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Critiques de Alberto Manguel (204)
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Journal d'un lecteur

Quasi indispensable
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Tous les hommes sont menteurs

Le journaliste demande de raconter la vie d'Alexandro BEVILACQUA. Le narrateur ne démontre aucun intérêt pour cette histoire et contamine le lecteur.
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Une histoire de la lecture

Ce livre m'a initié au sens profond de la lecture.
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Journal d'un lecteur

Difficile exercice que ce voyage littéraire; en dire trop ou pas assez ? Mais dire combien nos lectures mettent en répercussion notre vie et l'histoire avec un grand H, voilà le quotidien des grands lecteurs.
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La fiancée de Frankenstein

" La Fiancée de Whale (ainsi que l'a dit Paz de la Mariée de Duchamp) est une œuvre 'en quête de signification' et, pour cette raison même, inépuisable." C'est ainsi qu'Alberto Manguel conçoit la réalisation de Whale, fièrement adaptée du roman de Mary Shelley.

Avec La Fiancée de Frankeinstein parut aux éditions de l'Escampette en 2008, et traduit de l'anglais par Christine Le Bœuf, Alberto Manguel ajuste sa plume sur une écriture croisée entre l'analyse filmique et la critique littéraire.

L'essai s'ouvre sur la première rencontre entre Manguel et le monstre ; souvenir qui permet d'introduire le cinéaste Whale ainsi qu'une courte biographie sur la fin de sa vie.

L'essai est divisé en plusieurs petites parties qui se fondent parfaitement les unes aux autres, Manguel les fait couler avec brio entremêlant anecdotes multiples ( équipe cinéma, rencontre, confection du monstre) au même titre que des références littéraires et religieuses. L'écrivain aiguise son œil critique sur un succès "monstre", il revient sur sa conception et le traitement de l'imaginaire et de la terreur. Il joue notamment avec les symboles qui transpirent des œuvres respectives de Mary Shelley et de Whale, on remarque qu'il aime pointer les références aux personnages de Shakespeare tout autant qu'à ceux de la Genèse et qu'Adam et Eve.

Parfois avec ironie, il scalpe la relation qui unit le créateur et la création ; ainsi dans " Le monstre parle ", Frankenstein "subit le sort de l'étranger qui consiste à se voir avec les yeux de celui qui le hait." ; la souffrance de la création d'avoir été créé est volontairement dénoncée quand sur un autre plan, l'attachement du créateur à ses créations est loué.

Manguel rapproche enfin les œuvres de Shelley et de Whale pour mieux souligner les différences de traitements et d'interprétations qui sont faits par rapport au monstre.

L'écriture de Manguel est relativement simple, mais elle sait tout de même mettre le mouvement quand il est nécessaire, ainsi le lecteur est réellement plongé dans une suite de mots visuels qu'on ne lâche qu'à la fin.



J'ai apprécié cet essai, car loin d'être rébarbatif et ennuyeux, les 77 pages s'avalent d'une traite. Manguel n'échoue pas et propose un récit vif et juste. Je salue la construction de l'ouvrage et notamment les deux dernières parties qui élargissent sur les mythes de création, mais aussi sur le traitement des personnages féminins. L'accent est porté sur l’œil compatissant par lequel on peut voir le monstre. Enfin cet essai est une réussite car Alberto Manguel m'a ouvert un univers qui m'était inconnu jusqu'alors.
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La fiancée de Frankenstein

La fiancée de Frankenstein d’Alberto Manguel est paru aux éditions de l’Escampette en 2008, traduit le l’anglais par Christine Le Bœuf.



Alberto Manguel commence cet essai par ses souvenirs d’enfant découvrant le cinéma. Puis il part dans le vif du sujet. La Fiancée de Frankenstein, film réalisé par James Whale en 1935. Il y parle de la situation (historique, politique et financière) de la Universal Film Manufacturing Company, qui l’a produit. Il explique ensuite la genèse : le premier tome (Frankenstein), les acteurs choisis (et pour quelles raisons), le scénario, la censure des catholiques et des autres pays.



Après cette entrée en matière, Manguel nous fait partager ce film qui l’a tant marqué, et par là, en profite pour rédiger un essai également sur la cinématographie et sur l’histoire (littéraire et visuelle) du fantastique et de la terreur (terme qu’il préfère à l’horreur, comme il l’explique dans l’ouvrage). On apprend comment ont été réalisés les effets spéciaux, comment les acteurs vivaient ce tournage, ce que certaines scènes cachent, et bien d’autres choses. Par moment, le film se joue presque sous nos yeux, entre deux lignes de texte, nous embarque dans un effroi propre au sujet, et nous laisse pantelant et désarçonné lorsque Manguel reprend le fil de son essai avec des commentaires contextuels. Ce va-et-vient permanent m’a purement et simplement empêcher de lâcher le livre avant la fin !



Qu’ajouter ? Résumer plus avant serait une redite (dans un style bien moins agréable à lire que celui de Manguel) de ce court essai.



80 pages pour décrire un film des années trente, et nous donner envie de le voir, voilà le pari réussi, à mon sens, d’Alberto Manguel. Sa plume en fait un roman, nous berce, et prouve que les essais ne sont pas toujours des écrits barbares et ennuyants à souhait.
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La fiancée de Frankenstein

La Fiancée de Frankeinstein d'Ablberto Manguel, édition : l'escampette



Alberto Manguel débute son essai en témoignant de sa première rencontre avec le « monstre », en 1998, à Buenos Aires. Il nous fait part de ce rituel cinématographique dominical pour plonger le lecteur dans un espace-temps qui diffère avec celui du lecteur et dont le rapport sociologique avec le septième art est tout autre que le nôtre. « Frankenstein » est un être fictif qui a été au cœur des pensées d'Alberto Manguel, la création a été l'objet d'étude de l'auteur résultant un essai au sein duquel, l'écrivain rapporte de façons stratifiées les différents enjeux de ce monstre. D'abord, l'auteur pointe le fait que « Frankenstein » incarne la figure de celui qui ne fait partie d'une norme et donc il effraie « la société devant se définir par ce qu'elle exclut, toute définition sociale comporte implicitement – ou explicitement – la définition de son contraire. La normalité a besoin de l'anomalie, des liens partagés circonscrivent la notion de barbare, un comportement convenable reflète le miroir inversé de l'inacceptable. » Cet essai est magnifiquement bien écrit, il stratifie le rapport entre la création et le créateur, l'auteur exemplifie sa pensée avec des références universelles, la création de l'homme est mise en parallèle avec celle d'Adam et Eve... Puis, il conclut ce livre sur la création en lien avec le cinéma, p67 « On peut imaginer les problèmes de la création – ceux du créateur et ceux de la créature – comme des problèmes de cinéma. Le « Je veux faire bouger des images » de Lumières fait écho au « Je veux que ces ossements respirent ; » du Dr Frankenstein et la volonté d'apporte la lumière dans les ténèbres (ainsi que le fit Prométhée en volant le feu) est assurément l'une des définition du cinéma ». Cet essai est fragmenté par différentes problématiques abordées par l'auteur dont le sujet traité tout du long est le lien entre la création et le créateur, ce travail de réflexion est très bien mené, c'est donc un livre à mettre entre toutes les mains.
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La fiancée de Frankenstein

A la fois essai et récit, Alberto Manguel nous convie une fois de plus à franchir les coulisses de la littérature. Avec La Fiancée de Frankenstein, l'auteur entame une réflexion sur la science-fiction et l'épouvante, nous énumérant ses souvenirs de films et de lecture en relation avec le monde de l'horreur. Un style très simple, très pédagogue, qui nous donne une foule de références pour qui veut étudier de plus près ces genres. Manguel sait être d'une concision et d'une précision dans son argumentaire, sans pour autant entrer dans la lourdeur d'une érudition trop académique. Il nous offre après une vaste histoire de la lecture et des bibliothèques, une couteau suisse de poche sur le mythe de Frankenstein, de Mary Shelley à Karloff. A lire pour tous les passionnés de ce Prométhée moderne.
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L'Iliade et l'Odyssée

L'érudition charmeuse et partageable de Manguel au service du destin littéraire de l'Odyssée...



Dans ce livre de 2007, Alberto Manguel nous invite, avec l'érudition charmeuse et aisément partageable qui le caractérise, à l'accompagner dans un singulier périple : celui du destin littéraire d'Homère, de son Iliade et de son Odyssée, depuis les exégèses quasi-archéologiques jusqu'aux adaptations et transfigurations modernes (celles de James Joyce, de Derek Walcott et d'Alessandro Baricco, notamment), en passant par l'immense détour du latin et de Virgile, du précieux travail des Arabes, ou encore par les querelles religieuses entre étude du grec (protestants) et étude du latin (catholiques), ou les considérations freudiennes et nietzschéennes.

De ce voyage mouvementé, on ressort joyeusement troublé.



"Dans une telle tentative, une stricte adhésion aux chronologies officielles ne sert à rien ; les lectures s'influencent les unes les autres sans tenir compte du temps, et nous ne pouvons pas accuser saint Augustin d'anachronisme s'il étudie Homère sous la direction de Goethe, ni Héraclite s'il se laisse influencer par les commentaires de George Steiner."

Et cette terrible conclusion provisoire du voyage : "Voilà, par essence, ce qui permet à la guerre d'acquérir son sens rédempteur : la certitude que les morts peuvent nous aider à ne pas oublier l'injustice. Des supplications de Priam, pour qu'on lui rende le corps de son fils, et d'Elpénor, pour que son corps soit incinéré, aux exigences contemporaines que des tombes de guerre soient rouvertes en Amérique latine, en Bosnie, en Espagne et en tant d'autres endroits, notre réaction saine nous pousse à rendre aux morts le rôle qui leur est dû, celui de Mémoire. De cette façon, ainsi qu'Homère le savait, nous pouvons simultanément crier l'abomination de leur disparition et honorer leur sacrifice avec amour."

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Nouvel éloge de la folie : Essais édits & inédits

Tout le monde se souvient de Une histoire de la lecture qui a obtenu le prix Médicis dans la catégorie essais en 1998, réflexion étourdissante d’érudition qui a séduit beaucoup de lecteurs.



Nouvel éloge de la folie, sous-titré joliment essais édits & inédits tient à la fois du raclage de fonds de tiroir et du recyclage d’œuvres antérieures et ne mérite pas un aussi beau titre. L’éditeur aurait pu choisir Ressucée massive cela aurait été plus honnête.



Qu’on en juge plutôt : sur les 39 réflexions tenant lieu de chapitres, 12 figurent Dans la forêt du miroir, toujours chez Actes Sud ; que l’on se rassure, ce n’est pas le seul endroit où on les a déjà trouvées, la version anglaise ayant été publiée, suivie d’une version française ailleurs… Notre auteur, qui a le don des langues et du commerce, fait feu de tout bois : conférences, articles de journaux, préfaces et autres introductions à des séminaires et même au programme de l’Opéra du Rhin à Strasbourg…



En définitive, dans cet ouvrage dont le fil conducteur est la lecture d’Alice au pays des merveilles, pas une seule page de neuve, à part la préface, deux pages entières dans lequel l’auteur remercie la personne qui lui a « suggéré la structure et l’ordre de ce livre ainsi que la sélection des textes ».



« Le « motif dans la tapisserie » c’est la formule inventée par Henry James pour désigner le thème récurrent qui, telle une signature secrète, parcourt l’œuvre d’un auteur » écrit encore Alberto Manguel dans la préface.



Dans le cas précis, il ne s’agit pas de « motif dans la tapisserie » mais de patchwork composé de morceaux de tissus qui ont beaucoup servi, unis des couleurs disparates.



Ce Nouvel éloge de la folie ne tient pas les promesses de la quatrième de couverture. On peut bien sûr n’avoir rien lu d’Alberto Mangel et être séduit par son érudition. On sera de toute façon gêné par l’assemblage disparate de ce recyclage qui n’apporte rien à la compréhension intime de la lecture.



suite sur le site
Lien : http://n.giroud.free.fr
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L'Iliade et l'Odyssée

Il y a des livres que l'on peut lire et relire en étant traversé, chaque fois, par la même onde de plaisir. L'Iliade et L'Odyssée sont de ceux-là. Rien d'étonnant, donc, à ce que le plus grand lecteur de notre époque, Alberto Manguel, se penche sur ces deux chefs-d'oeuvre. Dans un essai aussi haletant qu'érudit, l'auteur revisite l'histoire de la réception des oeuvres d'Homère. C'est passionnant, édifiant, fondamental. Et cela donne, surtout, une furieuse envie de se replonger dans ces épopées achéennes.
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Chez Borges

Ce sont des souvenirs de l'auteur qui, étudiant, allait faire la lecture à Jorges Luis Borges en train de perdre la vue. Il l'avait rencontré dans la librairie où lui travaillait et où Borges était client. Où l'on apprend que Borges avait une formidable mémoire, était un grand lecteur (il avait été bibliothécaire avant la dictature).



Mon avis : j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans le livre pendant les 20 premières pages, puis me suis laissée entraîner par l'optimisme de Borges transmise par Alberto Manguel, sa foi au bonheur venant du livre et de la lecture.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Chez Borges

Un superbe témoignage qui va bien au delà de la simple fréquentation de Borges. Manguel en tant que lecteur de Borges nous en apprend plus sur le personnage mais prend également position sur la dimension littéraire de l'oeuvre de Borges.
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Dans la forêt du miroir : Essai sur les mots ..

“Nous sommes ce que nous lisons”.



Editeur, journaliste, écrivain mais avant tout lecteur. Alberto Manguel nous parle de livres, d’auteurs, d’Argentine, de politique, de société, de ce que nous sommes et devenons au travers de nos lectures.



...



La suite sur le blog !
Lien : http://blogoculture.com/2010..
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Tous les hommes sont menteurs

Critique de Claude-Michel Cluny pour le Magazine Littéraire



Le manuscrit, cette fois, n'a pas été trouvé à Saragosse, mais dans un sac, sous un peu de linge sale. Le titre, Éloge du mensonge, fait un clin d'oeil à toute une littérature en marge et qui passa, d'Érasme à Cioran, pour sulfureuse et savoureuse. Point de nom d'auteur sur ce manuscrit que ses « inventeurs » font aussitôt publier en criant au génie. Mieux, ils l'attribuent au propriétaire farfelu du sac de linge, sans l'aviser de leur bonne action. Alexandro Bevilacqua, c'est son nom, en demeure coi. C'est trop de modestie, en vérité. Après le décès inattendu par défenestration du discret Bevilacqua, un quidam s'attelle à la biographie du bonhomme. Consciencieux, il interroge ses proches, dont un certain Manguel, lequel lui explique avec abondance de détails et de références brodées au petit point qu'à tout prendre, il n'a jamais vraiment su qui était Bevilacqua. De témoin en témoin, nous entrons dans un flou pirandellien que jalonnent quelques épisodes assez convenus sur le fascisme et ses activités humanitaires... Consignées dans « les archives du silence, comme on appelle dans mon pays la chronique de l'infamie ». En réalité, nous sommes dans un roman de bibliothèque. Une érudition immense, un esprit borgésien, aussi intellectuel que ludique, me paraissent avoir égaré Alberto Manguel vers un genre, le roman, qui, pour être ouvert, a tout de même ses lois. Loin du picaresque Potocki, et de la rigueur borgésienne, Manguel s'abandonne là au pernicieux vertige d'écrire pour se faire plaisir, ainsi qu'aux amis rencontrés au fil des pages. Il n'est pas interdit de sourire avec l'esquisse d'une connivence en jugeant qu'il s'agit d'abord du livre d'heures d'un club de qualité. Au-delà de ce cercle d'intimes et de complices, les lecteurs du piquant Dictionnaire des lieux imaginaires ou de Dernières nouvelles d'une terre abandonnée pourront apprécier cet ouvrage d'un auteur aussi libre qu'imprévisible.
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Le livre des éloges

Je connais très peu la littérature argentine aussi j'ai pu avoir du mal à saisir les ellipses et allusions de l'auteur.

Pour autant, et c'est que j'apprécie dans ce type de livres, j'ai pu comprendre les allusions d'Alberto Manguel.

Ce dernier fait l'éloge de la lecture et plus généralement de la littérature. Il revient ainsi sur son propre parcours de lecteurs sud américain, de ses rencontres et de l'importance de toujours prendre le temps de lire ou passer au moins la porte d'une librairie.
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Monstres fabuleux

Ce livre compile des textes courts (quelques pages chacun) qui mettent en lumière des personnages littéraires que l'auteur juge emblématiques. L'érudition extraordinaire de Manguel, lecteur compulsif s'il en est, n'est plus à démontrer. Ici, il ne se contente pas de présenter ces personnages, il en tire des liens avec d'autres textes, de la littérature sud-américaine, anglosaxonne, européenne et asiatique, de textes religieux ou profanes, anciens ou récents. On sent que ces personnages ont longuement maturé et évolué dans les pensées de l'auteur, au point de devenir des personnages de sa vie quotidienne. Manguel essaie de nous montrer en quoi tous ces portraits représentent des tendances ou des éléments quasi universels. Il y a là quelque chose qui m'a rappelé, dans le domaine artistique, le projet d'Atlas Mnémosyne, d'Aby Warburg.

Les parallèles tirés entre de vieux bouquins et des thématiques actuelles rendent cette lecture parfois très stimulante, je trouve. Parfois, c'est tellement recherché (ou peu connu du grand public francophone) que j'ai eu de la peine à m'y intéresser, et je suis incapable de résumer le texte une heure après l'avoir lu. Heureusement, tous ces textes sont brefs et, en cas de désintérêt, on peut vite passer au suivant. Je ne peux pas dire que j'aie trouvé ce livre grandiose ni passionnant, mais certains textes sont pertinents.
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Un retour

Le protagoniste revient pour une fête familiale dans son pays l'Argentine qu'il a fui lors des événements troubles de l'histoire de ce pays de dictature. Il a ainsi échappé aux atrocités que tous ses camarades ont subies.

De façon tout à fait surréaliste il rencontre ses amis disparus lors d'une errance dans la ville qui lui remémore son passé peu glorieux.

Perdu dans la ville , incapable de se repérer il ressent un trouble profond , une confusion extrême vis à vis des évènements présents , passés. Perdu au milieu de la foule anonyme, sans aucun contact humain il perd pied.

Lorsqu'il monte dans un bus son destin bascule dans un monde où les fantômes du passé ressurgissent , un monde d'où il ne reviendra jamais , un monde où l'histoire peu glorieuse de l'Argentine hante les esprits : celui de la dictature de la torture et de la barbarie.
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Monstres fabuleux: Dracula, Alice, Superman..

Cet ouvrage est une collection de portraits de personnages littéraires principaux ou même très secondaires, mais ayant lu ce livre il y a quelques mois, il ne m'a pourtant pas laissé un souvenir impérissable.

Etant visiblement une publication universitaire à l'origine, ses pages de références bibliographiques ne sont pas pléthoriques comme ce pourrait être le cas.

Le titre étant à comprendre au sens premier de chacun des deux mots ; il ne s'agit nullement d'un catalogue de montres fabuleux au sens populaire des termes.
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La Cuisine des contrées imaginaires

Plus qu’un simple livre de recettes, La cuisine des contrées imaginaires attise la panse comme l’esprit romanesque, en plus de faire voir la puissance de ce dernier dans toutes ses manifestations. Un rappel, comme l’écrit l’auteur, que « la littérature n’est pas seulement une nourriture destinée à l’âme ».
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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