beaux et nobles et parfaits. Le matin, on est chiffonné, on a mauvaise haleine, c'est comme ça, faut accepter, c'est ça aussi la vie. La vie, c'est qu'un jour je quitterai Pablo, ou Pablo me quittera. Je lui préférerai quelqu'un ou il en aura marre de moi, et ce sera triste mais ce ne sera pas tragique. Et puis la tristesse passera, elle aussi, comme le bonheur, comme la vie, comme les souvenirs qu'on oublie pour moins souffrir ou qu'on mélange avec ceux des autres ou avec ses mensonges. Le parfum fade du lait de coco, nos pieds écorchés par les tongs, les immenses mille-pattes qui courent sur les chemins de terre, l'eau écarlate du fleuve Garapoa, le petit âne ébouriffé qui s'ébrouait dans les flaques comme un chiot, et ce grand chien jaune qui nous suit depuis notre arrivée, moi j'ai déjà des souvenirs avec Pablo, c'est déjà ça de pris, c'est le jour qui s'est levé. Tu vois, Louise, on recommence, il m'a dit ce matin. C'est ça qui compte, recommencer. Je ne l'aime pas comme j'aimais Adrien. Je ne l'aime plus comme aiment les enfants. La vie est un brouillon, finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c'est à peu près propre et sans coquilles, c'est fini, on n'a plus qu'à partir, c'est pour ça que la vie est longue. Rien de grave.
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Le problème, dans ce genre d'histoire, c'est la rééducation. C'est réapprendre à aimer, à rire, à sentir, à sortir, réapprendre tout, comme une grande brûlée, ou une paralysée, ou l'amnésique de ce film de Hitchcock à qui il avait fallu refaire une mémoire.
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Aimer ça ne veut pas dire se ressembler. Aimer ça ne veut pas dire être pareils, se conduire comme des jumeaux, croire qu'on est inséparables. Aimer c'est ne pas avoir peur de se quitter ou de cesser de s'aimer. Aimer c'est accepter de tomber, tout seul, et de se relever, tout seul, je ne savais pas ce que c'est qu'aimer, j'ai l'impression de le savoir aujourd'hui un peu plus.
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