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Critiques de Alain Surget (254)
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Pavillon noir, tome 1 : Graines de pirates

J'ai lu ce livre quand j'avais 8 ans et je ne me lasse toujours pas de le feuilleter de temps en temps malgré les 8 années qui se sont écoulées depuis. Je trouve que l'histoire de ce livre est banale : deux orphelins entraînés contre leur grès dans une aventure incroyable, mais le contexte de piraterie et la simplicité des tournures de phrases employées permettent de surpasser cela et de profiter simplement. [Je conseille ce livre à tous les enfants à partir de 8 ans]. Pour moi ce fut un vrai coup de cœur.
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S.O.S. animaux en détresse : Le cri du loup

le cri du loup nous raconte une histoire qui se passe dans le parc du Mercantour, l'un des plus sauvages de France. Les villageois pensent qu'un loup attaque leurs brebis. Mais Thomas, un spécialiste de « SOS animaux en détresse », et Pierre , un garçon du village vont essayer de comprendre qui est la bête tueuse de brebis. Pierre a peur du loup, mais il ne veut pas voir les hommes le tuer, surtout si le loup est innocent.

C'est une belle aventure qui nous montre que l'homme doit se réhabituer à vivre en compagnie du loup.



« Et toi, qu'est-ce que tu en penses ? Faut-il tuer le loup parce qu'il est né loup ? »



Au début du livre il y a un grand dossier animalier qui explique tout sur la vie des loups. C'est très intéressant.







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Mary Tempête

L'atmosphère de ce roman m'est resté pendant des jours et des jours aprés lecture. L'eau, la terre, les tempêtes, les batailles. J'avais eu l'impression d'etre embarqué dans uen marrée sombre ou le ciel était toujours gris, le sol toujours sale.

Les themes abordés - hors de la piraterie- sont assez durs en definitive et Mary attire notre regard sur les fantômes et le deuil, la peur d'etre femme, la peur de l'enfermement, la peur tout court en fait.



J'avais beaucoup aimé ce roman, plein d'aventures même s'il m'avait vraiment laissé une boule bien dense dans la gorge. On est loin de l'univers farfelu de Pirate des caraïbes et autres One Piece. Beaucoup plus terre à terre ce roman est lucide et sombre. Parfois, un moment d'une grace infinie emmerge au detour d'une page. C'est très fort.
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L'Oeil d'Horus

Bon premier tome qui peut se suffire à lui-même!

Le vocabulaire est accessible au public cible mais il est préférable que les lecteurs aient une appétence pour la mythologie, les dieux égyptiens car il y est question dans la majorité de la seconde moitié du roman. La question de héros est intéressante ici car on donne à croire que c'est le fils du roi parti en quête d'exploits qui est le héros mais sans sa rencontre avec Thouyi, il n'aurait pas réussi grand chose!
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Fort Boyard, tome 2 : Menace à Fort Boyard

Il aura fallu pas moins de quatorze ans avant que Jérôme et Émilie ne voient une suite à leurs aventures sur Fort Boyard. Enfin, quatorze ans côté lectorat, car pour les personnages, il ne s'est écoulé que trois semaines depuis « Les disparus de Fort Boyard ». Et l'on n'y voit pas tout à fait que du feu, entre autres détails Émilie possédant désormais un portable.



« Menace à Fort Boyard » est donc le prolongement direct du premier tome, et impossible de prendre le train, ou plutôt le Zodiac, en cours de route, la narration ne revenant ni sur les différents protagonistes, ni leurs aventures précédentes. Si vous commencez ici, vous n'y pigerez rien.



Dans la forme, ce second volet approfondit la recette du premier, au détriment de l'absence totale de mystère. Car l'histoire est plus ou moins la même, donnant un gros sentiment de redite. Et si le coup du savant fou mégalo voulant transformer l'humanité en méduses passe une première fois, à la seconde, surtout avec des méchants encore plus caricaturaux, c'est plus ridicule qu'autre chose.



Et ce, même si les péripéties sont plus variées, et exploitent bien mieux le cadre du fort, les tribulations des personnages les amenant de façon naturelle à croiser des éléments issus du jeu télévisé. A cette occasion, on remarque d'ailleurs les petites différences entre le livre et la réalité : dans le premier volet, il était dit que l'animateur s'appelle Philippe (dans la vraie vie, aucun animateur de ce nom ne l'a présenté), ici, Félindra est devenue Tigrella. Très certainement une question de droits. Ceci dit, même sans les noms officiels, personne ne s'y trompe.



Jérôme et Émilie partagent une nouvelle fois l'affiche avec Damien, leur grand-frère, et Mathias, le jeune homme un peu simplet qui habite le fort. Ces deux derniers sont beaucoup plus présents, apportant un peu de variété et surtout plus de dynamisme à la narration. Une nouvelle fois, l'on n'a pas le temps de s'ennuyer.

Ceci dit, si dans le premier volet j'avais apprécié Mathias (les personnages avec un handicap psy ne sont pas si courants, encore moins en litté jeunesse), je l'ai trouvé ici plus caricatural. Mais bon, pas évident de s'émanciper d'une famille comme la sienne... J'espère cependant ne pas le voir réduit à son handicap à l'avenir.



On a donc, paradoxalement, un tome plus développé et globalement plus réussi que le premier, avec plus de rebondissements... mais hélas, l'arrière-goût de réchauffé de la trame principale ternit un peu le plaisir de lecture. Il va falloir passer à autre chose que cette histoire de méduses pour que la suite puisse redresser la barre !
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Le renard de Morlange

Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du Renard de Morlange d'Alain Surget, ou un récit que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam avant que les éditions Nathan ne me l'envoie inopinément. Je les en remercie par ailleurs chaleureusement car j'ai passé un joli petit moment de lecture avec ce très court roman qui s'apparente plus à un long conte à dire vrai.



La réédition de ce livre jeunesse m'a permis de découvrir une collection de chez Nathan, j'ai nommé Dyscool, dont je salue grandement l'initiative, à savoir faciliter la lecture aux jeunes et moins jeunes dyslexiques ainsi qu'aux malvoyants à l'aide d'une grande taille de police agréable à lire, avec une forme des caractère ronde et claire qui ne fatigue résolument pas les yeux, et d'une pagination extrêmement aérée qui simplifie la tâche à notre vue parfois vacillante. Personnellement, pour moi qui doit porter des lunettes depuis que je suis enfant et qui adore lire, ça m'a fait énormément plaisir de pouvoir reposer mes mirettes constamment ou à tout le moins la plupart du temps plissées afin de se concentrer et avancer dans des lectures généralement conséquentes avec un ravissant petit ouvrage qui a tout pour donner envie, et ce même aux récalcitrants qui ont l'impression que la lecture n'est pas une activité faite pour eux, que ce soient pour des raisons de santé ou d'origine sociale. Vous l'aurez compris, cela fait déjà un bon point pour cette nouvelle (ou plutôt devrais-je dire "dernière" au vu de la date de parution) édition du Renard de Morlange.



L'autre caractéristique de cette histoire d'antan qui m'intéressait immensément, c'est son cadre : la folle quête initiatique vers un retour, pour ne pas dire une découverte et appréhension totale, à l'humanité de Renaud de Morlange se déroule en Lorraine, ma région adorée. Ça peut sembler n'être pas grand chose dit comme ça mais pour moi, le simple fait que le récit se passe dans mon petit coin de Grand Est (enfin, je ne suis pas mosellane, encore moins messine, mais vosgienne - quelle importance, on fait tous partie de la même famille après tout !), cela compte énormément et change pour ainsi dire carrément tout ! J'exagère sans doute un tantinet mais, histoire de parler un peu plus sérieusement, j'adore en apprendre plus sur les anciens ducs et seigneurs de Lorraine, sur le mode de vie et la hiérarchie sociale d'autrefois, sur le passé entre autres glorieux de ma contrée au fil de mes lectures, surtout lorsque cela se produit de manière aussi impromptue ! La surprise n'en est que plus agréable et délectable à mon sens. Et puis, quand on connaît déjà le territoire qu'une intrigue nous fait explorer, on se repère immédiatement, on parvient de suite à se représenter mentalement le paysage visuel - quoique, le jour où j'ai dévoré telle une louve affamée ce récit, j'ai fait une splendide balade en forêt déodatienne donc autant vous dire que j'avais un sacré bon équivalent de la forêt de Renaud-renard juste sous mes yeux ébahis et qui ne lassent jamais de cette superbe vue... Bref, c'est comme si l'on était à la maison ! Ce qui était doublement mon cas à ce moment-là, comme j'aime encore une fois à m'en vanter (promis, j'arrête dès à présent de radoter comme une vieille grand-mère). En ce qui concerne la légende du Renard de Morlange, même si celle-ci a été inventée de A à Z par l'auteur et ne se base donc probablement pas sur des faits réels, ou fort s'en peut, je remercie infiniment cette dernière d'avoir rendu un si belle hommage à notre terre sacrée des mirabelles (cette appellation provient à 100% de mon imagination farfelue, merci de ne pas en tenir compte) avec ce que je considère être digne d'une authentique fable venue tout droit des temps anciens pour nous enchanter et nous emporter dans une bulle temporelle absolument magique.



Néanmoins, ce à quoi je ne m'attendais véritablement pas et qui m'a tout bonnement conquise, envoutée, exaltée, fait vibrer (bref, vous visualisez le tableau) et que je ne peux que vigoureusement approuver, c'est la dimension profondément humaine de cette histoire de châtiment divin et de cheminement vers une bien meilleure version de soi-même, respectueuse d'autrui et de ses droits. S'ajoute à cela un rapprochement très intelligent qu'Alain Surget réalise entre nous, pauvres fous et mortels, êtres à quatre pattes, et les merveilleuses créatures que sont les animaux et qui permet à icelui de véhiculer par le biais de son œuvre un fabuleux et nécessaire message, une ingénieuse et somptueuse morale axée sur la déférence, l'ouverture d'esprit et la bonté dont nous devons faire preuve les uns envers les autres, que ce soient envers nos semblables hommes et ou femmes ou vis-à-vis des êtres vivants, tous autant qu'ils sont. Avec Le Renard de Morlange, le romancier nous inculque en effet une leçon mémorable de savoir-vivre et de décence. Il nous rappelle qu'il faut être apte un jour à se mettre à la place du plus petit et du plus humble et que nous sommes tous, SANS EXCEPTION, dignes de l'estime d'autrui, que tout un chacun a sa place sur cette Terre et qu'il faut savoir l'apprécier à sa juste valeur, qui qu'il soit. Cela peut paraître évident mais, pour une multitude de personnes, essentiellement des hommes soit dit en passant (je n'ai pas peur de clasher, moi, madame !), ce n'est pas encore le cas - et pour ce qui est de certains spécimens particulièrement affolants (je ne cite personne tant cela me semble gros comme une maison - et encore, ces figures de proue de la stupidité crasse et de l'ignominie sont loin d'être les seules, il y en a une pléthore de phénomènes comme ceux-là éparpillés sur la nature), cela ne leur rentrera sans aucun doute jamais dans le crâne. C'est fort malheureux, n'est-ce pas ? Et encore, le mot est faible... Pour en revenir à mon propos, je confirme qu'une petite piqûre de rappel de ce genre en ce qui concerne notre nature intrinsèquement humaine, cela fait toujours le plus grand bien !



Au fond, les seuls petits "bémols" que j'ai relevés avec ce livre, les "regrets" que j'éprouve personnellement de mon côté, concernent dans un premier temps la cruelle atténuation (je préfère utiliser ce mot-ci plutôt que celui de "manque" qui serait totalement injuste dans le cas présent) de l'identité et de la personnalité des protagonistes de cette histoire. Ou plutôt, ce qui m'a en réalité extrêmement frustrée car je ne tiens certainement pas à être mauvaise langue, c'est le fait que l'auteur n'ait fait le travail qu'à moitié au niveau de l'élaboration de leur caractère à chacun. Je m'explique : si, d'un côté, leur comportement est digne des parfaites figures stéréotypes des histoires moyenâgeuses (le seigneur sans pitié, la damoiselle en détresse, le fringuant amant et rival, le monarque magnanime mais souvent bourru), de l'autre, leur façon de penser et de se percevoir soi-même et les uns les autres est à proprement parler visionnaire, bien en avance sur leur époque. J'ai immensément goûté cette facette-là de nos personnages-types mais je regrette amèrement qu'Alain Surget ne soit pas allé plus loin, notamment en étoffant le passif de chacun et en leur donnant ainsi une réelle consistance et singularité. Très honnêtement, je trouve cela tout ce qu'il y a de plus dommage parce que Le Renard de Morlange avait in fine le potentiel pour devenir un roman-fleuve historique unique en son genre avec une histoire bien plus approfondie, épique et bouleversante. Le fait que ce véritable petit trésor en soit réduit in the end à une simple comptine pour enfants me navre sincèrement. Peut-être que je vois trop grand pour un mignon petit récit qui recèle déjà bien des qualités et qui fait parfaitement le job auprès de sa cible éditoriale principale mais au vu des connaissances de l'auteur en ce qui concerne la géographie, l'Histoire de sa région mais aussi le langage que l'on tenait en ce temps-là, il y avait moyen de faire beaucoup fort et marquant. Ce n'est là que mon humble opinion, je ne cesserai jamais de vous le rappeler. D'autre part, je déplore la quasi (je me montre extrêmement gentille en employant ce mot-là car en réalité, pour parler franchement, il n'y a qu'une maigre illustration en fin d'ouvrage pour contenter nos pupilles) absence d'illustrations pour agrémenter le récit qui auraient justement permis d'égayer ce dernier et de le rendre d'autant plus vivace, dynamique, prenant et attrayant que le trait de crayon de Philippe Mignon est absolument charmant. Il suffit de voir l'adorable, exquise couverture de cet ouvrage pour le comprendre. En clair, cette inexistence flagrante d'ambition dans le cas du Renard de Morlange m'a sans conteste déçue, je ne vous le cache pas. L'ancien Renaud de Morlange n'aurait sûrement pas approuvé cela et, pour une fois, j'aurais été bien d'accord avec lui...



Pour conclure, je dirais que Renard de Morlange est une très jolie petite histoire que je suis bien heureuse d'avoir découverte, même si, en tant que lectrice adulte, mes exigences sont clairement insatisfaites. Mais afin de tempérer mon propos car je n'apprécie pas du tout le ton précieux que je suis en train de prendre à l'heure où j'écris ces lignes, je suis persuadée que la petite fille que j'étais aurait adoré vivre une aventure aussi palpitante et périlleuse qu'est celle d'un goupil au fin fond des bois. Et ce qui est encore plus certain, c'est que j'aurais largement préféré étudier Le Renard de Morlange en cinquième plutôt que l'abrutissant et tout ce qu'il y a de plus ennuyeux Yvain ou le chevalier au lion de Chrétien de Troyes, ou l'un des titres que je peux me targuer d'avoir tout bonnement détesté en matière de lecture scolaire ! J'achèverais donc cette chronique en assertant sans trop pouvoir me tromper que la plume d'Alain Surget constitue une excellente porte d'entrée vers l'univers indéniablement extraordinaire de la lecture et ce peu importe notre âge et les horizons desquels nous provenons !
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
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Les enquêteurs de l'Antiquité, tome 1 : Le cobr..

Lu dans le cadre de l'école par mon enfant, ce livre est le premier qu'il a du mal à lire car rien ne lui plait.

Ni les personnages, ni l'histoire, pas plus que l'Histoire d'ailleurs, alors qu'il a pour habitude de s'intéresser à tout et à lire différents genres.

Pour ma part, je trouve qu'effectivement il manque un peu de rythme et de suspens pour tenir un enfant suffisamment en haleine. Mais je trouve intéressant ce mélange d'utiliser l'Histoire pour en raconter une afin d'amener les enfants à penser à d'autres contrées ou d'autres façons de vivre en d'autres temps.
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S.O.S. animaux en détresse : La rivière aux cas..

Armelle, une jeune fille qui vit en Lorraine, alerte l’association « SOS ANIMAUX EN DÉTRESSE » car les pêcheurs se plaignent des castors qui rongent les troncs des arbres et ils veulent les chasser. Thomas, membre de l’association, et Armelle visitent les rivières des environs pour comprendre pourquoi les castors ont redescendu la Moselle et se sont installés sur l’étang des pêcheurs.



Il y a aussi un dossier animalier qui parle de tout ce que font les castors : nourriture, habitation…, et comment les protéger afin qu’ils ne disparaissent pas… Le déboisement des berges, les pesticides sont dangereux pour eux.

On apprend, par exemple, qu’il est l’emblème officiel du Canada et de l’état d ’Oregon. Au Moyen-âge on l’appelait un bièvre.



Un petit livre super ! Il faut sauvegarder les castors même si les pêcheurs n’ont plus d’ombre sur leur tête, à cause des arbres abattus par les castors. Eux ils ne sont pas des espèces protégées et, comme dit Armelle, ils n’ont qu’à mettre des chapeaux pour se protéger du soleil.



Je dédie cette critique à un gentil Canadien ;-)

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S.O.S. animaux en détresse : Baleines blues

Cette histoire se passe au Québec. Une jubarte s’est échouée sur le sable.

Lison, une petite fille, et Thomas de l’association « SOS animaux en détresse », tentent de comprendre pourquoi plusieurs baleines ont le blues et se suicident. Ils vont voir un vieil indien qui leur raconte la légende D’Anoé.



Plusieurs dangers guettent les baleines : la pollution au mercure avec les usines d’aluminium et de pâtes à papier, les hélices des bateaux et les baleiniers qui les chassent, alors que c’est interdit, sauf pour les Esquimaux et les populations aborigènes.



Lison et John n’ont pas froid aux yeux, et ils vont se battre contre ce pirate du baleinier nommé Viking, venu de Norvège et qui chasse avec des harpons explosifs.



Comme dans les autres livres sur les animaux d’ Alain Surget, il y a au début du livre un dossier animalier qui donne plein d’informations sur la vie et les mœurs des baleines.



Je dédie cette critique à Kassuatheth ;-)



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Les monuments de l'ombre, tome 3 : Le secre..

Court, mais bien écrit et intense.

Pour ceux qui auraient oublié les deux tomes précédents, un court résumé en début de volume permet de se remettre dans le bain. Morgane et Ludovic sont en vacances à Avignon et ils espèrent bien découvrir enfin le trésor des templiers (loin de Gisors ? Oui, je sais, je suis casse-pied sur ce point). Ils se doutent aussi que l'Aigle, leur ennemi, n'est pas loin. Etre toujours sur ses gardes, ce n'est pas drôle. Pour un peu, j'aurai presque pitié de l'Aigle en question, qui n'est pas l'adversaire le plus futé que les enfants puissent avoir. Certes, il est pressé, certes, il en a assez de se faire damner le pion par des enfants, certes, il doit rendre des comptes à une puissante organisation. Cependant, il se précipite trop : il aurait fallu lui confier la lecture de "comment bien dérober un trésor ?" si un tel livre existe.

Ce tome est la fin d'un cycle, et j'espère mettre la main sur le suivant, qui comportera aussi trois titres.
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Fort Boyard, tome 5 : Le pirate de Fort Boy..

Après un quatrième tome qui donnait un sacré coup de fouet à la série, ce cinquième opus confirme la nouvelle orientation de celle-ci, sans pour autant renier tout à fait ses bases. Si Blaise a disparu, son laboratoire n'a pas encore livré tous ses mystères... et Fort Boyard non plus ! Par le truchement de la science-fiction, nous voilà plongés aux côtés des jumeaux, Capucine et Mathias au cœur d'une histoire centrée autour de Jean Laffite, célèbre pirate ayant réellement existé.



Inutile de tourner autour du pot : il s'agit sans hésitation du meilleur tome de la série ! Il faut dire qu'avec ses 223 pages, reprenant la taille d'impression un poil plus petite du tome précédent, celui-ci s'avère bien plus long que les autres. Et ça se ressent dans le texte : non seulement l'intrigue est très bien développée et parsemée d'informations historiques lui donnant encore un peu plus d'épaisseur, mais elle s'avère riche en rebondissements d'un bout à l'autre et pourvue de personnages secondaires beaucoup moins stéréotypés que ce à quoi la série nous avait habitués.



Alors évidemment, on voit venir certains évènements de très loin, mais lorsque l'on est pris dans le truc, c'est à peine si on y fait attention. « Le pirate de Fort Boyard » est un de ces livres où l'on se laisse porter par sa narration fluide, sans se soucier de ce qui vient après. Et à défaut de surprise, il y a tout de même du suspense grâce à la tension de certains passages !



Cerise sur le gâteau, en fin de tome, un dossier vient compléter les explications données au fil du roman. Glossaire maritime, schéma technique d'un navire, biographie de Jean Laffite et bref résumé de la francophonie en Amérique permettent donc d'en apprendre un peu plus !



Comme les débuts parfois poussifs de la série nous semblent loin à l'issue de ce très bon tome où se mêlent aventure, chasse au trésor et pointe d'action !
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Fort Boyard, tome 3 : Les monstres de Fort ..

Après deux tomes suivant le même schéma, ce troisième opus de Fort Boyard avait tout intérêt à innover pour ne pas s'enliser. Or, étant donné la présence d'une méduse sur la couverture, on devine d'emblée que l'histoire de Blaise et Médusa n'est *toujours pas* terminée...



Avec « Les monstres de Fort Boyard », la série assume plus que jamais son orientation SF, cette fois au détriment total de l'aventure. Certes, on retrouve toujours la présence d'épreuves emblématiques de l'émission, qui plus est différentes de celles déjà aperçues dans les autres tomes, mais de façon tout à fait anecdotique. Fort Boyard s'éloigne de plus en plus du côté « fanfic » qui caractérisait le tout premier tome, il ne s'agit plus d'une adaptation mais bien d'une oeuvre distincte, prenant simplement pour cadre Fort Boyard, « le lieu ». En soi, les évènements narrés pourraient presque se passer ailleurs sans que ça ne fasse grande différence.



Côté histoire, il est donc, pour la troisième fois consécutive, question de transformation d'humains en créatures marines et inversement. Mais cet aspect qui jusque-là n'était pas directement exploité dans les tomes en est ici placé au coeur. Et, curieusement, en abandonnant tout réalisme, Alain Surget est parvenu à rendre son récit plus cohérent. Fini de tourner autour du pot, cette fois, on met directement les pieds dans le plat.



Le renouvellement se fait également du côté des protagonistes : Émilie, Jérôme et Damien s'effacent au profit de leur cousine Capucine et de Mathias ! Une vraie bonne idée, d'autant que la dynamique entre les deux personnages fonctionne plutôt bien. Si le mot « autisme » n'est toujours pas prononcé et que voir Mathias surnommé « le Quasimodo » dans la narration – jamais de la part des personnages, encore heureux ! – agace de plus en plus, au moins le jeune homme a-t-il droit à un vrai beau rôle, en plus de commencer à s'émanciper de sa famille toxique. Enfin, Gédéon est un chat plus crédible que jamais !



Si les deux autres tomes présentaient une fin relativement fermée, cette fois, sans parler de cliffhanger, on a droit à une conclusion laissant la porte grande ouverte sur la possibilité de poursuivre l'histoire sur la même lancée. A moins que l'auteur ne décide d'orienter son récit vers d'autres horizons... seul le tome 4 nous le dira !
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Pavillon noir, tome 2 : Le vaisseau fantôme

Déçu par ce livre après avoir lu le premier mais il reste de très bonne qualité. Une suite passionnante et entraînante dans laquelle les personnages principaux vont faire des découvertes stupéfiantes... [à lire si le premier vous a plus] en vous disant qu'il est moins bien que le premier mais que la série continue.
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Tirya, Tome 1 : Le complot du Nil

Ah, la série Tirya ! Une de mes préférées étant plus jeune. Je me souviens vraiment avoir dévoré ces livres, romans historiques en Egypte ancienne. De mémoire ils m'étaient très accessible, écriture belle et fluide, pleins d'aventures, un peu d'amour entre l’héroïne et son ami grec, des rivalités dangereuses au sein de la famille... Je me souviens aussi de l'évolution entre les tomes, où les enjeux deviennent plus grands, où plus de dangers guettent nos héros.



Mais au delà de l'aspect "aventures", cette série m'a merveilleusement fait voyager en Egypte ancienne et dans ses environs, notamment en France, dans un des tomes on découvre les origines de la ville de Marseille.



Je n'ose malheureusement pas relire cette série, je serais certainement déçue maintenant que j'ai grandi, mais je la conseille fortement pour faire aimer la lecture aux enfants.



Mais ce n'est que mon avis...
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Le renard de Morlange

Il n’est point coutume, mais cette semaine ce sera de la littérature jeunesse.

J’ai découvert par hasard Le Renard de Morlange à la librairie, où sa jolie couverture a eu tôt fait de me séduire. Aussitôt vu, aussitôt acheté… Et lu.



Le Renard de Morlange est une réécriture tout à fait personnelle du lai de Marie de France, intitulé Bisclaveret.



Ce petit roman d’Alain Surget aborde le Moyen-âge de façon très ludique. Le vocabulaire est riche ! Heureusement de nombreuses petites notes fournissent des explications, que cela concerne le lexique ou le contexte. Les chapitres s’enchainent les uns aux autres de façon rapide et sans temps mort.



Ce récit m’a fait penser au Roman de Renart pour l’époque abordée et le nom, mais aussi à un conte. Car la punition du méchant seigneur et sa quête de rédemption peut paraître assez similaire au déroulement de ce type d’écrit. Tandis que la chute de l’histoire, s’approche plus d’une fable de La Fontaine, avec une morale.



Ce livre est un excellent point d’approche pour découvrir et étudier le Moyen-âge, ses coutumes, ses modes de vie…Tout en entremêlant historique et fantastique.

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L'Oeil d'Horus

J'ai dû lire ce livre il y a quelques années pour les cours, et étant donné que je ne m'en souvenais plus, j'ai décidé de le relire !



C'est l'histoire d'un petit prince égyptien qui n'a pas vraiment le charisme d'un futur roi.



Une petite lecture pour se détendre, mais un peu trop jeunesse pour moi. de plus, je n'ai pas accroché au style de l'auteur, trop lourd et pesant à mes yeux.

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Le renard de Morlange

Une réécriture habile mais personnelle du lai de Marie de France, intitulé Bisclaveret. Récit assez bref, il permet de découvrir certaines facettes de la société médiévale, tout en entraînant le lecteur sur des sentiers merveilleux. Une lecture en général très appréciée des élèves.
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Mystères au Louvre

Hugo, Romain, Amytis, Thomas, Moussah, Cerise, Mélissa, Jasper vont avec leur classe de CM2 à Paris et ils vont au Louvre avec leur enseignant Alex Moury, Farid et Mélanie, leurs accompagnateurs. Ils vont tout d’abord croiser un pickpocket à la Gare de Lyon puis ils vont être confrontés à une histoire étrange au Louvre : Marcel, un des gardiens du Musée du Louvre, a été retrouvé ligoté et bâillonné dans un sarcophage du musée : une bande de malfaiteurs se préparer à voler les joyaux de la couronne !



Alain Surget est un auteur prolifique avec plus de cent romans pour la jeunesse dont les fameuses séries Les enfants du Nil ou Pavillon noir chez Castor poche.



Alain Surget propose une enquête policière dans le musée du Louvre, il y a un aspect documentaire important sur le musée, visant peut-être des enseignants pour préparer une visite scolaire. L’intrigue policière est improbable, les gardiens du musée sont recrutés de manière loufoque, le directeur du musée n’a pas tout à fait la tête sur les épaules, les enfants peuvent se laisser enfermer dans le musée la nuit, ils peuvent accéder aux œuvres sans restriction… Peut-être s’agit-il d’une commande ?

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Fort Boyard, tome 8 : Escape game à Fort Boyard

Après un tome 7 franchement moyen pour ne pas dire carrément bof, ce n'est pas sans une légère appréhension que j'ai ouvert ce huitième tome de Fort Boyard. A tort !



Pour la première fois depuis le début de la série, tous les personnages importants sont présents : Jérôme, Émilie et Mathias évidemment, mais aussi Capucine ET Damien ! Dans le même esprit, l'intrigue du tome exploite le contenu de tous les précédents... et judicieusement, en plus.



Dès le début, l'aventure et le suspense sont au rendez-vous. Le côté escape game et les premières épreuves rappellent l'émission télévisée, s’enchaînant sans temps mort au gré de quelques discussions parfois savoureuses. On suit le petit groupe dans les entrailles du fort, le récit s'enrichissant de quelques informations historiques comme dans les volumes 4 à 6. On y retrouve aussi une chasse au trésor et l'action haletante déjà goûtée dans « 7 heures pour sauver Fort Boyard ». C'est un peu comme si Alain Surget avait pris le meilleur de chacun des tomes de la série (mais rien que le meilleur) pour le concentrer dans un ultime cadeau pour ses lecteurs.



Car, au vu de certains évènements et de la conclusion, et sachant que cette année, point de tome 9 en grand format à l'horizon, ce huitième opus semble cette fois être le dernier. Mais si c'est le cas, il constitue une conclusion magistrale à une série qui a connu des hauts et des bas, en lui offrant ce qui constitue sans doute son meilleur volet aux côtés du cinquième.



Car l'on ne s'ennuie pas une seule seconde : l'aventure est impeccablement rythmée, les péripéties se succédant les unes après les autres sans temps mort. Même les phases de réflexion sont menées tambour battant... il faut dire que la petite troupe a rarement le temps de se poser. Et si certains éléments sont une fois de plus recyclés, ils sont mieux exploités : les personnages se retrouvent certes enfermés, mais ne restent pas passifs. Et si Gédéon s'approche encore une fois du clavier, ça tient ici davantage du clin d’œil que de la solution de facilité.



Ce n'est donc pas sans un pincement au cœur que l'on referme ce volume. Cependant, s'il s'agit réellement de la fin de la série, celle-ci s'achève sur une note très positive.
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Fort Boyard, tome 4 : Le secret de Fort Boy..

Avec ce quatrième volume, nous voilà déjà à la moitié de la série Fort Boyard. du moins, pour le moment, le huitième venant tout juste de paraître, il n'est pas exclu qu'un neuvième voie le jour plus tard. Et si, du haut de ses 156 pages, il ne paraît au premier abord guère plus épais que ses prédécesseurs de la même taille, le texte plus petit et moins aéré cache un récit plus développé.



Ce qui se ne voit pas d'emblée, puisque l'on a droit, une fois de plus, à une histoire d'enlèvement ! Ceci dit, celle-ci ne tarde pas à se distinguer des précédentes. Si Alain Surget n'oublie pas en route la fin du troisième volume, la série s'émancipe enfin des manigances de Blaise et Médusa. le côté SF est toujours là, mais de nouveau plus discret, et l'aventure fait son grand retour, de même que Jérôme et Émilie en tant que personnages principaux.



Malgré les apparences, pour la première fois, la série quitte donc les sentiers qu'elle rebattait jusque là encore et encore pour renouveler totalement les enjeux de son intrigue, ce que l'on ne découvre véritablement qu'à la moitié du tome. Et ça marche. le regain d'intérêt est immédiat, les petites précisions historiques accentuant la crédibilité de cette nouvelle orientation. A partir de là, le livre se dévore chapitre après chapitre ! En revanche, oubliez les allusions au jeu télévisé, qui n'est même plus mentionné. Clairement, ce qui intéresse ici, c'est le Fort et son passé.



Si Alain Surget n'abandonne pas complètement sa recette habituelle, ce quatrième opus tranche nettement avec les précédents, en plus d'apporter une conclusion, que l'on peut supposer définitive, à ce qui était jusque-là le fil rouge de la série. Il est même possible d'arrêter là sans frustration.



Un très bon tome !
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