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Édouard Parayre (Traducteur)
EAN : 9782070359745
112 pages
Gallimard (08/01/2009)
3.43/5   42 notes
Résumé :

La jeune Anna Akimovna a hérité d'une usine dont elle doit assurer la direction. Mais, à vingt-cinq ans, quelle riche et jolie femme voudrait passer ses soirées à travailler ? D'autant que, parmi ses ouvriers, le beau Pimenov ne la laisse pas insensible. Et elle se prend à rêver. Deux nouvelles acides sur l'amour et ses malentendus par l'un des grands maîtres de la littérature russe.

Ces nouvelles sont extraites du recueil La dame au petit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le recueil contient deux nouvelles magnifiques.
1.Un Royaume de femmes (1894)
On suit la jeune Anna Akimovna pendant vingt quatre heures, la veille de Noël, en quatre chapitres.
Anna, vingt-six ans, a été élevée dans la pauvreté mais elle a récemment reçu en héritage une usine sidérurgique créée par son oncle Ivan Ivanytch, puis gérée par son père Akim Ivanytch qui avait commencé comme simple ouvrier. Anna est complètement écrasée par la charge. Au début de la nouvelle, elle vient de gagner mille cinq cents roubles lors d'un procès mais ne sait pas comment les dépenser. Elle a alors l'idée de tirer au sort une lettre de doléance parmi toutes celles qu'on lui a envoyées. Pendant qu'elle se dirige dans sa belle robe vers la maison délabrée où habite Tchalikhov, elle se remémore sa jeunesse pauvre mais insouciante. Il s'avère que Tchalikhov dépense l'argent du ménage en beuverie. Anna s'empresse de lui donner soixante roubles et repart. Elle croise alors le sourire doux du visage couvert de suie du jeune Pimenov aux larges épaules. C'est un ouvrier amateur d'horlogerie qui loue une chambre chez Tchalikhov. Et si elle se mariait ? Elle pourrait reprendre sa vie insouciante. Mais avec qui ? le lendemain après la distribution charitable, Anna reçoit les cadres de l'usine et les notables. Son avocat, grand amateur De Maupassant essaye de la dissuader de se marier, qu'elle garde sa liberté et en profite pour se cultiver et s'amuser...
Tchekhov qui ne juge personne nous montre la psychologie d'une jeune femme ignorante et généreuse dans une société russe en pleine mutation. Anna n'a pas été préparée à diriger une usine, véritable enfer à ses yeux. Elle a peur des hauts plafonds à charpente de fer, des roues à courroie gigantesque tournant à toute allure dans un vacarme épouvantable. En même temps elle connaît la pauvreté des ouvriers et culpabilise de gagner autant d'argent. Alors elle joue à la dame charitable mais elle va de déception en déception. La seule solution qui lui apparaît c'est le mariage et elle se met à rêver d'amour. Mais les hommes autour d'elle ne sont guère intéressants à l'exception de Pimenov l'ouvrier aux épaules rassurantes dont les traits évoluent au gré du regard changeant d'Anna. Doit-elle écouter son désir ? Elle a peur du jugement des notables, de celui des domestiques, alors elle hésite et hésite encore...

2. de l'amour (1898) a été initialement publiée dans la revue La Pensée russe et c'est la dernière nouvelle de la trilogie qui comprend aussi L'Homme à l'étui et Les Groseilliers.
Aliokhine devise au sujet de l'amour et de ses mystères avec ses amis en dégustant d'excellents pirojki, des écrevisses et des croquettes de mouton. Il leur raconte comment il est revenu dans le domaine familial pour redresser l'exploitation en quasi faillite. Il s'est mis à travailler très dur la terre comme un paysan. Il ne sortait en ville que pour siéger au tribunal comme juge de paix. Il a sympathisé avec le vice-président du tribunal, Dmitri Louganovitch et s'est senti immédiatement attiré par son épouse , la jeune et belle Anna…
Encore une Anna ? Oui et ce n'est pas la même. C'est une très belle histoire d'amour pudique et émouvante toutes en variations subtiles qui rappelle un peu La Dame au petit chien..
j'ai lu qu'en mars 1899, la fille de Tolstoï, Tatiana, écrivit à Tchekhov : «Votre nouvelle ''De l'amour'' est ravissante ! Père l'a lue quatre soirs de suite, et a dit que cette oeuvre l'avait rendu plus prude ». Hum... Hum...
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Anna Akimovna, jeune femme sensible et romantique est l'héroïne de la nouvelle, elle a reçu en héritage l'usine de son père, une charge qu'elle essaie d'assumer mais trop lourde pour son jeune âge. A la veille de Noël, touchée de compassion par les conditions de vie des ouvriers, Anna veut aider les plus pauvres, c'est ainsi que Tchalikov retient son attention, ce sera l'heureux élu. Mais la honte et l'impuissance d'Anna ne seront pas pour autant soulagées, issue d'une famille d'ouvrier elle rêve de revenir avec ceux qui luttent pour leur existence. Ecrasée par le poids de la charge qui lui revient sa seule échappatoire est le mariage qu'elle voit comme unique porte de sortie, « Si je tombais amoureuse, pensait-elle en s'étirant, et cette seule pensée lui réchauffait la région du coeur. Et si je me débarrassais de l'usine…Elle rêvait, imaginant sa conscience débarrassée de tous ces ateliers qui lui pesaient, des baraquements, de l'école… »
Tchékhov est un portraitiste hors-pair, toujours avec cette pointe d'humour, il connaît et aiment ces gens laborieux des aciéries du XIX siècles, ces lieux sombres et, lugubres. Anna son héroïne est une femme généreuse, perdue à la tête de l'usine et Tchékhov, la remet à sa juste place, une femme épouse et mère, le monde des hommes n'est pas sa destinée, telle est sa conception il me semble.
Ces nouvelles de Tchékhov ont cette force et cette légèreté que j'aime tant chez lui.
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"Un royaume de femmes" ou "Au royaume des femmes" (Бабье царство) est une nouvelle parue dans la revue "La Pensée russe" en janvier 1894.

Ces "vingt-quatre heures de la vie d'une femme" (pour citer le titre d'une autre nouvelle renommée, due au cher Stefan ZWEIG) nous font d'abord partager les errements affectifs d'une jeune héritière la veille et le jour de Noël.

C'est qu'Anna est si maladroite. Elle ne se sent jamais à sa place. Elle doit promener du matin au soir son oisiveté subie pour honorer des "visites de charité" (adaptées à ces temps de Nativité), telle celle qui l'amène en traîneau jusqu'à ce misérable immeuble où un pitoyable fonctionnaire licencié alcoolique - l'ineffable Tchalikov, suintant de servilité - survit avec sa famille nombreuse (Chapitre I : VEILLE DE NOËL) et sous-loue une chambre de son logement crasseux à un ouvrier amateur d'horlogerie : Piménov aux larges épaules et au visage noir de suie, qui ne laissera pas Anna indifférente...

Puis nous retournons au monde d'en haut : ce premier étage des appartements cossus qu'elle habite (Chapitre II & III : MATIN DE NOËL" et "LE DÎNER") : là où l'on reçoit les gens dits "bien"... Comme ce Lyssévitch, un avocat repu, dragueur sans scrupules, grand admirateur du travail De Maupassant... additionné d'un vieux général somnolent - sorte de figurant nommé Kriline.

Nous terminerons notre immersion dans les pièces d'en bas (Chapitre IV : "LA SOIREE") : là où le peuple, la cuisinière et les autres domestiques se pressent sous l'oeil et les dorures des icônes. Anna devant son lit, terminant cette journée exceptionnelle et banale se retranchera en elle-même avant de pleurer avec Macha d'en bas, dite "Macha la Rousse" : le "royaume des femmes" n'est pas si étendu que cela et sa relative liberté "étroitement surveillée"...

Ce bon Docteur TCHEKHOV (1860-1904) suit évidemment tout cela de très près, et nous sommes immédiatement attachés aux pas d'Anna, aux froufrous de sa robe neuve. Pas de jugement de l'auteur. Juste les jugements intérieurs (parfois naïfs, parfois impitoyables) de sa "femme de trente ans" balzacienne, découvrant le monde ("son" monde) et ses limites avec nous...

Il nous découvre "ses" personnages là où ils en sont et nous les laissera - à la chute de sa nouvelle - là où ils sont parvenus : à une incertitude complète...

Finalement Piménov ne sera pas pour Anna, et le domestique "Michenka" échappera à "Machenka" la Rousse...

En passant, au chapitre IV, le portrait réjouissant d'une vraie langue de vipère (ou "de p...te", comme on dit plus crûment par chez nous... ), femme du peuple rouée inoubliable et cocasse, mécréante punaise de lit revenue de tout et surnommée (par tous) "La Punaise".

Toujours au chapitre IV, quelques petites fautes de goût du traducteur, Vladimir Volkoff : un "Ouais" et "mes copines", assez malvenus dans un dialogue quand bien même il surgit des lèvres de la Punaise... Tout cela sans gravité, tant ce passage "volkovien" du russe au français est dynamique, fluide, parfait....

"Une banale histoire" (magnifiée par Wojciech Jerzy HAS) puis "La Dame au petit chien" (affadie par Nikita MIKHALKOV) furent nos deux portes d'entrée dans l'univers tchékhovien... Cette troisième voie d'accès fait que ce monde infini ne nous quittera plus. Andrei ZVIAGUINTSEV et Nuri Bilge CEYLAN ont bien raison d'avoir fait de ce Continent tchekhovien leur icône secrète. Au moins quatre cinéastes (polonais, russes, turc) également fascinés...

Et pour parler avec les mots de notre amie La Punaise, de plus en plus l'impression qu'en dehors de ces fantastiques "Classiques" (y compris modernes) : "Franchement, tout le reste c'est de la m... ! " :-)
Lien : http://dourvach.canalblog.com/
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Une femme jolie et encore jeune, a reçu d'un oncle enrichi un héritage consistant en une usine de deux mille ouvriers.

Issue elle-même de la classe ouvrière, elle se sent prise entre deux mondes sans appartenir à aucun. Elle n'a ni les codes, ni, croit-elle, les compétences de ses nouvelles attributions et de ses responsabilités de chef d'entreprise. Elle rêve de déposer son lourd fardeau entre les mains d'un homme qui prendrait les rênes de sa destinée.

Mais voilà : un noble dilapiderait sa fortune, lui dit-on (non sans raison pour qui connaît le monde de Tchekhov), un bourgeois l'affamerait dans sa propre maison en mettant sous clé son argent et son beurre, lui dit une autre. Tandis que son domestique lui représente l'humiliation de se produire dans le monde aux côtés d'un rustique ouvrier sans éducation et sans façons.

Son ami l'avocat lui conseille de ne jamais renoncer à son indépendance pour un homme, de se cultiver tout en se livrant à une "débauche" modérée et de bon ton, bref de "profiter de la vie", puisque son statut le lui permet désormais, rare privilège pour une femme.

L'héroïne est déchirée et le roman s'arrête là.

Pour ma part, j'imagine qu'elle continuera quelques années à mener seule son entreprise, acquérant au fil du temps le savoir-faire indispensable, d'autant qu'on devine dans l'ombre la présence d'un ancien contremaître de son oncle capable de la seconder et pour qui elle eut jadis un petit béguin ; puis qu'elle épousera ce même homme, comme elle en voie d'ascension sociale : un "rustaud" peut bien acquérir de bonnes manières s'il le désire vraiment... Ce sera une union fondée sur l'estime et un intérêt commun : la gestion d'une usine où tous deux sont passés du statut d'ouvriers à celui de dirigeants.

Sans doute une autre lectrice lui fera-t-elle contracter un mariage d'amour ? Ce serait follement romantique, et Tchekhov a laissé la porte ouverte. Mais on devine, à travers le personnage de l'avocat, son porte-parole littéraire, que l'auteur préfère Maupassant à Charlotte Brontë.



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Anna Akimovna a hérité d'une usine. Elle a vingt-cinq ans, elle doit diriger l'entreprise. Elle est issue d'un milieu populaire, son père était un homme sorti du rang.
Elle doute de sa vocation.
Diriger cette usine est une tâche difficile, et elle n'est pas toujours sûre de vouloir passer sa vie à travailler à des cadences infernales.
Parmi ses ouvriers, de plus, le beau Pimenov ne la laisse pas indifférente.
Un livre plein de modernité et d'obervations subtiles sur la société , les rapports entre riches et pauvres au temps de Tchekhov.
Une autre facette de ce grand écrivain....
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Ces ateliers sombres, lugubres, ces entrepôts et ces baraquements où vivaient les ouvriers, Anna ne les aimait pas ; elle en avait peur. Après la mort de son père, elle n’était allée qu’une seule fois dans l’atelier principal. Les hauts plafonds à charpente de fer, la multitude de roues gigantesques qui tournaient à toute allure, les courroies de transmission et les leviers de commande, le chuintement strident, le grincement de l’acier, les trémulations des wagonnets, le souffle dur de la vapeur, les visages blêmes ou cramoisis ou noirs de poussier, les chemises trempées de sueur, l’éclat de l’acier, du cuivre et du feu, l’odeur de l’huile et du charbon, et les courants d’air, tantôt très chauds tantôt froids, tout cela lui avaient fait l’effet de l’enfer.
Elle n’était pas allée une seule fois dans les baraquements d’ouvriers. On disait que l’humidité́, les punaises, la débauche et l’anarchie y régnaient
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"Laissez-moi parler à la fin! dit-elle. Personnellement, je ne comprends pas l'amour sans la famille. Je suis seule, seule comme la lune dans le ciel, et encore à son déclin, et, quoi que vous disiez, je suis sûre, je sens que seul l'amour au sens ordinaire du mot peut remplir ce vide du déclin.
Je crois que cet amour déterminera mes obligations, mon travail, éclairera ma conception du monde.
Je demande à l'amour la paix de l'âme, le repos,...
bref, dit-elle embarrassée, je veux un mari et des enfants.
- Vous voulez vous marier! Eh bien, c'est possible aussi, acquiesça Lyssevitch.
Vous devez tout goûter: le mariage, la jalousie, la douceur de la première infidélité, et même la maternité...
Mais hâtez-vous de vivre, hâtez-vous, ma chère, le temps passe, il n'attend pas.
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-Ah, la pauvreté ! soupira-t-elle. Nous faisons de bonnes œuvres à longueur de semaine, dimanches et jours de fêtes compris, mais toujours sans résultat. Secourir des gens comme ce Tchalikov, cela me semble inutile.
- Bien-sûr, c'est inutile, acquiesça Pimenov. Tout ce que vous lui donnerez, il le boira. Maintenant, le mari et la femme vont passer la nuit à se dépouiller mutuellement et à se battre , ajouta-t-il en riant.
- Oui, il faut reconnaître que notre philanthropie est vaine, ennuyeuse et ridicule. Mais aussi convenez-en qu’on ne peut rester les bras croisés, il faut faire quelque chose. Par exemple, que faire des Tchalikov ?
(Un royaume de femmes)
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 Anna arriva. Elle s’assit au troisième rang et lorsqu’il l’aperçut, son cœur se serra et il comprit clairement qu’il n’y avait plus au monde d’être qui lui fût plus proche, plus cher, qui comptât plus qu’elle ; ce visage perdu dans une foule de province, cette petite femme que rien ne distinguait, avec son face-à-main vulgaire entre les doigts, remplissait maintenant toute son existence, était son malheur, sa joie, le seul bonheur qu’il souhaitât ; et tandis que jouaient le mauvais orchestre, les piètres violons du lieu, il pensait à sa beauté. Il pensait, il rêvait.
(De l'amour)
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Les employés mangeaient, bavardaient et jetaient sur Anna Akimova des regards interdits:
qu'elle avait grandi, qu'elle avait embelli!
Mais cette jeune fille élégante, élevée par des gouvernantes et des précepteurs, leur était étrangère, incompréhensible et, involontairement, ils se tenaient de préférence près de sa tante.
Anna Akimova craignait toujours qu'on ne pensât d'elle qu'elle était une orgueilleuse, une parvenue, une corneille parée de plumes de paon.
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Vidéo de Anton Tchekhov
Benoît Jacquot avait réuni Isabelle Huppert et Fabrice Luchini pour un long métrage de fiction, Pas de scandale, en 1998. le cinéaste les a retrouvés au Festival d'Avignon, en juillet 2021, mais séparément cette fois, pour les besoins de son nouveau film, Par coeurs. Un documentaire passionnant sur le travail d'une comédienne et d'un comédien tous deux hors normes, suivis la veille et le jour de la première représentation de leur spectacle respectif : La Cerisaie, de Tchekhov, monté par Tiago Rodrigues dans la vaste cour d'honneur du palais des Papes, pour elle ; un seul-en-scène autour de Nietzsche dans le cadre plus intimiste de l'Hôtel Calvet, pour lui . Avec un scoop : Isabelle Huppert, la perfection faite actrice, est capable de « bugs » comme tout le monde - à savoir, buter inexorablement sur une longue réplique de sa pièce il est vrai assez complexe à mémoriser !
Par coeurs sortira en salles le 28 décembre 2022. En attendant, découvrez sa bande-annonce en exclusivité sur Telerama.fr. le film sera par ailleurs présenté en avant-première à Paris au cinéma L'Arlequin lors d'une séance spéciale le lundi 12 décembre à 20h15. La projection sera suivie d'une rencontre avec Isabelle Huppert, Fabrice Luchini et Benoît Jacquot animée par Fabienne Pascaud, directrice de la rédaction de Télérama - les places sont en vente ici : http://dulaccinemas.com/cinema/2625/l-arlequin/article/138713/avant-premiere-par-coeurs-en-presence-de-benoit-jacquot-isabelle-huppert-et-fabrice-luchini
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Je m'appelle .............?..........." je suis un jeune homme de dix-sept ans, laid, maladif et timide", je passe mes étés dans la "maison de campagne des Choumikhine", et je m'y ennuie.

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