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Inês Oseki-Dépré (Traducteur)Ofélia Queiroz (Préfacier, etc.)
EAN : 9782869304505
136 pages
Payot et Rivages (15/04/1991)
3.58/5   36 notes
Résumé :
Cet ensemble des lettres d'amour adressées par Fernando Pessoa à son éphémère fiancée au cours des deux années - séparées par un silence de neuf ans - qu'a duré leur aventure sentimentale, jette un éclairage inattendu sur l'auteur du Livre de l'intranquillité. Ophélia Queiroz est la seule femme connue dans la vie de Pessoa, ce qui confère à cette correspondance son caractère unique. Un long entretien accordé par Ophélia, bien des années plus tard ouvre ce volume : i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je suis assez déçue par ce recueil de lettres, qui s'éloignent du style habituel de Pessoa et ses hétéronymes. La traductrice, Ines Oseki-Dépré, résume assez bien mon malaise en écrivant : "Publier les lettres d'amour de Pessoa à Ophélia Queiroz, c'est commettre un acte impudique. Par la nudité totale, l'abandon absolu avec lequel Pessoa s'adresse à la jeune Ophélia, ces lettres contrastent visiblement avec l'ensemble de son oeuvre, dont les textes portent toujours l'empreinte d'un travail créateur, extrêmement original."
La préface est constituée par un récit recueilli et organisé par Maria de Graça Queiroz petite-nièce d'Ophélia Queiroz.
Cette dernière dit plusieurs fois qu'elle aimait Pessoa... Je n'en suis pas convaincue, et les lettres de Pessoa démente cet amour... tant il semble qu'il est le jouet de cette demoiselle bien plus jeune que lui.
Fiançailles très particulières, qui ne sont en rien officielles d'ailleurs et qui sont le résultat de deux épisodes épistolaires bien distincts allant de mars 1920 à novembre 1920, puis de septembre 1929 à décembre 1929.
Si dans la première série Pessoa évoque sa fatigue et sa maladie, dans les autres lettres il semble vraiment très perturbé psychologiquement, et on le sent prêt à sombrer dans la folie...
Indiscrétion pour indiscrétion, il aurait été intéressant de découvrir les lettres écrites par Ophélia, pour se faire une idée de ce que pouvait être cette relation assez bancale.
Je me demande si la publication de ces correspondances n'a pas été un coup de pub judicieux, mis en place par une femme, pour se déclarer avoir été le seul amour du grand poète Portugais.
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En portugais, Pessoa signifie personne, du latin persona, «masque» à travers (per) lequel sonne (sona) la voix du «personnage». Et ces personnages, chez lui sont multiples. L'existence de ses 72 hétéronymes (voir mes autres critiques sur Pessoa et ses hétéronymes) n'empêche cependant pas Fernando Pessoa d'écrire aussi sous son vrai nom des poèmes tantôt néo-classiques, tantôt ésotériques et mystiques, où il se montre cynique, sarcastique, parfois infantile, et en tous cas moins audacieux que son hétéronyme Álvaro de Campos. Il n'écrit sous son nom que des vers courts, et pas de prose.
Derrière tous ces hétéronymes où il cache son besoin de «tout être», qui est-il ? Une petite partie de la réponse – mais ce n'est qu'une pièce du puzzle - nous est livrée dans des textes non littéraires, à savoir sa correspondance, notamment sa correspondance avec Ophelia Soares Queiroz qu'on appelle parfois sa «fiancée», et qui est la seule femme qu'il ait approchée dans sa vie. C'est une amitié secrète, chaste et puérile, ridicule et sublime, scindée en deux épisodes (mars-novembre 1920 et fin 1929-fin 1930). Ophelia est employée dans l'une des maisons de commerce pour lesquelles il gagne sa vie comme traducteur. Elle a 19 ans quand il la rencontre et il en a 31, douze ans de différence, de quoi tempérer sa crainte des femmes dominatrices. Il ne s'adresse pas à elle comme à une femme mais comme à un enfant:
«Mon bébé, mon petit ange, mon amour, vilain petit bébé».
«Ma bouche est toute drôle, tu sais, depuis le temps qu'elle manque de baisers... Mon bébé à prendre sur les genoux ! Mon bébé à mordiller... Je t'ai nommée « petit corps de toutes les tentations». Tu le seras toujours, mais loin de moi... Viens près de ton Nininho. Viens dans les bras de ton Nininho. Pose ta petite bouche sur les lèvres de ton Nininho ».
Pessoa lui écrit 51 lettres dont la publication – incomplète pourtant – a déclenché une polémique à cause de cette sensibilité infantile que certains ont trouvée ridicule dans leur sentimentalisme naïf et émouvant, et ne voulaient pas publier.
Les contacts des «amoureux» sont platoniques et se limitent à ces lettres et à des conversations lors de promenades dans la rue ou en tram, ainsi qu'à quelques baisers sur la bouche, probablement plus chastes et furtifs que vraiment sensuels. Pessoa semble avec elle d'une grande tendresse, mais peut-être le genre de tendresse qu'on a envers un enfant. Difficile à dire. Pessoa fait jurer le secret à Ophélia. Il n'est jamais allé chez elle ni elle chez lui, et elle n'a pas le droit de parler de lui à ses parents. On ne sait pas la raison de ce secret, dû peut-être à un sentiment de culpabilité ou d'angoisse devant la sexualité. Certains poèmes et des lettres à un ami poète semblent vaguement montrer une composante homosexuelle non vécue et refoulée.
Pessoa admirait Shakespeare et connaissait la puissance des mots. Aurait-il pu tomber amoureux d'une autre femme que celle que le destin lui apportait sous le prénom d'Ophélia, prénom porteur de sens et faisant de lui un nouvel Hamlet, porteur de doute? Freud, dans la description de son complexe d'Oedipe, passe sans cesse d'Oedipe à Hamlet. Quand commence l'action de la tragédie de Shakespeare, action décrite d'ailleurs par Ophélia, Hamlet – comme Pessoa – rentre de l'étranger où il a étudié. D'une certaine façon, la mère de Pessoa (veuve) «trahit» aussi en se remariant avec un homme qui supplante le père. Comme Hamlet, Pessoa montre sa peur des femmes, ses doutes, son incapacité à aimer (Hamlet déclare à Ophélie qu'il ne l'aime pas). Comme lui, il semble vivre dans un monde irréel, spectral, fait d'ombres hétéronymiques et de gris.
«Être ou ne pas être» aurait pu être une phrase de Pessoa qui «est» (à travers tant d'hétéronymes) à la fois lui-même et étrangers à lui-même, mais Shakespeare fait aussi dire une phrase digne de Pessoa à Polonius, le père d'Ophélie : «C'est quand on ne sait pas où on va qu'on va le plus loin».
On peut aussi penser à Louis II de Bavière, homosexuel comme Shakespeare, qui se débarrasse de sa fiancée Sophie dont il ne s'autorise que la tendresse d'un frère pour une soeur et qu'il transpose l'appelant Elsa et signant Lohengrin. Pessoa vit un amour «comme si», un amour-idée, une expérience dont il se tire avec ses hétéronymes bien commodes. Il écrit d'abord à Ophélia que son ami (imaginaire) A. A. Crosse, un hétéronyme censé participer à un concours de charade du Times, lui a promis, s'il gagnait, de lui donner de quoi s'acheter des meubles pour se marier. Comme Crosse n'existe pas, il ne prend aucun risque. Quand Pessoa sent Ophélia s'approcher dangereusement, il appelle un autre hétéronyme à la rescousse, Álvaro de Campos, qui arrive au rendez-vous en disant «Ce n'est pas moi, c'est Álvaro de Campos», et c'est encore lui qui est chargé d'écrire à Ophélia la lettre de rupture qui conseille la jeune fille de ne plus penser à Pessoa. Au dire de ses amis, il changeait même de voix et d'allure quand il se présentait comme Álvaro de Campos.
Neuf ans après cette rupture, il y a un bref retour de flammes. Ses lettres montrent beaucoup de tendresse, mais finalement, c'est à nouveau la rupture sous prétexte que: «Ma vie tourne autour de mon oeuvre littéraire... tout le reste n'a qu'un intérêt secondaire».
Quelques poèmes y font écho :
«Personne n'aime autrui, sinon c'est qu'il aime la part de lui qui est dans l'autre, ou qu'il suppose» (Poèmes païens).
«I love my love more than I love thee» (Sonnets, XIII).
Pessoa fut le premier poète étranger à avoir une statue à Bruxelles (Place Flagey). Hormis Camões, c'est l'écrivain portugais le plus important. Une salle d'audience de la Cour de Justice de Luxembourg porte son nom. Il est enterré à Belém (Lisbonne) à côté de Vasco de Gama et de Camões.
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Généralement j'aime les livres épistolaires, surtout lorsqu'une vraie correspondance en est à l'origine. D'une part parce qu'à mes yeux, cela donne une crédibilité à ce que je lis : quelqu'un l'a réellement exprimé, quelqu'un a osé exposer son sentiment et le défendre. D'autre part parce que j'espère y découvrir l'âme humaine que je recherche toujours. Ses failles, sa passion, sa souffrance, ses doutes.


Alors quand j'ai vu le titre Lettres à la fiancée, et que j'ai compris que l'auteur était un philosophe, un intellectuel, j'ai pensé que je me trouverais face à des écrits d'homme responsable. Du sentimental, bien sûr, donc pas nécessairement toujours cohérent, mais du construit, de l'explicité, des développements conscients et assumés.


J'ai été déçue. J'ai eu le sentiment d'avoir affaire à un enfant capricieux en demande de maman. Je voulais de l'envol, des étoiles, j'ai trouvé des paquerettes.


Il est vrai que, vus de l'extérieur, les surnoms et les petits mots de l'amour paraissent toujours un peu ridicules. La folie de la passion des débuts est souvent synonyme de régression au stade adolescent, mais c'est généralement rafraîchissant de voir cette énergie qui mobilise tout l'être !


Ici j'ai saturé du style enfantin que j'ai trouvé plaintif. Un langage mièvre, non assumé. Probablement dans le but d'adoucir le propos afin que l'autre ne s'offusque pas. Ne pas faire trop de bruits, trop de clashs, au cas où une vague lui donnerait envie de s'éclipser.


Concrètement, trop de plaintes, trop de « petit Bébé gentil/méchant/joli », trop de négation de lui-même (il se qualifie régulièrement de « rien »). La dévalorisation dans l'espoir que l'autre protestera sur le même mode émotionnel que celui qu'il pratique ici. C'en est devenu agaçant. J'ai abandonné la partie.


Je voulais découvrir un homme qui revendiquait fièrement son désir et son amour, je n'ai trouvé que des pleurnicheries dignes d'un chantage affectif en règle. L'intellectuel, et c'est dommage, s'est souvent absenté de ces courriers et le tout manque cruellement d'éclat !


J'ai tendance à respecter celui qui ose s'exprimer tel qu'il est, voire je l'admire. La seule chose que je pourrais admirer ici, c'est que Pessoa ait été intègre jusqu'à la bêtise immature.


Ce livre - qui était mon premier Pessoa - ne m'a pas découragée d'en lire d'autres de lui. Mais il a pour le moment diminué l'impact des mots que je pourrais lire de lui. Pour l'instant, certainement à tort, je le regarde avec commisération. Ses mots à venir sont pré-teintés d'infantilisme. Je comprends la souffrance du sentiment de non existence et le désir fou d'exister au travers de l'autre, mais je regrette qu'un homme de mots n'ai pas su mieux s'assumer dans l'amour en fuyant la compassion.


Bref, je n'ai pas été séduite.


Une nuance possible : les lettres ont peut-être été choisies parmi beaucoup d'autres par la destinataire en fonction de ce qui en elle avait été touché, et surtout en fonction de ce qui l'avait touchée chez l'homme. Dans ce cas c'est elle qui ne m'a pas séduite.
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🖊 Lettres à la fiancée est un recueil de différentes lettres écrites par Fernando Pessoa à la seule fiancée qu'on lui ait jamais connu, Ophélie, entre 1921 et 1929. En guise de préambule, la nièce d'Ophélie a recueilli son témoignage, pour expliquer cette étrange relations de quelques mois étalée sur sept années.

🖊 Bien que ce recueil ne soit pas le plus célèbre du fameux auteur, j'ai voulu tenté l'aventure de cet échange épistolaire unilatéral. Et quelle étrange surprise ... Pessoa semble complètement étourdi de son amour pour la jeune femme de douze ans sa cadette. A grands coups de “Bébé”, “petit Bébé” et autres surnoms tout aussi dégoulinants de niaiserie, il lui déclare sa flamme, son amour naissant, ses doutes.

🖊 A part quelques moments de lucidité où le discours a du sens, je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre, à part peut-être de comprendre l'écart entre le virtuose littéraire et l'amoureux transi....
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Je n'avais jamais lu Pessoa et suis tombée sur ce recueil, entrée en matière de son travail me suis je dit. Moi qui aime les recueils de lettres, correspondances et autres romans épistolaires, ce livre est plaisant sans être transcendant. Seule la lettre du 29 novembre 1920 m'a semblé particulièrement forte, intense et belle. A elle seule elle vaut la lecture de ce livre rapide et plaisante.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
1er mars 1920

Petite Ophélia,

Pour me montrer votre mépris ou, du moins, votre indifférence réelle, ni l'apparence transparente d'un discours si long ni la série de "raisons" aussi peu sincères que convaincantes que vous m'avez adressée n'étaient nécessaires. Il suffisait de me le dire. Comme cela, je le comprends tout aussi bien, à ceci près que cela me fait encore plus mal.
Si vous me préférez le jeune homme que vous fréquentez et que vous aimez beaucoup certainement, comment pourrais-je le prendre mal? La petite Ophélia peut préférer qui elle voudra : elle n'est ni obligée - je le crois vraiment - de m'aimer ni d'avoir besoin (à moins qu'elle ne veuille s'amuser) de feindre de m'aimer.
Qui aime vraiment n'écrit pas des lettres qui ressemblent à des requêtes judiciaires. L'amour n'analyse pas autant les causes et ne traite pas les gens comme des accusés qu'il est nécessaire de "charger".
Pourquoi n'êtes-vous pas franche avec moi? Quelle nécessité éprouvez-vous de faire souffrir quelqu'un qui ne vous a rien fait de mal - ni à vous ni à personne d'autre ; qui porte comme poids et comme douleur suffisants sa propre vie esseulée et triste ; et qui n'a aucun besoin de la voir alourdir en lui créant de faux espoirs, en lui manifestant des affections feintes, et cela sans que l'on puisse en voir l'intérêt, ne fût-ce que pour s'amuser ; ou le profit, ne fût-ce que pour se moquer.
Je reconnais que tout cela est comique et que la partie la plus comique de tout cela, c'est moi.
Moi-même je trouverais cela drôle si je ne vous aimais pas autant et si j'avais du temps pour penser à autre chose qu'à la souffrance que vous vous plaisez à provoquer chez moi sans que moi, sinon parce que je vous aime, je l'aie méritée et, je le vois bien, le fait de vous aimer n'est pas une raison suffisante pour le mériter. Enfin...
Voici donc le "document écrit" que vous m'avez demandé. Ma signature sera reconnue par M. le notaire Eugenio Silva.
Fernando Pessoa
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Un jour la lumière vint à manquer, au bureau. Freitas ne s'y trouvait pas, et Osorio, le garçon de courses était sorti. Fernando alla chercher une lampe à pétrole, l'alluma et la posa sur mon bureau.
Un peu avant l'heure de la fermeture, un petit bout de papier posé sur le bureau attira mon attention; il disait : "Je vous demande de rester." Je restai, dans l'expectative. A ce moment-là, je m'étais déjà rendu compte de l'intérêt de Fernando pour moi, et pour ma part, j'avoue que je le trouvais assez séduisant.
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"Le temps, qui patine les visages et les cheveux, patine aussi, mais plus vite encore, les sentiments violents. La plupart des gens, parce qu'ils sont stupides, réussissent à ne pas s'en rendre compte, et croient aimer toujours, là où il ne reste plus que l'habitude. S'il n'en était pas ainsi, il n'y aurait pas de gens heureux dans le monde. Les créatures supérieures, cependant, sont privées de la possibilité d'une telle illusion, parce qu'elles ne peuvent croire que l'amour soit durable ni, lorsqu'il est tari, se leurrer en prenant pour de l'amour l'estime ou la gratitude qu'il a laissées à sa place."
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Le Temps, qui patine les visages et les cheveux, patine aussi, mais plus vite encore, les sentiments violents. La plupart des gens, parce qu'ils sont stupides, réussissent à ne pas s'en rendre compte, et croient aimer toujours, là où il ne reste plus que l'habitude. S'il n'en était pas ainsi, il n'y aurait pas de gens heureux dans le monde. Les créatures supérieures, cependant, sont privées de la possibilité d'une telle illusion, parce qu'elles ne peuvent croire que l'amour soit durable ni, lorsqu'il est tari, se leurrer en prenant pour de l'amour l'estime ou la gratitude qu'il a laissées à sa place.
Ces choses-là font souffrir, mais la douleur passe. Si, même la vie, qui est tout, passe à la fin, comment ne passeraient pas l'amour et la douleur et toutes les autres choses qui ne sont que des moments de la vie?
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Je vous demande de ne pas agir comme les gens vulgaires, qui sont toujours mesquins ; que vous ne détourniez pas votre visage en me voyant : que vous ne gardiez pas de moi un souvenir où entrerait de la rancoeur. Restons, l'un devant l'autre, comme deux amis qui se sont un peu aimés, lorsqu'ils étaient enfants, et qui, bien qu'ils aient au cours de leur vie d'adulte poursuivi d'autres chemins et d'autres amours, gardent toujours, dans un coin de leur âme, la mémoire profonde de leur amour ancien et inutile.
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Vidéo de Fernando Pessoa
En librairie le 2 juin 2023 et sur https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251454054/comment-les-autres-nous-voient
Après Chronique de la vie qui passe, le présent volume vient compléter l'édition des Proses publiées du vivant de Pessoa telles qu'elles avaient été présentées au public français dès 1987 par José Blanco, l'un des meilleurs spécialistes du grand auteur portugais.
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