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Critiques de Alexandre Lacroix (142)
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L'homme qui aimait trop travailler

Le roman L’homme qui aimait trop travailler d’Alexandre Lacroix, paru en 2015, s’articule autour de Sommer, le personnage principal. Responsable efficace d’une chaîne logistique pour une grande entreprise de biscuits, ce dernier partage avec nous, au gré d’une journée de travail, les réflexions qu’il porte sur les différentes tâches qui lui incombent et sur les relations qu’il a avec ses collègues et les gens de son entourage.

À travers ces réflexions, Sommer nous fait voir l’homme cérébral (c’est le mot!), qu’il est, celui qui calcule, qui pèse le pour et le contre, qui pose un regard froid et analytique sur chaque situation, mais surtout, dans le cas qui nous intéresse, qui trouve son plaisir lorsque l’esprit, hautement sollicité par le travail, se tend et se concentre aux résolutions et au maintien des équilibres.

Sous l’angle d’analyse de ce personnage, le texte de Lacroix est réussi. D’abord, en multipliant les situations où l’on voit Sommer agir en conformité avec sa raison, l’auteur nous permet de découvrir à qui nous avons à faire. Ensuite, parce que la narration se fait à la première personne du singulier, le procédé, en nous convient dans l’intimité réflexive et rationnelle de Sommer, permet encore l’accentuation du trait caractériel du personnage. Enfin, en nous préparant une finale en apothéose où, confronté aux conséquences douloureuses de sa nature Sommer continue pourtant ses réflexions, l’auteur montre que la cérébralité de son personnage, davantage qu’accessoire, se voulait peut-être, quelque part, le sujet même de son récit.

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L'homme qui aimait trop travailler

Dans son roman, l’auteur Alexandre Lacroix met en scène Sommer, c’est-à-dire L’homme qui aimait trop travailler. Personnage principal et narrateur du récit, celui-ci dissèque froidement son quotidien et sa vie – complètement subjuguée par le travail. En tant que responsable de la chaîne logistique d’un fabricant de biscuits, Sommer se livre à des analyses intérieures à la fois impassibles et subtiles : tantôt il décrit l’exécution méticuleuse de ses tâches et vante les bienfaits du courriel aseptisé, tantôt il expose les luttes intestines pour le pouvoir et méprise les habitudes de ses collègues. Héritier avoué de L’Étranger d’Albert Camus ("L’homme qui aimait trop travailler", s.d.), Sommer est avant tout un quadragénaire au caractère profondément indifférent, prisonnier consentant du rythme « métro, boulot, dodo ».



Ainsi, tout le roman repose sur les observations de Sommer, dont la lucidité permet à Alexandre Lacroix de proposer des analyses approfondies sur le monde du travail contemporain; L’homme qui aimait trop travailler suscite de la sorte certaines réflexions à la fois provocantes et amusantes par leur vérité. Or, d’autres propos s’avèrent superficiels – ou est-ce l’effet recherché ? – en raison de l’apathie du personnage principal, privé d’intelligence émotionnelle. Par le regard de Sommer, Lacroix dépeint notamment des collègues caricaturaux tels que le supérieur malveillant ou la voluptueuse consœur de travail. Semblablement, Sommer n’éveille guère la sympathie, ce qui dessert, par moments, le livre : son manque d’introspection frôle parfois une arrogance trop exaspérante pour apprécier les intentions de l’écrivain.



Référence :

L’homme qui aimait trop travailler. (s.d.). Repéré à http://alexandrelacroix.com/livres/romans/lhomme-qui-aimait-trop-travailler/
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L'homme qui aimait trop travailler

Sommer, un bourreau de travail dans la quarantaine s’avère être très prétentieux et antipathique : il estime être le meilleur d’entre tous, comme humain et comme employé. Il ne fraie pas avec les autres qu’il juge toujours trop ceci ou pas assez cela et il reste plutôt froid avec ses collègues de travail tout en étant hypocritement courtois. Il consacre la majorité de son temps à travailler, ou plutôt à briller au travail, et ce, avec succès, car personne ne gère aussi bien la logistique de production d’une ligne de biscuit que lui! Cependant, cet acharnement à se surpasser professionnellement a contribué à lui faire vivre un échec majeur dans sa vie personnelle, sa conjointe l’a quitté n’en pouvant plus de ce monstre d’égoïsme, ainsi qu’un échec existentiel.

J’ai très peu apprécié le lire ce roman, essentiellement à cause du type de personne qu’est Sommer. Dans ce livre, le lecteur se trouve dans la tête du personnage principal et c’est comme si l’auteur nous forçait à être Sommer. J’ai trouvé le personnage particulièrement détestable à cause de sa grande prétention et de sa froideur. Cela me poussait à lire plus rapidement, car je voulais vite en finir avec lui et ne plus avoir à subir cette compagnie désagréable. Bien que Sommer montre quelques failles ou regrets tout au long du récit, notamment sur sa carrière ou ses agissements, son agonie sociale et physique ne m’a pas touché ni fait ressentir de pitié, car j’étais trop hérissée par sa personnalité.
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L'homme qui aimait trop travailler

Sommer travaille pour une grande entreprise. Responsable de la chaîne logistique, il surveille les différentes étapes menant de la production à la vente de biscuits. Le problème c'est que son existence est entièrement absorbée par le travail. Perfectionniste, il prête une attention particulière à de menus détails comme la sonnerie des téléphones portables de ses collègues. Un personnage peut se définir dans son rapport avec les autres (Todorov, 1966) et ici on peut dire que Sommer est peu doué dans les relations sociales. Il préfère la « propreté » des courriels au téléphone ou aux poignées de main. S'il n'y avait qu'un mot à choisir pour le caractériser, ce serait le mot obsessif. Cette obsession se traduit dans ses comportements, mais également dans ses observations sur le travail ou sur la vie en général, ce qui donne une profondeur à un personnage froid, insensible et antipathique. Lacroix ne se contente pas de décrire à gros traits les défauts d'un homme superficiel en apparence. Bien qu'il ne puisse échapper à sa propre vie, une vie en quelque sorte déréglée par le travail, Sommer est conscient que quelque chose a été transformé en lui. À mes yeux, l'intérêt principal du roman de Lacroix se trouve ici. On n'apprécie pas le personnage du récit pour ce qu'il est, mais pour ce qu'il nous permet de penser. C'est à travers les réflexions de Sommer que Lacroix nous fait réfléchir sur le côté aliénant du travail et sur quelques absurdités de la vie moderne.



Références :



Todorov, T. (1966). Les catégories du récit littéraire. Communications, 8I, 125-151.
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L'homme qui aimait trop travailler

Sommer. Un personnage déshumanisé au point où il n’a plus de prénom. Un personnage que l’on pourrait décrire tout simplement par l’indifférence. L’indifférence qu’il manifeste à autrui et, ultimement à lui-même, mais aussi l’indifférence qu’il m’inspire. Un homme dans la quarantaine au mode de vie prétentieux dont l’unique amour est le travail, bien qu’il ait eu une relation où il s’est « efforcé » d’emmener sa copine à des rendez-vous dans ses quelque temps libre. Un homme qui se complaît dans sa personnalité terne en se targuant d’être un réaliste et un intellectuel et qui blâme sa personnalité aigrie sur ses choix de carrières frustrés : je pense, personnellement, qu’il aurait été tout aussi insupportable en tant que littéraire qu’en tant qu’homme d’affaires.



Cette histoire a quelque chose de froid : elle est entièrement narrée par Sommer. Nous sommes dans sa tête, ses pensées, son passé, son présent, son travail. Son détachement vis-à-vis des choses n’incite guère à s’attacher à lui ou à son récit : ce personnage n’est pas fait pour être apprécié par le lecteur. C’est d’autant plus évident que certains passages sont volontairement choquant, poussant le lecteur à s’éloigner de Sommer. Tant et si bien qu’une fois rendu à la lecture de la deuxième partie du récit, je n’éprouvais plus que pitié et frustration face à ses actions. C’est un livre que l’on laisse tomber un peu sèchement sur la table de chevet, après avoir terminé sa lecture, avec une seule pensée en tête : « Mais quel triste homme. »

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L'homme qui aimait trop travailler

Sommer, le personnage principal du roman de Lacroix, est directeur de la chaine logistique d'une grande entreprise de biscuits. La vie de Sommer se résume à son travail. Il en est passionné, voire obsédé. Il s'enthousiasme pour une to-do list ou un fichier Excel. Ce qui l'intéresse : l'efficacité et la performance. Tout au long du roman, nous en apprenons davantage sur le personnage à travers ses longues réflexions et ses interactions avec ses collègues. Ainsi, nous constatons qu'il s'agit d'un homme déconnecté de ses émotions, insensible, indifférent, si ce n'est méprisant, et antipathique. En réponse à l'un de ses messages, l'ex-conjointe de Sommer dresse d'ailleurs un portrait très dur du protagoniste en soulignant n'avoir jamais connu un homme avec le coeur aussi fermé que le sien. Un qualificatif résumant le caractère de Sommer serait donc narcissique.

Quoique bien écrite, cette lecture m'a laissée plutôt neutre. En effet, j'ai lu le roman sans m'attacher au personnage et sans le détester. Je crois que je n'ai pas été touché par Sommer, car ses comportements au travail, ses histoires amoureuses et ses réflexions m'ont semblé quelque peu clichés. Le personnage principal présente des caractéristiques stéréotypées qui ont eu comme effet, je crois, d'installer une distance entre ce dernier et moi-même.

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L'homme qui aimait trop travailler

Sommer, protagoniste de ce roman d’Alexandre Lacroix, est responsable de la chaîne logistique d’une entreprise spécialisée dans la fabrication et la vente de biscuits. C’est un homme qui étale son savoir, qui se livre à de nombreuses réflexions digressives et qui se préoccupe peu des autres. Il ne peut s’empêcher de performer toujours plus, à la limite du raisonnable, ce qui accentue l’isolement dans lequel il se confine.

Son ambition malsaine est le trait de caractère qui transparaît le plus tout au long du roman et qui conditionne son existence. Elle traduit sa volonté de réussir, sa vanité et son mépris tout en entraînant chez lui plusieurs dépendances et obsessions.

Si « l’image que le lecteur a d’un personnage, les sentiments que ce dernier lui inspire [...], sont très largement déterminés par la façon dont il est présenté, évalué et mis en scène par le narrateur » (Jouve, 2010, p. 94), le protagoniste-narrateur renvoie, ici, une image de lui qui n’est pas très reluisante bien qu’il ait une haute opinion de lui-même. D’abord confiant, rongé par le travail et un mode de vie respectant une méthodologie aliénante, il finit par inspirer au lecteur une certaine pitié et provoque lui-même la chute qui le mènera à sa condamnation. La psychologie de ce personnage antipathique a alimenté ma curiosité au fil de ma lecture de L’homme qui aimait trop travailler. Comme lectrice, il m’a particulièrement intéressé d’assister à son basculement pour voir de quelle façon cela modifie son comportement et sa vision du monde.



Référence :

Jouve, V. (2010). Poétique du roman. Paris, France : Armand Colin.
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L'homme qui aimait trop travailler

Le personnage principal de ce roman, Sommer, est un véritable bourreau du travail. En tant que cadre supérieur dans une entreprise de biscuits, il travaille constamment et est obsédé par le désir de se dépasser. Difficile et exigeant envers les autres, il juge de manière profondément cynique les gens autour de lui et ne s’intéresse à eux que pour des fins pratiques. Un seul qualificatif pour résumer la caractéristique principale de ce personnage serait « orgueilleux ». En effet, par son obsession maladive du travail, Sommer finit par endommager sa relation avec son amoureuse et ses relations avec ses employés. Le roman raconte comment, à travers une journée de travail particulière, la vie de Sommer bascule soudainement et il prend conscience que le travail n’est pas ce qu’il y a de plus important. Je n’ai pas particulièrement aimé ce roman, car il m’était très difficile de m’attacher au personnage principal; sa manière froide et cynique de justifier ses actions, souvent détestables, envers les autres personnages, ainsi que par son attitude exigeante par rapport au travail, me le rendaient plutôt antipathique. Pourtant, la prise de conscience d’un personnage principal, aussi antipathique qu’il soit, demeure intéressante en ce qu’on peut voir une évolution psychologique, ce qui reflète l’expérience humaine qu’est le changement de perspective et l’apprentissage qui vient avec. Pour cette raison, ce roman constitue une lecture intéressante et pertinente à lire.
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L'homme qui aimait trop travailler

« C'est une chance d'être obligés de travailler, autrement nous serions condamnés à vivre », disait l'écrivain québécois Albert Brie (Brie, 1978, p. 99). Et je crois que c'est exactement ce qui rebute (ou effraie?) notre homme, Sommer, directeur de la chaîne logistique d'une entreprise de biscuits et personnage central du roman L'homme qui aimait trop travailler, de l'auteur français Alexandre Lacroix. Tel un bon petit soldat tayloriste, Sommer n'en a que pour son boulot. Un faux choix (il rêvait de littérature, au grand dam de ses parents) qui semble l'avoir anesthésié de tout. As de la performance et de l'efficacité à tout cran, mais surtout individualiste à la puissance mille, Sommer occupe son temps à mépriser ses collègues, à entasser les chiffres pour épater Raymond et à éviter tout contact humain, préférant Excel et les courriels aux bras de Sandra. Antipathique? Difficile de s'enticher d'un homme qui fait tout avec froideur, détachement et un sens du devoir intraitable. Ce sentiment de malaise est amplifié par la langue du récit, précise et incisive, de même que par son rythme des plus rapides et sa conclusion, qu'on flairait dès le début. Je suis ressortie de cette lecture essoufflée et angoissée, mais pas tant bouleversée. C'est que les types comme Sommer me donne de l'urticaire. Et comme un bon bourreau de travail, ce récit m'a donné le tournis. Pas une lecture désagréable, en somme (cette leçon de vie me parle énormément). Mais remettrai-je ça avec Sommer, le vendeur de biscuits? Pas sûre.



Brie, A. (1978). le mot du silencieux. Montréal, Québec : Fides.

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L'homme qui aimait trop travailler

Le personnage principal du roman d’Alexandre Lacroix correspond parfaitement à l’idée du travail déshumanisé exprimé dans la théorie marxiste. Cette servitude volontaire, ce culte de la productivité maximisée – qu’elle soit personnelle ou professionnelle – impose une distance entre le lecteur et le protagoniste. Ce dernier est intolérable, au sens littéral du terme. Cette autodestruction gratifiée, le rythme effréné de cette vie sans langueur est difficilement supportable, tolérable en tant que spectateur impuissant. La déshumanisation de Sommer n’est pas seulement ressentie par le lecteur. Le récit est jalonné d’indices nous aiguillant vers cette conclusion. L’incompatibilité constatée entre son physique et son caractère, l’idée d’un corps performatif et non ressenti (le traitement de la calvitie et le sport n’ont pas pour but le bien-être, mais le prolongement de l’image du corps efficace). Tout comme son narrateur, le livre est régit par ce halètement, ce tourbillon nihiliste. En tant que lecteurs nous subissons cette cadence et nous nous dépêchons de finir ce livre afin d’être libéré du douloureux spectacle des désastres de nos sociétés occidentales. L’homme qui aimait trop travailler est, grâce à son personnage principal, le démenti du paradigme de nos sociétés contemporaines : il faut travailler plus, obtenir une reconnaissance, un salaire, un poste toujours plus élevé pour prétendre au bonheur. En somme l’idéologie de la productivité.
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Dragons, père et fils

POUR PROUVER QU’IL EST UN VRAI DRAGON, STROKKUR DOIT BRÛLER QUELQUES MAISONS. ALORS QU’IL S’APPRÊTE À EMBRASER UNE DEMEURE ISOLÉE, UN ENFANT L’INTERROMPT, RAVI, ET LUI PROPOSE D’ALLER S’ATTAQUER PLUTÔT À SON ÉCOLE. DISSUADÉ PAR LA MAÎTRESSE, IL SE DIRIGE VERS LA VIEILLE CABANE D’UN PÊCHEUR… ET RENTRE FINALEMENT CHEZ LUI SANS AVOIR ACCOMPLI SA MISSION. MAIS DEVENU PLUS FORT ET PLUS MALIN AU CONTACT DES HOMMES, LE JEUNE DRAGON SAURA DÉJOUER LA COLÈRE DE SON PÈRE ET LA TRANSFORMER EN IMMENSE FIERTÉ.





J’adore les livres pour enfants. Déjà pour les illustrations et pour les histoires. J’ai toujours aimé les BD, les livres animés ou les pop up. J’ai ouvert quelques paquets avec des livres pour enfants et je dois avouer que certains sont trop mignons. Cela change des romans que je lis à l’année. Prendre quelques minutes pour lire les lignes qui nous permettent de nous évader quelques instants et de rire, ça fait du bien 😉




Lien : http://mademoisellecurieuse...
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Dragons amoureux !

Des Dragons amoureux ! qui enflammeront le cœur de tous les enfants.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..
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L'homme qui aimait trop travailler

1. Pourquoi ce livre?

Le contexte qui m’a poussée à faire le choix du livre L’homme qui aimait trop travailler est lié à des exigences scolaires. Dans le cadre du cours SCI6344, comme il fallait minimalement lire un des deux livres proposés pour le club de lecture et qu’il était possible d’utiliser ce même titre pour réaliser ce rapport de lecture, j’ai décidé de faire d’une pierre deux coups et de sélectionner le livre d’Alexandre Lacroix. En termes de proposition de lecture, il m’interpellait davantage que Vérité et amour de Claire Legendre.



2. Un premier aspect qui m’a plu :

J’ai apprécié le fait que le roman soit écrit à la première personne du singulier. Ainsi présenté, le personnage principal m’interpelle davantage et mon adhérence à sa personnalité et à sa pensée en est décuplée. Ses réflexions sont fluides et ses interventions pertinentes et assez cinglantes. C’est un angle d’approche qui m’a plu pour aborder le sujet de notre relation avec le travail. Ainsi rendu de manière personnelle, le discours apparaît un peu plus vrai et moins généraliste. Bref, un « je » attachant malgré le fait qu’il soit lui-même détaché de toute affection.

3. Un second aspect qui m’a plu :

J’ai aimé le sujet traité, c’est-à-dire la relation que nous entretenons avec le travail et l’idée de « servitude volontaire ». C’est un sujet d’actualité et certaines conséquences des transformations qui ont présentement cours dans le milieu du travail ne sont pas toujours connues ou sinon évacuées de notre discours. Le sujet est donc riche en réflexion et permet de jeter un regard sur sa propre relation avec le travail à travers un personnage investi corps et âme dans son métier alors que ses réalisations sont assez éphémères.

4. Un aspect qui m’a moins plu :

Au départ séduite par le sujet du livre, j’ai plutôt trouvé son traitement très irritant au fil de la lecture. En effet, des longueurs sont apparues et la fin était, à mon avis, prévisible. L’impression de longueur créée par la manière de traiter le sujet, qui ressemblait presque à une proposition de thèse à certains moments, m’a finalement rebutée au point où j’ai fermé le livre avec une impression diamétralement opposée au sentiment positif que j’avais après la lecture des trois premiers chapitres.

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Ce qui nous relie : Jusqu'où Internet chang..

Avec un tel slogan ("Jusqu'où internet changera nos vies"), moi petite blogueuse faisant partie de la génération Y, comment aurais-je pu résister à cet appel ?



Internet. Cette chose que certains adorent et que d'autres repoussent autant que possible. Est-ce encore possible à notre époque ? Rien n'est moins sûr.



Pour être tout à fait honnête, ce genre de lecture est tout nouveau pour moi et du haut de mes 16 ans je dois avouer que je n'ai pas tout compris. Mais le nécessaire je l'espère.



Je n'ai pas connu le "avant" internet alors je suis plutôt mal placée pour en parler mais j'ai toujours assimilé le fait que cela ait transformé le quotidien de milliards de personnes.



J'ai dans l'ensemble était convaincue de ma lecture. J'ai aimé les différents aspects abordés comme les sciences ou la politique. Cela permet d'avoir plusieurs points de vue et d'ainsi traiter tous les aspects (en plus d'élargir nos connaissances et de ne pas être influencé).

J'ai aussi apprécié l'intervention de différentes personnes (toujours dans l'objectif d'un supplément d'informations) et les questions qu'elles nous poussent à se poser. Définir les enjeux du numérique, voilà une tâche complexe mais pourtant passage obligé.



L'avenir d'internet, comment voulons nous le voir évoluer : la thématique que j'ai principalement retenu et qui m'a beaucoup fait cogité.



Cependant, je regrette que quelques théories ne soient pas plus pédagogues et que d'autres ne se soient pas concentrer sur l'essentiel.



Je pense, grâce à ce livre, poser un regard différent (et un regard tout court) sur, ce qui est certain, le quotidien et l'avenir de notre société. Pour finir, je dirais : mitigée par la manière d'aborder mais enthousiaste pour le sujet traité.
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Ce qui nous relie : Jusqu'où Internet chang..

Livre gagné dans le cadre de la masse critique de janvier 2016.



Ce livre nous livre un excellent rappel historique de comment Internet a pris une place de plus en plus grande dans notre quotidien mais comment cela peut être dangereux de trop lui livrer ce dernier.

Ce roman n'est pas qu'historique, il est également intellectuel, politique, technologique et scientifique. Par ces 3 héros, nous découvrons plusieurs points de vue mais également plusieurs utilisations et plusieurs vies.



Une bonne découverte qui nous donne à réfléchir sur nous-même et sur la place que nous avons laisser à cet outil révolutionnaire qu'est Internet.
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L'homme qui aimait trop travailler

Alexandre Lacroix est directeur de la rédaction de la revue Philosophie Magazine. Il est également auteur d’une dizaine de romans et d’essais. Son dernier roman « L’homme qui aimait trop travailler » raconte l’histoire d’un cadre de direction employé dans une industrie multinationale du biscuit, entreprise qui pourrait être un groupe mondial comme le sont Kraft, Mondelez, United Biscuits ou Kellogg’s. Investi à fond dans sa vie professionnelle, l‘homme qui aimait trop travailler finit par se faire un infarctus en pleine réunion de travail.



Le roman est pour l’auteur l’occasion de balayer un sujet bien d’actualité, à mon avis trop peu abordé dans la littérature actuelle. Le monde de l’entreprise est plutôt bien décrit. On y retrouve mille et un détails de la vie quotidienne d’un cadre actuel exerçant en entreprise : la tenue de check-lists d’actions à faire, la gestion de dizaines de mails reçus quotidiennement, le travail en mode multitâche, l’espace de travail en mode open space, les discussions informelles à la machine à café, les comportements et attitudes de chacun en réunion de direction, les rapports entre hiérarchique et salarié, les relations entre salariés, les discours à tenir lors des pots de départ, les motivations et le plaisir que chacun peut trouver dans le travail…

C’est aussi l’occasion pour l’auteur de décrire l’enchaînement qui conduit un cadre actuel à s’investir et à travailler toujours plus, avec comme répercussion le délaissement de sa vie personnelle et ses conséquences.



Le récit se lit rapidement. Il n’y a pas d’intrigue mais peu importe. En terminant le récit, c’est finalement la déception qui l’emporte. Pauvreté du style avec l’usage abusif de l’adverbe pour débuter une phrase (pages 22 et 23 : « en outre, aussi, ainsi, ensuite, exprès, par exemple, bien sûr, souvent »…) et plus surprenant des fautes de syntaxe (page 131 : « c’est d’un thé que j’aurais eu besoin »). Pauvreté également du contenu avec un récit qui reste superficiel. Directeur d’une revue traitant de philosophie, j’attendais de l’auteur une élévation de la réflexion sur le monde actuel du travail. Dommage. Le sujet méritait mieux

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Quand j'étais nietzschéen

On retrouve la belle écriture d'Alexandre Lacroix, un roman fluide et direct sur l'introduction de la philosophie dans le cœur d'un ado. Par contre ce livre autobiographique nous raconte aussi la violence des actes commis par ce jeune Alexandre et cela me rends furieuse, sous couvert de passion on ne peut pas excuser autant de méchancetés.

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L’orfelin

Ce roman se découpe en trois parties: Alexandre est marqué à l'age de 7 ans par le suicide de son père, il évoque les relations avec ce père frôlant la folie. Sa vie auprès de sa mère libertine Et enfin son désir d'écriture qui prend forme pendant son année de CE1, où il écrit un petit livre nommé " l'orfelin" avec une belle faute d'orthographe. Ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais il est plaisant à lire. Nena
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Dragons, père et fils

Ce dragon en miniature, à hauteur d'enfant, a tout pour devenir un de leur héros favoris. Le dessin de Ronan Badel se coule dans le ton de l'histoire, plutôt rigolote.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Voyage au centre de Paris

Voici qu'avec Voyage au centre de Paris, Alexandre Lacroix nous offre à lire son texte le plus attachant peut-être. Plus les pages se tournent, plus Alexandre Lacroix se découvre. Il y assume le « je », et le « tu » destiné à la femme aimée, qu'il retrouvera sûrement, à la fin de son trajet...
Lien : http://www.actualitte.com/cr..
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