L’objectivité ne sera pas de mise ici car Alberto Manguel est un auteur que j’apprécie particulièrement. Comme dans plusieurs de ces ouvrages, il régale son lecteur en partageant ses coups de cœur littéraires pour des personnages qui ne sont pas toujours mis en lumière. C’est un dialogue amical entre lecteurs auquel nous sommes conviés par Alberto Manguel.
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Un livre qui m'a interpellé à sa sortie et qui faisait partie de ma PAL.
Le sujet avait tout pour me plaire, la passions des livres, des bibliothèques. Mais, j'ai trouvé que ce petit livre est difficile à aborder. Le sujet est certes, très travaillé, trop sans doute ! Je me suis perdu dans ces digressions complexes où je n'arrivais pas à concentrer ma lecture.
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Alberto Manguel est un essayiste, conteur, traducteur et eìditeur .
Grand lecteur et plus connu sous le nom d’homme-librairie ; il traite dans cet essaie d’une composante majeure de ce monde livresque qui en est le conteneur et l’abri : La bibliotheÌque.
Dans cet ouvrage Manguel traite le sujet sous divers angles ; n’essayant pas de cerner ni de deìfinir ; il nous invite amicalement aÌ deìcouvrir les diffeìrents facettes de cette entiteì.
Parfois espace ; parfois institution ; la bibliotheÌque reste une ideìe que Manguel explore sous diffeìrentes deìclinaisons ; aux nombres de quinze dans cet essai allant du mythe ; passant par le pouvoir et la survie ; jusqu’aÌ l’identiteì et la conclusion.
Manguel reste aÌ la base un lecteur ; continuellement eìmerveilleì et dans ce survol il ne peut pas se priver de faire l’eìloge de cet amour pour le livre. « Tout lecteur est soit un voyageur qui fait une pause ou quelqu'un qui rentre chez lui. »
« Nous cheminons aÌ travers d’interminable rayonnage de livres ouÌ nous choisissons tel ou tel volume sans raison apparente : aÌ cause d’une couverture, d’un titre , d’un nom, aÌ cause de ce quelqu’un a dit ou n’a pas dit , aÌ cause d’une intuition , d’un caprice, d’une erreur, par ce que nous croyons trouver dans ce livre tel reìcit, tel personnage ou tel deìtail, par ce que nous pensons qu’il a eìteì eìcrit pour nous, par ce que nous pensons qu’il a eìteì eìcris pour tout el monde sauf pour nous et voulons deìcouvrir pourquoi nous avons eìteì exclus, par ce que nous avons envie de nous instruire, ou de lire, ou de nous perdre dans l’oubli »
Le format Babel est embelli par plusieurs planches ce qui rend la lecture de cette eìdition @actessud plus plaisante qu’elle ne l’est deìjaÌ
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Ce livre m'a beaucoup plu. L'auteur a une manière d'écrire et de penser qui est très globale. C'est un humaniste, et sa vision complète aide à saisir une pensée de manière claire.
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Alberto Manguel, écrivain, traducteur et éditeur, est né à Buenos Aires et a vécu en Israël, Argentine, Europe, dans le Pacifique Sud et au Canada : autant de lieux de vie, autant de bibliothèques. Nous pourrions croire qu’une certaine habitude, voire fatalité, s’est instaurée face à la mise en cartons… Et bien non, la mise «en caisses» de sa bibliothèque française a été un vrai déchirement : l’auteur pensait avoir trouvé son point de chute, et surtout, celui de sa bibliothèque. Malheureusement la vie en a décidé autrement. Loin de lui inspirer des pages amères, cet événement donne lieu à cette réflexion nostalgique sur la bibliothèque, et à dix digressions autour de sujets divers. Hommage à sa bibliothèque, l’ouvrage se termine sur une note optimiste. «Remballer» sa bibliothèque n’est pas un achèvement, mais le début d’une nouvelle aventure.
Ce très beau texte célèbre une bibliothèque, celle de l’auteur, mais laquelle semble étrangement familière à tout possesseur de livres. Je recommande ce livre à tous les amoureux des bibliothèques, mais aussi à ceux qui voient dans une bibliothèque un dévoreur d’espace vital.
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. Une série de courts essai sur des œuvres graphiques ou architecturales ,menés avec toute l’érudition de Manguel (qui est immense), sa qualité de style , mais aussi avec humanisme . La lecture du livre donne l’envie de voir les œuvres elles-mêmes mais aussi de poursuivre dans les voies de réflexion qu’il ouvre. Et c’est le rôle essentiel de ce type de bouquin..
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Une suite de courts essais sur la lecture et le lecteur .Vagabondage à travers les siècles ,appuyé sur une érudition extraordinaire mais toujours aimable . Une source d’idées de nouvelles lectures ou de « revenez-y » . Merci Alberto grand prêtre des bibliothèques …
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C'est un livre exigeant, dense qui nous emmène à la suite de Dante dans la Divine Comédie. L'auteur évoque, en écho à l'expérience de Dante, des évènements de sa propre vie pour introduire les différents chapitres.
Il aborde des sujets variés, philosophiques et littéraires.
C'est une lecture qui demande de la concentration et qui s'avère très complexe par moments mais elle nous permet de voyager dans le temps et dans notre imaginaire nous incitant à développer notre curiosité.
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Un livre, une histoire, une oeuvre passionnante, un essai qui ne fait plus que réveiller le désir de lire et de jouir. Un travail merveilleux.
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J'ai commencé la lecture de cet essai sur le film de James Whale d'après le roman de Mary Shelley : La fiancée de Frankenstein, plus pour l'intérêt que je porte à Alberto Manguel, que pour celui que j'ai pour le cinéma fantastique, que je ne connais pas. Au fur et à mesure de ma progression dans le texte, j'ai fait une découverte, et j'ai eu une confirmation. Je commence par la découverte : je suis complètement passé à côté de ce cinéma, lorsqu'il atteint le niveau de celui qui est décrit, c'est bien autre chose qu'un spectacle destiné à provoquer la peur, ce que je croyais avant de l'avoir lu. Je ne me souviens pas si j'ai vu ce film, mais je suis certain que je n'y aurai pas trouvé la profondeur philosophique que l'auteur met en évidence sur les rapports entre le créateur et la création. J'en viens maintenant à la confirmation, celle de son immense culture, que j'avais découverte dans une " Histoire de la lecture ". Les soixante dix sept pages de la " fiancée de FRANKENSTEIN " sont un foisonnement d'informations sur le cinéma américain des années trente, les acteurs, les studios, les metteurs en scène, les scénaristes, sur la littérature fantastique du XIX ème, mais également un bouillonnement de réflexions sur le mal, les interdits, toutes les formes de Création, (avec un grand C) la divine, l'humaine, scientifique, artistique. Ce texte, en plus de l'érudition dont il fait preuve est émaillé de vrais moments de bonheur de lecture. Dans le premier chapitre " première rencontre " Alberto Manguel se met en scène enfant, lui, que nous connaissons respectable barbu, il nous fait entrer dans son essai par la petite porte, celle du curieux, qui va découvrir un monde qu'il ignore. L'analyse du moment ou le monstre découvre son image dans l'étang idyllique et la relation de l'étranger qui se voit dans les yeux de celui qui le hait sont sublimes. La description de la rencontre entre le monstre et l'ermite aveugle est magnifique, riche d'interprétations philosophiques, mais également d'anecdotes comme celle qui concerne les affiches, " GARBO parle ! " et " le monstre parle ! " Je suis convaincu, que cet essai a transformé la vision de beaucoup sur le cinéma fantastique, et est une référence d'analyse cinématographique.
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Cet ouvrage complète agréablement "l'histoire de la lecture" du même auteur, et m'a procuré les mêmes plaisirs et les mêmes désagréments. D'un côté une réflexion passionnante sur l'univers des bibliothèques, dans le passé comme dans le présent (la culture de l'auteur et le nombre de références proposées sont impressionnants) ; par ailleurs certains passages que j'ai trouvés un peu longuets n'ayant pas forcément les mêmes goûts que l'auteur, ou bien ne possédant aucun élément me permettant d'apprécier les exemples fournis. Même si mon "trois étoiles" ne traduit pas un enthousiasme flagrant, c'est un livre que je recommande à tous ceux qui s'intéressent à une histoire approfondie de la lecture, des lecteurs et de l'un de leurs lieux de "débauche" favori : la bibliothèque !
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On ne sait pas où tout ça va, mais à la fin, on a vraiment "les boules"...
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Dans le cadre de la littérature argentine, notre bibliothécaire nous a proposé ce livre : " Le Voyageur et la Tour : Le lecteur comme métaphore - Alberto MANGUEL
Un agréable voyage au pays de l’écrit.
Alberto Manguel, passionné de livres, nous invite à une admirable réflexion sur la relation entre l’homme et les livres. Les nombreuses métaphores illustrent ses propos qu'il s'agisse de manuscrits anciens ou de la tablette du XXIeme siècle. Un essai qui se lit comme un roman.
Citation :
"réapprendre à lire lentement, en profondeur, complètement, que ce soit sur papier ou sur écran"
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Nestor Fabris, exilé argentin habitant Rome, reçoit une invitation pour le mariage de son filleul, à Buenos Aires. Il n'est jamais retourné en Argentine et c'est avec appréhension qu'il prend l'avion. Pourtant c'est d'abord le plaisir de retrouver sa ville natale qui l'envahit. Il arpente les rues, visite les boutiques. Il retrouve même quelques amis d'alors. Mais curieusement les événements mystérieux s'enchaînent. Pourquoi ne retrouve-t-il pas la rue de son hôtel, pourquoi son amie d'alors ne le reconnait-elle pas, pourquoi le café où il s'installe a-t-il des allures fantômatiques... Le récit devient peu à peu fantastique. Cette ville ne contient plus que les fantômes de ses amis, et ceux-ci lui reprochent de les avoir abandonnés en s'exilant.
On comprend que Manguel ait eu besoin de reparler de cette période douloureuse de sa vie qui doit le hanter comme un cauchemar sans fin. C'est suffisamment fort pour marquer le lecteur, peut-être un peu court, on aurait aimé partager encore avec Manguel un morceau de sa douleur.
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L'histoire se situe aux Iles SAMOAS dans le Pacifique. L'écrivain Robert Louis Stevenson s'y est établi avec sa femme. Sa santé est très fragile. Il règne sur l'île un climat fiévreux, tropical, favorable aux hallucinations. L'arrivée d'un missionnaire écossais ne va qu'empirer la chose.
Court roman. Pas une lecture à faire sur la plage !
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